Bonjour
Deux infractions distinctes sont en jeu, et leur gravité est accrue en raison de la qualité des victimes (agents dépositaires de l’autorité publique) et de l’usage d’une arme :
1. Menace avec arme contre personne dépositaire de l’autorité publique
Encadrée par l’article 222-17 du Code pénal, une menace de mort ou d’atteinte grave commise avec arme (même sans contact physique) est punissable jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende lorsque la victime est un agent public.
Cette infraction est aggravée par :
La présence de l’arme (couteau),
Le statut des victimes (policiers),
Le contexte de violence psychologique.
2. Outrage à personne chargée d’une mission de service public
Prévu à l’article 433-5 du Code pénal,
L’outrage verbal (insultes, propos humiliants ou menaçants) envers un policier est réprimé par 6 mois de prison et 7 500 € d’amende.
Prise en compte de l’état mental et de l’alcoolémie
L’état d’alcoolisation volontaire et l’arrêt d’un traitement n’exonèrent pas pénalement, sauf en cas d’abolition du discernement (article 122-1), hypothèse très rarement retenue.
Néanmoins, ces éléments peuvent :
Être versés au dossier comme circonstances atténuantes,
Être considérés dans le cadre d’un aménagement de peine (obligation de soins, suivi médico-psychologique, etc.).
Peines encourues et traitement judiciaire possible
En l’état, l’emprisonnement ferme est légalement encouru, mais le juge dispose d’un pouvoir d’individualisation. Selon :
L’absence ou non d’antécédents judiciaires,
Le caractère isolé des faits,
L’expression de remords et l’engagement dans un suivi,
Le contenu du dossier d’enquête (témoignages, vidéos, gravité perçue),
il est possible que la peine soit :
Avec sursis partiel ou total,
Accompagnée de peines complémentaires : interdiction de port d’arme, obligation de soins, indemnisation des policiers s’ils se portent partie civile.
Recommandations juridiques
Consulter au plus vite un avocat pénaliste, même en commission d’office si les ressources sont limitées.
Préparer un dossier personnel solide avec :
- Attestations de suivi médical,
- Justificatifs d’efforts pour reprendre un traitement,
- Lettre d’excuses spontanée (à remettre à l’audience via l’avocat),
- Absence d’antécédents (extrait de casier judiciaire).
- Respecter toute convocation (police, parquet, audience), car la non-comparution peut être très mal perçue.
Je reste à votre disposition ppour vous assister et vous conseiller.
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il y a 1 mois
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