Bonjour,
Une telle phrase constitue une menace de commettre des violences, adressée à une personne identifiable. Même si elle est formulée sous condition ("si votre fils..."), elle peut être punissable si elle est prise au sérieux par la victime et qu’elle engendre une crainte légitime.
En droit pénal, cela peut être qualifié de :
Menace de violences non suivie d’effet (article R. 623-1 du Code pénal, contravention de 1ère classe) si elle n’est pas accompagnée de condition ni réitérée.
Ou menace de crime ou délit (article 222-17 du Code pénal) si elle est jugée plus grave, surtout si elle est réitérée ou assortie de conditions sérieuses.
Le caractère conditionnel n'exclut pas la responsabilité pénale : tout dépend du contexte, du ton, de la répétition, et de la crainte engendrée chez la personne visée.
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