Bonsoir,
Votre dossier a été classé sans suite, ce qui signifie que la demande est close. Vous devrez soumettre un dossier entièrement nouveau. Malheureusement, il n'y a pas de garantie que le traitement sera plus rapide cette fois-ci, car il sera considéré comme une nouvelle demande.
Il convient de distinguer plusieurs points dans votre situation.
Voici les points clés à considérer pour la nouvelle demande :
Attestation sur l'honneur et jugement d'autorité parentale :
Une simple attestation sur l'honneur de la mère ne suffit généralement pas à remplacer un jugement d'autorité parentale ou un document officiel pour le regroupement familial. L'OFII et la Préfecture exigent des preuves du cadre légal de l'autorité parentale et des modalités de résidence de l'enfant dans le pays d'origine.
Même en cas de séparation amiable sans mariage, si la fille est née hors mariage, il est crucial de prouver comment l'autorité parentale est légalement exercée (conjointement ou par un seul parent) et qui a la garde légale. Il faut un document officiel du pays d'origine qui atteste de ces modalités. Cela peut être :
Un jugement fixant l'autorité parentale et la résidence de l'enfant (même si les parents étaient d'accord, une décision officielle peut exister).
Un acte de notoriété ou un certificat de coutume (obtenu via l'ambassade/consulat ou un juriste local) expliquant comment l'autorité parentale est exercée pour les enfants nés hors mariage dans ce pays (par exemple, si elle est conjointe de plein droit suite à une reconnaissance par les deux parents).
L'autorisation formelle de la mère (légalisée, voire certifiée par une autorité judiciaire du pays) pour que l'enfant vive en France, si elle a seule l'autorité parentale.
"Jugement de divorce" alors que votre mari n'a jamais été marié :
Pour la nouvelle demande, joignez une lettre explicative claire précisant que votre mari n'a jamais été marié à la mère de sa fille. Si un document officiel du pays d'origine peut attester de son statut de célibataire ou de l'absence de mariage, cela peut être utile (par exemple, un certificat de non-mariage si cela existe).
Éviter les retards et accélérer le traitement :
La clé est la complétude et la clarté du dossier dès le premier envoi. Chaque document manquant ou jugé insuffisant provoque des demandes complémentaires qui allongent considérablement les délais.
Préparez l'ensemble des documents requis par la liste de l'OFII. Pour les situations spécifiques (enfant hors mariage, absence de jugement formel), anticipez les questions de l'OFII en fournissant des preuves solides de la filiation, de l'exercice de l'autorité parentale (selon la loi du pays d'origine) et du consentement de l'autre parent.
Que faire maintenant ?
Rassemblez tous les documents officiels : Concentrez-vous sur l'obtention des documents officiels du pays d'origine de la mère et de la fille concernant l'autorité parentale, la résidence et, si besoin, le consentement de la mère pour l'émigration.
Consultez un avocat spécialisé : Étant donné la complexité de la situation et le premier refus, il est fortement recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit des étrangers et de la famille. Il pourra analyser les spécificités de la loi du pays d'origine et vous aider à constituer un dossier solide et conforme aux attentes de l'OFII.
Préparez une nouvelle demande complète et argumentée.
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il y a 1 mois
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