Bonjour Maitre,
Merci de votre réponse rapide.
J'ai parcouru l'article du CMF auquel vous faites référence, il semble que le fait de devoir revenir auprès de la banque concerne les débits anormaux opérés par la banque. Est-ce que l'arrêt des débits une situation couverte par cette situation?
Au-delà de l'arrêt des prélèvements, il s'agit surtout de l'intervention d'un tiers dans le contrat entre l'assurreur et l'assuré.
Dans notre cas, est-ce que le fait que l'assureur ait arrêté la police sur demande du délégataire et non de l'assuré peut être considéré comme un retrait abusif? Si l'assureur oppose le non-versement de primes, cet arrêt résulte de l'action de la banque qui a demandé l'arrêt de la police d'assurance.
Enfin, y a-t-il une voie à explorer en ce qui concerne une faute professionnelle du conseiller qui a demandé l'annulation de la police d'assurance si la banque ne peut produire de justificatif de demande d'annulation par mon père? Concernant ce dernier point, y a-t-il un texte de loi selon laquelle la banque a l'obligation de démontrer qu'elle a une demande écrites de mon père, plutôt que de me dire que "le conseiller n'a pu le faire qu'à la demande de mon père" sans vouloir me fournir d'autre justificatif?
Encore merci de votre aide.
il y a 6 ans
Re,
l'arrêt d'un paiement est une opération de paiement
la banque est responsable des actes de son préposé (dans l'exercice de ses fonctions)
Article L133-23
Lorsqu'un utilisateur de services de paiement nie avoir autorisé une opération de paiement qui a été exécutée, ou affirme que l'opération de paiement n'a pas été exécutée correctement, il incombe à son prestataire de services de paiement de prouver que l'opération en question a été authentifiée, dûment enregistrée et comptabilisée et qu'elle n'a pas été affectée par une déficience technique ou autre.
il y a 6 ans
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