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il y a 14 heures
Bonjour,
Je suis désolé d’apprendre que vous ayez eu à traverser une telle épreuve lors d’un moment aussi douloureux. Il est tout à fait normal de se sentir blessée et en colère face à de tels propos, d'autant plus que vous avez géré cette situation avec dignité en ne réagissant pas sur le moment.
Vous avez tout à fait raison de vous interroger sur vos droits. Voici les principes juridiques qui s'appliquent à ce genre de situation.
La qualification juridique des propos
Les propos du maître de cérémonie, tenus en public devant une assemblée et alléguant un fait précis ("Ayant été mis à la porte par son ex-conjointe"), qui est de surcroît inexact, tombent sous le coup de la diffamation.
La diffamation est l'allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne.
Le fait qu'elle ait été prononcée au cours d'une cérémonie funéraire, même si c'est un cadre privé, la rend publique car elle a été entendue par de nombreuses personnes.
Le caractère inexact et public des propos peut donc être considéré comme une diffamation.
Vos droits et les actions possibles
En droit, vous avez le droit de défendre votre honneur. Les actions possibles sont :
L'action civile en dommages-intérêts : Vous pouvez saisir le tribunal pour demander une indemnisation pour le préjudice moral subi. Vous devrez prouver que les propos ont été tenus, qu'ils étaient faux et qu'ils vous ont causé un dommage. Le témoignage des membres de la famille qui se sont montrés soutenants pourrait être utile.
La plainte pénale : Vous pourriez déposer une plainte pour diffamation. C'est une procédure plus lourde mais qui peut aboutir à une condamnation de la personne qui a tenu les propos.
Le choix de l'action
Compte tenu de votre souhait de ne pas envenimer la situation avec les parents, vous pourriez avoir plusieurs approches :
L'approche non-juridique : Demander à l'un des proches qui vous a soutenue de s'adresser au maître de cérémonie pour obtenir des excuses ou une rectification.
L'approche juridique modérée : Envoyer une lettre recommandée au maître de cérémonie pour l'informer que ses propos constituent une diffamation et demander des excuses écrites, sans pour autant entamer une procédure.
Le plus important est que vous sachiez que vous avez été victime d'une injustice. Vous avez le droit de défendre votre honneur, même si vous décidez de ne pas poursuivre. La loi est de votre côté sur ce point.
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il y a 10 heures
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