Bonjour
Même si elle ne parle qu’à vous, continuez à l’écouter sans la pousser ni lui poser de questions suggestives. Laissez-la s’exprimer à son rythme, par le dessin ou la parole, et notez ses propos mot pour mot, avec la date.
Si vous craignez que le harcèlement soit réel, vous pouvez l’emmener voir un pédopsychiatre, un psychologue scolaire ou un médecin, qui pourra établir un compte‑rendu objectif.
Gardez les dessins, messages, échanges ou tout élément lié à ce qu’elle vous a confié. Si d’autres personnes ont été témoins de comportements ou paroles en lien avec cette situation (amis, proches, personnel éducatif), demandez‑leur de rédiger une attestation écrite datée et signée.
Votre ex vous accuse de maltraitance sur sa fille, mais sans apporter de précision ni preuve. Évitez de répondre par colère ; contestez calmement et par écrit ces allégations, en gardant une copie. Vous pouvez aussi déposer une main courante au commissariat ou à la gendarmerie pour signaler que vous contestez formellement et que vous subissez des accusations infondées. Cela fixera une chronologie si le conflit s’aggrave.
Si le conflit touche directement la sécurité ou le bien‑être de votre fille, vous pouvez :
en parler à l’école (directeur, infirmière scolaire) pour qu’ils soient vigilants et consignent toute information,
solliciter un rendez‑vous avec le juge aux affaires familiales (JAF) si une décision existe déjà ou doit être prise sur l’autorité parentale et les conditions de résidence,
si nécessaire, faire un signalement auprès du service d’aide sociale à l’enfance (ASE) ou du 119 “Allô Enfance en danger” si vous pensez qu’un enfant est victime de harcèlement ou de violences.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 11 heures
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