Bonjour Maître,
Je vous remercie pour votre réponse rapide et concise. Cependant, le monsieur sait où travaille la mère et l'université de sa fille. Il les contrôle de manière inquiétante et va les retrouver partout où elles iront.
Un exemple est que le père a été condamné pour violences conjugales et sur mineure mais il n'a tout de même pas servi à sa peine.
On a l'impression que toute solution lui mettrait en danger.
Dans l'attente de votre retour, je vous remercie.
il y a 1 jour
Bonjour,
La situation est effectivement grave et nécessite une **prise en charge renforcée**, car il s'agit d'un cas de violences graves avec **emprise et risque de représailles**.
1. **Demande de protection renforcée auprès du procureur ou du juge**
* Un **signalement immédiat** doit être fait auprès du procureur de la République pour risque grave de récidive.
* La **demande d’ordonnance de protection** peut inclure des mesures d’**éloignement forcé**, l’interdiction d’approcher leur domicile, lieu de travail ou d’étude, sous menace d’incarcération immédiate en cas de non-respect.
2. **Intervention du préfet et de la police**
* Dans des cas à haut risque, il est possible de demander une **protection policière temporaire** ou un **téléphone grave danger (TGD)**, fourni par le procureur, permettant une intervention rapide des forces de l’ordre.
3. **Relogement d’urgence confidentiel**
* Des associations spécialisées en violences graves peuvent proposer un **hébergement sécurisé et tenu secret**, même hors département, pour échapper à la surveillance du père.
* Les coordonnées (adresse, université, travail) peuvent aussi être **modifiées ou protégées administrativement** pour éviter que l’agresseur les retrouve.
4. **Réexamen judiciaire de sa condamnation**
* Si l’auteur n’a pas purgé sa peine, il est possible de saisir le procureur ou le juge d’application des peines pour demander l’**exécution immédiate** de la peine ou un **mandat d’arrêt**.
5. **Aide juridique et accompagnement**
* Associations à contacter **en urgence** :
* **3919** (numéro national)
* **France Victimes 116 006**
* **FNSF (Fédération Nationale Solidarité Femmes)** qui coordonne les mises à l’abri.
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Ces démarches doivent idéalement être faites avec l’aide d’un **avocat spécialisé en violences conjugales**, qui peut engager rapidement les procédures de protection et d’hébergement sécurisé.
Validez ma réponse si elle vous convient, afin que je puisse prioriser votre dossier et guider plus précisément les prochaines étapes.
Je vous remercie Maître pour votre assistance et vous souhaite une bonne journée.
il y a 23 heures
Je vous remercie Maître pour votre assistance et vous souhaite une bonne journée.
il y a 23 heures
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