Je me permets de vous écrire afin de vous exposer ma situation personnelle et les circonstances qui m’ont conduit à être condamné à verser une somme que je ne suis actuellement pas en mesure de payer intégralement.
J’ai résidé à Clermont-Ferrand chez mon oncle, dont j’étais le tuteur, et qui souffrait de la maladie d’Alzheimer. Après son décès en 2018, j’ai continué à occuper son logement sans contrat de location en raison de ma situation irrégulière. Je payais néanmoins le loyer chaque mois, en main propre.
En juin 2019, j’ai quitté ce logement. C’est mon frère, également en situation irrégulière, qui l’a occupé après moi, lui aussi sans contrat. De mon côté, je me suis installé à Paris avec ma partenaire de PACS. Après un an de vie commune, elle a été diagnostiquée d’un cancer. Les traitements étaient lourds, et l’équipe médicale m’a vivement conseillé de rester à ses côtés pendant cette période difficile.
C’est dans ce contexte que je n’ai pas pu me présenter à l’audience au tribunal, bien que j’aie transmis tous les documents prouvant que j’avais quitté le logement depuis un an et demi. J’ai également fourni la copie d’un courrier recommandé de Monsieur Abaïdi, dans lequel il reconnaît que les loyers n’étaient plus payés depuis un an — ce qui est faux, puisque j'avais quitté le logement bien avant.
Seul mon avocat a pu se présenter à l’audience. À ma grande surprise, malgré toutes les preuves envoyées, un jugement a été rendu à mon encontre me condamnant à verser près de 5 000 euros.
Par la suite, l’état de santé de ma partenaire s’est aggravé. Elle a été admise en soins palliatifs. Elle a fait preuve d’un immense courage, mais malheureusement, elle est décédée en mars 2024. Comme elle ne bénéficiait pas d’une assurance, j’ai dû emprunter 3 343 euros à ma famille pour financer les frais des pompes funèbres.
Pendant les Jeux Olympiques, j’ai fait du bénévolat avec la Mairie de Paris, et j’ai reçu une attestation signée par Madame Hidalgo. Grâce à cette expérience, j’ai ensuite trouvé un emploi de deux mois et demi comme remplaçant du responsable technique dans une maison de retraite. Ce travail m’a permis de rembourser ma famille. Mon contrat s’est terminé en décembre 2024, et je suis resté sans emploi jusqu’en avril 2025, où j’ai travaillé de nouveau pendant un mois dans la même maison de retraite. Actuellement, je suis à nouveau sans emploi.
il y a 1 jour
Dans votre situation, il est important de noter que vous pouvez envisager de faire appel de la décision rendue à votre encontre, notamment si vous estimez que vous n'avez pas pu vous défendre correctement en raison de votre absence à l'audience. Selon l'article 455 du Code de procédure civile, toute décision de justice doit être motivée et prendre en compte les éléments présentés par les parties.
Si votre avocat a pu présenter des preuves de votre départ du logement et que vous avez fourni des documents attestant de votre situation, cela pourrait constituer des éléments à faire valoir dans le cadre d'un appel.
Il est également essentiel de vérifier si vous pouvez invoquer des exceptions, telles que l'exception d'inexécution, si vous pouvez prouver que vous n'étiez plus locataire au moment où les loyers étaient dus.
En vertu de l'article 1741 du Code civil, le contrat de louage se résout par le défaut respectif du bailleur et du preneur de remplir leurs engagements. Si vous pouvez prouver que vous n'occupiez plus le logement et que vous n'étiez donc pas redevable des loyers, cela pourrait renforcer votre position.
Enfin, vous pourriez également envisager de demander une remise de peine ou un échelonnement de la dette en raison de votre situation financière actuelle.
Cela peut être fait en présentant des preuves de votre situation économique, notamment votre chômage actuel et les dépenses liées aux soins de votre partenaire.
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