Bonjour,
J'ai visité hier un appartement avec une agence à Paris.
A l'issue de la visite, je fais une offre au prix SANS conditions suspensives, prévoyant d'acheter cet appartement avec les fonds provenant de la vente de mon appartement actuel (signature acte authentique le 10 octobre).
L'agent me dit que je suis la 1ere à visiter le bien, qu'il a de nombreuses visites programmées l'après-midi et qu'il ne pourra pas revenir vers moi, avec la réponse de la propriétaire avant le milieu / fin de la semaine prochaine après avoir récolté les autres offres.
Je lui exprime ma surprise. Il me dit alors que le "mythe" de la 1ere offre faite au prix devant obligatoirement être présentée en premier à un propriétaire n'est qu'une lubie et que l'agent peut choisir au milieu des offres qui lui sont faites pendant une durée de commercialisation qu'il décide librement, celles qu'il choisit de présenter à son client : grosso modo, il choisit les offres qu'il veut présenter à son client, en fonction de critères qui lui sont propres et l'acheteur n'a rien à dire.
Si j'ai bien compris de la lecture de pas mal d'articles, que le vendeur a le droit de choisir qui achète son bien quand il passe par un intermédiaire (cela ne me choque d'ailleurs pas), je comprends moins comment un agent immobilier peut choisir les offres qu'il présentera à son client (risque de copinage, voire de vraie malhonnêteté) et me demande s'il a vraiment le droit de ne pas présenter une offre faite au prix le plus rapidement possible?
Cet appartement est vraiment bien et je souhaiterais que mon offre soit communiquée : Y a-t-il un code de l'immobilier qui régit ce type de situation? Quels arguments pourrais-je avancer pour accélérer le processus (et cela ne risque-t-il pas de me desservir)?
Plus largement, J'avoue que cela devient compliqué d'acheter un bien à Paris...
Dans 95% des cas, s'applique la règle du "1er arrivé, 1er servi" ce qui oblige les acheteurs à
- passer leur temps à courir dans tout Paris après avoir supplié les agents d'être la 1ère visite
- s'entendre dire "ah bah désolé, le bien a été vendu dès la 1ère visite"
Puis reste 5% des cas (je ne sais pas si cela représente 5%, mais c'est histoire de donner un chiffre) où des règles complètement différentes s'appliquent.
Personnellement, je trouve qu'on est déjà très règlementé sur tout en France, mais là, il y a un vide et dans ce vide, c'est l'acheteur qui est la chèvre (ou le dindon, ou le couillon si vous me permettez...).
Car s'il est vendeur / acheteur, il a toutes les attentions d'agents qui veulent faire entrer des biens à vendre dans un marché ultra tendu, mais l'acheteur qui n'est pas vendeur est littéralement l'otage du bon vouloir des agents immobiliers : c'est un peu gros quand même...
Merci d'avance de vos réponses,
Bien à vous,
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