Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
il y a 1 jour
Cher monsieur,
Votre situation est très précise et il est essentiel de bien comprendre les clauses de votre promesse de vente. Je vais tenter de clarifier la situation juridique.
Analyse des deux clauses
L'indemnité d'immobilisation de 20 000 € (page 23) :
Cette clause stipule que les 20 000 € versés ne sont pas des arrhes, mais le prix de l'immobilisation de votre maison.
Cela signifie que si les acquéreurs se rétractent, vous avez le droit de conserver cette somme.
La clause exclut l'application de l'article 1590 du Code civil, qui est relatif aux arrhes. Cela est une bonne chose pour vous car cela confirme que vous gardez la somme.
La clause pénale (page 24) :
La clause pénale est une clause du contrat qui permet de fixer à l'avance le montant de l'indemnisation que devra payer la partie qui ne respecte pas ses engagements.
Si cette clause vous permet de réclamer une indemnité supplémentaire de 20 000 € en cas de non-réalisation de la vente, elle pourrait s'ajouter à l'indemnité d'immobilisation.
La contradiction apparente
La contradiction n'est qu'apparente. Dans ce type de contrat, les deux clauses peuvent coexister.
L'indemnité d'immobilisation est la somme que l'acquéreur verse pour réserver le bien. Si la vente ne se fait pas de sa faute, vous la conservez. C'est une indemnité pour l'opportunité manquée de vendre à quelqu'un d'autre.
La clause pénale est une sanction pour l'inexécution du contrat. Elle vise à vous indemniser des préjudices réels que vous avez subis (frais de notaire perdus, frais d'agences pour la nouvelle maison, temps perdu, etc.).
La question est de savoir si la clause pénale est cumulable avec l'indemnité d'immobilisation. Dans la plupart des cas, oui, ces deux clauses sont cumulables si le contrat le prévoit expressément.
Le fait que la clause pénale vous donne l'opportunité de poursuivre pour une indemnisation "en addition" est un élément très fort en votre faveur.
Les chances de succès de votre action
Vos chances de succès sont élevées pour les raisons suivantes :
Le mensonge des acquéreurs : Le fait qu'ils vous aient menti sur leur capacité à acheter sans vendre leur propre maison est une preuve de leur mauvaise foi.
La clause pénale : La présence de cette clause, qui vous permet de réclamer une somme supplémentaire, est un argument juridique puissant.
Les préjudices subis : Vous pouvez justifier de préjudices réels (perte de temps, frais d'agence et de notaire pour la nouvelle maison, opportunité de vente manquée).
Les prochaines étapes
Contactez votre notaire : C'est la personne la mieux placée pour vous conseiller. C'est lui qui a rédigé la promesse de vente, il saura donc comment interpréter les clauses et quelle est la meilleure marche à suivre.
Utilisez votre assurance juridique : C'est exactement pour ce genre de situation que cette assurance est utile. Contactez-la pour qu'elle vous prenne en charge. Elle pourra vous recommander un avocat pour défendre vos intérêts.
Saisir la justice : Si les acquéreurs refusent de payer l'indemnité supplémentaire, vous devrez saisir le tribunal de grande instance. Votre avocat s'en chargera.
En résumé, il n'y a pas de contradiction entre les deux clauses. Elles peuvent se cumuler si le contrat le prévoit. Le fait que la clause pénale mentionne une somme "en addition" à la première est un élément très fort qui vous donne de bonnes chances de succès.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 22 heures
Cliquez ici pour ajouter un commentaire