Bonjour
En copropriété, les frais de mise en demeure peuvent être imputés au copropriétaire débiteur, mais uniquement dans les conditions prévues par l’article 10‑1 de la loi du 10 juillet 1965 et par le contrat type de syndic. La première lettre de relance simple ne peut pas être facturée, mais la mise en demeure (souvent en recommandé) peut l’être, à un tarif libre, si elle est justifiée.
Dans votre cas, si vous estimez que ces frais sont indus — par exemple parce que le retard de paiement résulte d’une erreur du syndic (perte de chèque, lenteur pour fournir la lettre de désistement) — vous pouvez :
Demander par écrit au syndic, en recommandé avec AR, la suppression de cette ligne, en exposant les faits et en joignant vos preuves (copie du chèque, échanges, dates).
Saisir le conseil syndical pour qu’il appuie votre demande et vérifie la conformité de la facturation.
Recourir au médiateur de la consommation du syndic si le litige persiste.
En dernier recours, contester devant le tribunal judiciaire (ancien tribunal d’instance), qui pourra ordonner la suppression si les frais ne sont pas justifiés.
Si vous vendez votre appartement avec ce débit toujours inscrit, le notaire demandera un état daté au syndic. Ce document mentionne toutes les sommes dues par le copropriétaire. Le notaire retiendra alors le montant sur le prix de vente pour le reverser au syndic. Autrement dit, si le litige n’est pas réglé avant la vente, vous risquez de voir cette somme prélevée automatiquement.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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