Chère Madame,
Dans ce cas, plusieurs éléments peuvent être pris en compte :
Vices cachés : Selon l'article 1641 du Code civil, le vendeur est tenu de garantir l'acheteur contre les vices cachés de la chose vendue.
Si le dégât des eaux constitue un vice caché, vous pourriez avoir le droit de demander une réduction du prix ou même l'annulation de la vente. Pour cela, il faudrait prouver que le vendeur avait connaissance de ce vice et ne l'a pas divulgué.
Obligation d'information : Le vendeur, ainsi que l'agence immobilière, ont une obligation d'information envers l'acheteur.
Si l'agence a fourni des informations fausses concernant l'état de la maison, cela pourrait constituer un manquement à cette obligation.
Vous pourriez alors revendiquer une réduction de prix ou l'annulation de la vente sur la base de la mauvaise foi du vendeur ou de l'agence.
Dégâts des eaux : Si vous pouvez prouver que le dégât des eaux a causé des dommages significatifs, cela renforce votre position.
En effet, un arrêt a établi que les vendeurs doivent garantir l'acheteur contre des défauts rendant la chose impropre à l'usage auquel elle était destinée (Cass. Civ. 3e 19 Janvier 1983 n°81-14.754).
Par conséquent, si vous pouvez établir que le dégât des eaux constitue un vice caché et que l'agence a manqué à son obligation d'information, vous pourriez être en droit de demander une baisse de prix ou l'annulation de la vente.
Je vous recommande de vous faire accompagner par un avocat.
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