Le rendez-vous avec le SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) ne signifie pas automatiquement que votre proche sortira libre, même s’il a une OQTF confirmée.
En détention, le SPIP a l’obligation d’organiser un minimum de préparation à la sortie pour tous les détenus, qu’ils soient libérés librement ou transférés vers un centre de rétention administrative (CRA).
Cela inclut :
Vérifier s’il y a un hébergement prévu (même si ce sera peu utile en cas de placement en CRA).
Faire un point sur les démarches administratives et sociales.
Recueillir les coordonnées d’une personne qui peut venir le chercher ou recevoir des informations.
Dans votre cas, deux scénarios restent possibles :
Placement en CRA à la sortie (le plus probable si l’avocat dit que c’est “certain”)
Si l’OQTF a été confirmée en appel ou si l’appel est toujours pendant mais non suspensif, la préfecture peut demander à la police aux frontières (PAF) de l’emmener directement en CRA.
Le rendez-vous SPIP est alors purement administratif et n’empêche pas ce transfert.
Sortie libre (rare mais pas impossible)
Cela arriverait si, juste avant la sortie, la préfecture renonce à exécuter l’OQTF (ex. impossibilité matérielle d’éloignement, changement de situation, problème de procédure).
Dans ce cas, l’adresse fournie au SPIP servirait réellement pour le suivi.
En résumé :
Le rendez-vous SPIP est une étape normale, même si l’expulsion est prévue.
La confirmation ou non du placement en CRA dépendra uniquement de la décision de la préfecture au moment de la sortie, pas du SPIP.
Vous pouvez garder un petit espoir, mais il faut surtout vous préparer à l’éventualité d’un transfert en CRA.
il y a 15 heures
Bonjour,
Je vous remercie d’indiquer si j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
Bien cordialement
il y a 3 heures
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