Bonjour
L’interdiction de s’approcher vise à protéger la ou les personnes désignées (l’épouse, les enfants, etc.) contre tout contact direct ou indirect. Tant que cet ordre demeure en vigueur, tout rapprochement non autorisé constitue une infraction pénale.
L’interdiction de s’approcher n’efface pas automatiquement l’autorité parentale du père. Juridiquement, il reste « parent » mais ne peut pas exercer de droit de visite ni prendre de décision pour l’enfant tant que le juge n’a pas adapté la mesure de protection.
Pour concilier protection et lien parent-enfant, le juge aux affaires familiales (JAF) peut aménager :
des visites assistées, sous la surveillance d’un tiers neutre (service social, médiateur familial, etc.) ;
des points de rencontre dans un lieu tiers (maisons d’enfants, centres SESAME…) ;
un calendrier très limité pour tester la relation, avec rapport périodique au juge.
Démarches à suivre
Consulter un avocat spécialisé en droit de la famille ou un service d’aide juridique.
Rassembler les pièces : copie de l’ordre de protection, jugement de
divorce ou de séparation, rapports sociaux éventuels, attestations de tiers.
Déposer une requête auprès du JAF pour demander une modification de l’ordre de protection : préciser le cadre (visites assistées, lieu, fréquence).
Solliciter l’audition de l’enfant par le juge si son opinion est susceptible de faire évoluer la mesure.
Points de vigilance
Le juge privilégie toujours l’intérêt et la sécurité de l’enfant.
Les visites ne peuvent reprendre avant autorisation expresse du JAF.
Toute infraction à l’interdiction est passible de sanction pénale.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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