Cher Monsieur,
Concernant l'expulsion d'un locataire en situation de handicap, la loi impose certaines protections.
Selon l'article 15 III de la loi du 6 juillet 1989, le bailleur a l'obligation de faire une offre de relogement lorsque le locataire est âgé de plus de soixante-cinq ans ou lorsque ses ressources annuelles sont inférieures à un plafond fixé par arrêté.
Bien que cet article ne mentionne pas explicitement les personnes en situation de handicap, il est généralement admis que des protections similaires peuvent s'appliquer, notamment en raison des obligations de l'État en matière de logement et d'accessibilité.
Ainsi, une expulsion sans proposition de relogement pourrait être contestée si elle ne respecte pas les droits spécifiques des personnes en situation de handicap.
En ce qui concerne le manquement de votre avocat, le fait que votre avocat ne se soit pas substitué à vous lors de l'audience et que le dossier ait été plaidé en l'état sans vos conclusions pourrait constituer un manquement à son devoir de diligence.
L'avocat a l'obligation de défendre les intérêts de son client et de s'assurer que toutes les étapes nécessaires sont respectées pour garantir une défense adéquate.
Si vous estimez que cela a eu un impact négatif sur l'issue de votre affaire, vous pourriez envisager de discuter de cette situation avec un autre avocat pour évaluer les options possibles, y compris une éventuelle action pour faute professionnelle.
Par conséquent, il est crucial de vérifier les protections spécifiques qui s'appliquent aux personnes en situation de handicap en matière d'expulsion, et le comportement de votre avocat pourrait être sujet à une évaluation plus approfondie pour déterminer s'il y a eu un manquement.
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il y a 17 heures
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