Chère madame,
Selon la législation française, il est important de noter que les attestations doivent généralement être signées et comporter l'identité de la personne qui les rédige pour être considérées comme valables.
Cela signifie que, dans la plupart des cas, une attestation anonyme n'aura pas la même force probante qu'une attestation signée.
Cependant, il existe des exceptions dans certaines procédures où des témoignages anonymes peuvent être pris en compte, mais cela dépend du contexte et de la nature de l'affaire.
Par exemple, dans des affaires de harcèlement ou de discrimination, des témoignages anonymes peuvent parfois être acceptés pour protéger les témoins.
Dans votre situation, il serait préférable que votre collègue rédige une attestation signée, en précisant qu'elle craint des représailles.
Vous pourriez également envisager de lui suggérer de faire appel à un représentant du personnel ou à un syndicat qui pourrait l'aider à se protéger tout en témoignant.
Quant aux clients, il est peu probable qu'ils puissent fournir des attestations anonymes qui soient acceptées comme preuve dans une procédure formelle.
Ils pourraient cependant témoigner de manière informelle ou vous soutenir dans une discussion avec la direction, mais cela ne constituerait pas une preuve formelle.
Merci d’indiquer si j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert.