Votre situation est délicate car elle repose sur une décision judiciaire déjà rendue par ordonnance pénale, mais avec un dysfonctionnement lors de l’audience initiale.
Voici les points essentiels à comprendre :
La suspension de permis commence normalement à la date où l'autorité compétente vous notifie officiellement la mesure et vous demande de remettre votre permis.
Si votre permis n’a jamais été saisi, la suspension n’a pas encore pris effet matériellement, mais elle est bien inscrite dans votre condamnation.
Vous restez donc sous le coup d'une décision de suspension, ce qui signifie que conduire pourrait constituer une infraction (conduite malgré une suspension) si les autorités considèrent que la décision est exécutoire dès réception de l'ordonnance.
Vous devez rapidement contacter le greffe du tribunal (ou l'OMP – Officier du Ministère Public) pour clarifier :
À quelle date la suspension prend officiellement effet dans votre dossier.
Où et quand vous devez déposer votre permis (souvent en préfecture ou directement au tribunal).
Le stage de sensibilisation à la sécurité routière :
Il se déroule généralement sur deux jours consécutifs (parfois en semaine, parfois le week-end selon les centres).
Vous recevez une convocation ou pouvez prendre l’initiative de réserver votre stage dans un centre agréé, après avoir payé l’amende si elle est liée à l’infraction.
Vous pouvez envisager une contestation limitée :
Un délai court (45 jours en général) est prévu après réception de l’ordonnance pénale pour former opposition et demander une audience classique.
Cela vous permettrait éventuellement de plaider votre situation (absence d’appel le jour de l’audience, préjudice causé par l’erreur du tribunal, impact professionnel de la suspension).
Tant que la situation n’est pas éclaircie officiellement, continuer à conduire comporte un risque réel de poursuite pour conduite sous suspension si la mesure est considérée comme active dès la notification.
il y a 20 heures
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