Bonjour
La situation de votre ami est particulièrement préoccupante car elle réunit deux éléments distincts mais graves aux yeux de la justice pénale : la possession de stupéfiants et les violences contre des agents des forces de l’ordre.
La possession de marijuana seule, selon les circonstances (quantité, antécédents, comportement), peut donner lieu à une amende forfaitaire ou à une condamnation plus sévère en cas de récidive.
En revanche, les coups portés à des gendarmes aggravent fortement la situation juridique.
En droit français, toute violence exercée contre une personne dépositaire de l’autorité publique constitue une infraction aggravée passible de plusieurs années de prison.
La peine dépendra de la gravité des blessures infligées aux gendarmes, du casier judiciaire de votre ami, et de son comportement pendant et après les faits (reconnaissance, coopération, regrets exprimés).
S’il s’agit d’une première infraction et que les blessures sont légères, il pourrait éventuellement bénéficier d’une peine aménageable. En revanche, si les gendarmes ont été blessés sérieusement ou s’il y a eu récidive, le procureur peut décider une comparution immédiate et une mise en détention provisoire dans l’attente du jugement.
Le risque d’incarcération est donc réel, surtout dans le contexte actuel où les violences contre les forces de l’ordre sont jugées avec sévérité.
Dans tous les cas, il est crucial que votre ami soit assisté rapidement par un avocat pénaliste. Ce dernier pourra défendre ses intérêts, évaluer la possibilité d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire, ou négocier une peine adaptée à sa situation personnelle.
Si votre ami n’a pas les moyens de rémunérer un avocat, il peut demander la désignation d’un avocat commis d’office, dès la garde à vue ou lors de la première présentation devant le juge.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 4 heures
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