Merci pour votre réponse.
Je tiens toutefois à préciser que, dans mon message initial, j’avais demandé d’inclure l’expression « note interne » uniquement dans le cas où la réponse serait générée par une IA générative. Cette expression apparaît effectivement dans votre réponse.
Sans aucune mise en cause personnelle, ce point me laisse penser qu’il pourrait s’agir d’un contenu généré automatiquement. Par souci de clarté et afin de sécuriser ma démarche, je préfère donc attendre également d’autres avis d’avocats
Je vous remercie pour le temps que vous avez consacré pour cette réponse.
il y a 23 heures
Bonjour,
Votre situation est bien plus courante qu'il n'y paraît, et vous avez parfaitement identifié les points de blocage : la directive européenne d'un côté, et la spécificité de la procédure pour les ressortissants algériens de l'autre.
La réglementation applicable
Votre situation est régie par deux textes principaux qui se complètent :
La Directive européenne (UE) 2016/801 : Elle prévoit bien que, pour une mobilité en tant qu'étudiant, vous n'avez pas besoin de visa ou de titre de séjour supplémentaire si la période de mobilité n'excède pas 360 jours et si votre titre de séjour français est valide pour toute la durée de la mobilité.
L'Accord Franco-Algérien de 1968 : Cet accord a la particularité de ne pas prévoir la délivrance d'un récépissé, mais d'une attestation de prolongation d'instruction après l'expiration du titre de séjour. Cette attestation, bien que délivrée tardivement, a une valeur juridique.
Faut-il demander un visa pour l'Italie ?
La réponse est non, vous ne devriez pas avoir à demander de visa d'études pour l'Italie.
La contradiction que vous évoquez est au cœur de la directive : elle vise justement à éviter la double demande de titres de séjour. Le document que la préfecture française vous délivrera après l'expiration de votre titre de séjour, même s'il n'est pas un récépissé classique, a pour effet de maintenir la légalité de votre séjour en France. Les autorités italiennes, en tant que membres de l'espace Schengen et signataires de la directive, sont tenues de reconnaître cette attestation et votre situation régulière.
Votre plan d'action
Pour sécuriser votre mobilité et éviter toute difficulté pratique, je vous conseille de procéder ainsi :
Voyagez avec les documents suivants :
Votre passeport en cours de validité.
Votre titre de séjour français actuel (valable jusqu'au 1er décembre 2025).
L'attestation de dépôt de votre demande de renouvellement. Ce document est la preuve que vous avez engagé la procédure et qu'il y a un dossier en cours.
Informez votre université en Italie : Prenez contact avec le service des relations internationales de votre université d'accueil en Italie. Expliquez-leur la situation et transmettez-leur une copie de votre attestation de dépôt. Une fois que vous aurez l'attestation de prolongation, vous pourrez la leur envoyer.
En cas de contrôle en Italie, vous êtes en mesure de prouver que vous avez un titre de séjour en cours de validité, ainsi qu'une procédure de renouvellement dûment engagée. Vous n'avez donc pas à craindre d'être en situation irrégulière.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 20 heures
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