Les coûts d'un droit de passage conventionnel se décomposent en deux parties distinctes : les frais de notaire et l'indemnité à verser au voisin. Il est essentiel de bien comprendre la différence.
 1. Les frais de notaire
 L'établissement d'un droit de passage conventionnel par acte notarié est indispensable pour que cette servitude soit officielle et opposable aux futurs propriétaires des terrains. Les frais de notaire pour cet acte sont réglementés, mais peuvent varier selon la complexité du dossier.
 Montant indicatif : En général, il faut prévoir un coût entre 800 et 1 500 euros.
 Détail des frais : Ce montant se compose de plusieurs éléments :
 Les émoluments du notaire (ses honoraires pour la rédaction de l'acte).
 Les droits d'enregistrement et les frais de publication au service de la publicité foncière.
 Les débours (frais avancés par le notaire pour le compte du client).
 Qui paie ? Sauf accord contraire, c'est à la personne qui bénéficie du droit de passage (le propriétaire du fonds enclavé) de prendre en charge l'intégralité de ces frais.
 2. L'indemnité pour la gêne occasionnée
 Cette indemnité est un dédommagement que vous versez au propriétaire du terrain traversé. Son montant est entièrement libre et doit être fixé d'un commun accord entre vous et votre voisin.
 Principes de calcul : Le Code civil ne donne pas de formule de calcul précise. Le montant doit être "proportionné au dommage que [le passage] peut occasionner". Ce "dommage" peut prendre en compte plusieurs éléments :
 La perte de valeur du terrain liée à la servitude.
 La superficie de la portion de terrain utilisée pour le passage.
 Les nuisances générées par le passage (bruit, perte de tranquillité).
 Les dommages matériels (par exemple, si des arbres doivent être coupés).
 Quel montant ? Il n'y a pas de montant standard. L'indemnité peut aller d'une somme symbolique (par exemple, un euro) si la gêne est minime, à un montant plus important si le passage est fréquent, bruyant, ou qu'il utilise une large portion de terrain.
 Négociation : C'est une négociation amiable entre vous et votre voisin. Vous pouvez vous baser sur une estimation de la valeur de la parcelle concernée ou de la moins-value occasionnée. Si vous n'arrivez pas à un accord, il faudra saisir le tribunal, qui fixera alors le montant de l'indemnité.
 En résumé
 Il est difficile de vous donner un chiffre précis, car chaque cas est unique. La meilleure approche est de :
 Contacter un notaire pour obtenir un devis précis sur le coût de l'acte.
 Discuter avec votre voisin pour trouver un montant d'indemnité qui convient aux deux parties, en vous basant sur la gêne réelle occasionnée.
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 Bonjour,
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 Bien à vous
il y a 2 mois