Bonjour
Oui, l’employeur a juridiquement la possibilité de résilier le CDI avant l’obtention de l’autorisation de travail, mais cela dépend de plusieurs paramètres essentiels détaillés sur la page que vous avez consultée :
Cas n°1 : le contrat contient une clause suspensive
C’est très fréquent pour les étrangers en attente de titre de travail.
Le contrat précise que sa validité est conditionnée à l’obtention de l’autorisation de travail.
Si l’administration la refuse ou ne répond pas dans le délai prévu, le contrat est caduc automatiquement, sans préavis ni indemnité.
Cas n°2 : le contrat ne contient pas de clause suspensive
Le contrat est valide, mais son exécution est suspendue jusqu’à l’obtention de l’autorisation.
Si l’employeur souhaite le rompre avant la réponse de l’administration, cela peut s’analyser comme un licenciement :
Il doit respecter la procédure (entretien préalable, notification…).
Le motif invoqué devra être réel et sérieux (exemple : refus administratif du titre, impossibilité légale d’embauche).
Cas particulier : période d’essai
Si votre contrat prévoit une période d’essai et que vous n’avez pas encore commencé à travailler, cette période n’a pas démarré.
L’employeur pourrait rompre librement, mais le motif ne doit pas être discriminatoire.
Un refus d’autorisation peut justifier la rupture, mais une décision anticipée sans motif valable pourrait être contestée.
✅ Ce que vous pouvez faire
Relisez attentivement votre contrat de travail, notamment les clauses relatives à l’autorisation de travail.
Si le contrat est dépourvu de clause suspensive, il est conseillé de consulter un avocat en droit du travail ou en droit des étrangers si l’employeur veut le rompre.
Bonne nouvelle : votre rémunération (36 000 €/an) est favorable à la validation d’un titre de séjour salarié ou passeport talent.
Je reste à votre disposition pour vous conseiller et vous assister.
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