Conduire pendant une suspension, même s’il ne reste que peu de temps, est une infraction grave.
Voici les points importants à retenir :
1. Qualification de l’infraction
* Conduite malgré suspension administrative ou judiciaire = délit (article L224-16 du Code de la route)
* Peines encourues : jusqu’à 2 ans de prison, 4 500 € d’amende, confiscation possible du véhicule, nouvelle suspension ou annulation du permis, retrait de 6 points
2. Suite probable de la procédure
* Le parquet décidera si vous passez devant le tribunal correctionnel ou si l’affaire est traitée par ordonnance pénale
* Le juge peut tenir compte de votre emploi, de votre fin proche de suspension et de vos tests médicaux négatifs pour réduire la sanction, mais ce n’est pas garanti
3. Aménagement de permis
* Le permis blanc n’existe plus depuis 2004 pour les suspensions liées à alcool ou stupéfiants
* Il n’est pas possible d’obtenir un droit de conduire uniquement pour le travail dans votre situation
4. Conséquences sur les points
* Retrait automatique de 6 points
* Avec vos 4 points après stage, cela ferait 0 point, donc invalidation du permis et obligation de repasser le code et parfois la conduite
5. Estimation financière
* Amende judiciaire possible : quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon la décision
* Frais annexes : stage de récupération (\~250 €), avocat éventuel (500 à 2 500 €), éventuelle perte d’emploi
Il est important de préparer votre défense en insistant sur votre emploi, votre bonne foi et la proximité de la fin de suspension, mais la loi ne permet pas de conduire avant la fin officielle.
Merci d’indiquer que ma réponse est résolue si cela vous convient.
il y a 2 jours
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