Bonjour
Même si vous avez déjà envoyé une mise en demeure, il est conseillé de faire une relance écrite, en rappelant les termes de la mise en demeure initiale, insistant sur l’urgence liée à la perte de l’avantage fiscal Pinel au 22 juin 2025, mentionnant que le mandataire judiciaire a été informé et que vous êtes désormais créancier reconnu dans la procédure.
Cela permet de démontrer votre bonne foi, ce qui est utile en cas d’action judiciaire à venir.
Selon l’article 1217 du Code civil, vous avez droit à l’exécution forcée du contrat (obligation de livraison), ou, à défaut, à des dommages-intérêts pour retard ou perte d’avantage fiscal.
Si la relance reste sans réponse, une action en justice contre la SCCV et/ou le promoteur pourrait être envisagée. Le juge pourra trancher sur
la responsabilité du promoteur, le préjudice que vous subissez (notamment fiscal), l’éventuelle résolution du contrat ou indemnisation.
La Garantie financière d’achèvement (GFA) est à activer si nécessaire.
Il est également utile de vérifier si une GFA est en place. Si oui, vous pouvez, sous certaines conditions, solliciter le garant pour qu’il prenne en charge la finition des travaux, ou l’indemnisation. Cela suppose toutefois que le promoteur ne respecte plus ses engagements contractuels.
En résumé :
Oui, une relance écrite s’impose en premier lieu.
Si celle-ci échoue, envisagez une action judiciaire pour obtenir exécution ou indemnisation.
Consultez un avocat spécialisé VEFA/fiscalité pour évaluer la perte fiscale due au non-respect des délais Pinel, et vous représenter si nécessaire.
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il y a 1 jour
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