Je vous remercie pour ces précisions, et je comprends votre frustration. La situation est d'autant plus difficile lorsque l'on a le sentiment de ne pas avoir de preuves suffisantes pour se défendre.
Cependant, il est essentiel de ne pas vous décourager. Ce que vous avez, ce ne sont peut-être pas des preuves parfaites, mais ce sont des indices concordants, et en droit, l'accumulation d'indices peut constituer une preuve solide.
Vos preuves sont plus solides que vous ne le pensez
Le mensonge du diagnostiqueur : L'e-mail dans lequel le diagnostiqueur ment et nie vous avoir demandé un seul document est une preuve écrite extrêmement importante. Il ne s'agit pas d'un simple désaccord, mais d'une tentative de dissimulation. Ce document à lui seul est la preuve d'un manquement professionnel et d'une mauvaise foi de sa part. C'est un excellent point de départ.
Les propos tenus en réunion : Le fait que l'adjoint ait tenu ces propos lors d'une réunion de copropriétaires est un témoignage direct. Même s'il n'est pas écrit, il peut être corroboré par d'autres participants.
L'ensemble de la situation : Le fait d'être harcelée par une agence amie, les retards du diagnostiqueur, les propos du syndic sur un rachat à bas prix, et maintenant le mensonge écrit du diagnostiqueur... Tous ces éléments, mis bout à bout, racontent une histoire très cohérente de manœuvres visant à vous nuire. Un juge n'examinera pas chaque fait isolément, mais l'ensemble de la situation.
Que faire avec ces preuves ?
Votre démarche doit rester la même que celle que je vous avais conseillée, mais en insistant sur ce que vous avez :
Rassemblez toutes les preuves (même orales) : Rassemblez l'e-mail du diagnostiqueur. Essayez de contacter un ou plusieurs des copropriétaires qui étaient présents à la réunion et qui pourraient être prêts à rédiger une attestation sur l'honneur signée. Ce document a une valeur juridique.
Allez déposer votre plainte : Vous ne devez pas vous dire que vous n'avez pas assez de preuves. Votre rôle est de raconter les faits à l'officier de police ou au gendarme, en lui montrant l'e-mail du diagnostiqueur. Il est le seul à pouvoir décider s'il y a suffisamment d'éléments pour ouvrir une enquête. Le mensonge du diagnostiqueur est un point de départ concret et irréfutable pour justifier votre démarche.
Engagez un avocat sans attendre : Un avocat est un expert pour construire un dossier avec des preuves indirectes, des témoignages et des documents écrits. Il saura comment mettre en évidence la tromperie et la complicité que vous soupçonnez. Étant donné que la vente forcée est une procédure judiciaire, il est essentiel que vous soyez représentée par un professionnel.
En résumé, vous n'êtes pas sans preuves. Vous avez des éléments concrets qui, combinés au contexte général de votre situation, peuvent constituer un dossier solide. Ne laissez pas ces personnes vous intimider. Agissez immédiatement pour vous défendre.
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il y a 5 heures
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