Bonjour,
L'assurance peut effectivement évaluer la perte de gains futurs en tenant compte de divers éléments, y compris le bulletin de carrière.
Cependant, cette évaluation doit respecter le principe de la réparation intégrale, qui stipule que la victime doit être replacée dans la situation où elle se serait trouvée sans l'accident, sans qu'il en résulte pour elle ni pertes ni profits.
En ce qui concerne le raisonnement de l'assurance, il est important de noter que le juge ne se limite pas à l'analyse de l'assurance.
Il doit examiner l'ensemble des éléments de preuve, y compris les revenus au moment de l'accident et les perspectives d'avenir de la victime. La jurisprudence a établi que la réparation doit se baser sur des éléments factuels et non sur des hypothèses.
Par exemple, dans le cadre de l'indemnisation, le juge peut se référer à des éléments tels que le revenu antérieur à l'accident, même si la carrière de la victime présente des interruptions.
Il est également pertinent de mentionner que le juge pourrait considérer comme discriminatoire une approche qui pénaliserait une victime en raison de son parcours professionnel antérieur, comme dans les exemples que vous avez cités.
Pour contre-argumenter, vous pourriez :
Mettre en avant le principe de la réparation intégrale, en insistant sur le fait que l'indemnisation doit refléter la situation réelle de votre époux au moment de l'accident.
Utiliser des références à la jurisprudence qui soutiennent votre position, notamment celles qui montrent que le juge prend en compte des situations similaires où des victimes ont été indemnisées sur la base de leurs revenus au moment de l'accident, indépendamment des interruptions antérieures.
Présenter des preuves de la viabilité de l'entreprise familiale, si possible, pour démontrer que votre époux aurait pu maintenir son revenu.
Il est préférable de vous faire assister par un avocat.
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