Bonjour
Vous avez déposé une demande d’admission exceptionnelle au séjour mention « salarié » en décembre 2023, malgré une obligation de quitter le territoire français (OQTF) prononcée un an plus tôt, en décembre 2022. Avant de constituer votre dossier, vous aviez pris soin de contacter la préfecture pour exposer votre situation, notamment la présence d’un OQTF antérieur et votre travail sans titre de séjour.
La préfecture vous avait confirmé que vous pouviez effectivement déposer cette demande, et a ensuite accepté d’instruire votre dossier en sollicitant des pièces complémentaires, que vous avez dûment transmises.
Cependant, après dix-huit mois d’attente, la préfecture vous a adressé un nouvel OQTF, motivé par le fait que vous ne vous êtes pas conformé à la mesure initiale prise en 2022. Elle conteste votre maintien sur le territoire français et l’exercice d’une activité professionnelle malgré l’absence de titre de séjour.
Dans son mémoire en réponse à votre recours, elle évoque un examen approfondi de votre situation, concluant à l’absence d’attaches familiales intenses en France et au fait que votre contrat de travail ne suffit pas à justifier une régularisation au titre de l’article L.435-1 du CESEDA.
Face à cela, vous avez fait valoir dans votre requête que la préfecture avait connaissance de votre situation et avait accepté l’instruction de votre dossier, ce qui rend sa position difficile à comprendre. Vous estimez qu’il existe une incohérence dans sa démarche, voire une contradiction entre le fait de vous autoriser à présenter un dossier et celui de refuser par la suite toute régularisation en s’appuyant sur des éléments déjà connus dès le départ.
Cependant, votre avocat considère que cette situation ne constitue pas une contradiction juridique, arguant que la préfecture peut instruire un dossier sans pour autant être tenue d’y donner une suite favorable.
Dans ce contexte, plusieurs options s’offrent à vous. Produire un mémoire en réplique, même sans apporter de nouveaux faits, peut permettre de renforcer certains aspects de votre argumentation, notamment votre transparence, votre intégration professionnelle et l’attitude fluctuante de l’administration. Cela pourrait éclairer davantage le juge sur votre bonne foi et sur les efforts que vous avez fournis pour rester dans un cadre légal.
En revanche, si votre avocat préfère attendre l’audience, il vous sera toujours possible de préparer une intervention orale structurée pour exposer votre point de vue, souligner le traitement administratif de votre dossier, et plaider en faveur d’une régularisation.
Il est difficile de prévoir l’issue, mais votre parcours, votre emploi, et votre transparence dans les démarches constituent des points positifs. Vous avez respecté les instructions de l’administration et n’avez pas cherché à dissimuler votre situation. Ces éléments peuvent peser dans la décision du juge, surtout si vous démontrez que vous représentez une personne stable et intégrée en France.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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Merci de votre réponse Maitre,
Le refus de la préfète est basé sur mon ancien OQTF et que je n’ai pas respecter la loi et les décisions du tribunal et maintien à travailler en noir. Le problème c’est qu’elle évoque ce motif et basé sur lui pourtant elle le Save depuis le début. Et le pire c’est que le point de vue de mon avocat que l’affaire est perdue tanque je suis célibataire pas d’enfant et je n’ai pas des attaches familiales malgré j’ai remplie toute les autres conditions (travail, langue, intégration). Il ne veut faire rien et je n’arrive pas à le convaincre de répondre à la préfète et parler de l’incohérence de l’administration (d’après lui l’affaire est perdue).
il y a 6 heures
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