Bonjour,
La transmission de la nationalité française suit le principe du droit du sang, mais les modalités varient selon le degré de parenté et les circonstances particulières de chaque situation familiale.
Un descendant peut bénéficier de la nationalité française d’un ascendant français uniquement dans certaines conditions précises :
Transmission par filiation directe (droit du sang) : Si l’un des parents (père ou mère) est français au moment de la naissance de l’enfant, l’enfant est français de plein droit, même s’il est né à l’étranger et quel que soit son lieu de résidence. Cette règle s’applique également pour une adoption plénière. Il ne suffit pas qu’un grand-parent ou autre ancêtre soit français : la nationalité française n’est pas transmise indéfiniment à tous les descendants, seulement en ligne directe parent-enfant.
Perte possible par désuétude : Si la famille a perdu tout lien matériel ou administratif avec la France sur plusieurs générations (plus de 50 ans d’établissement à l’étranger sans possession d’état de Français, ni démarches officielles), la nationalité française peut être considérée comme perdue « par désuétude » et ne peut alors plus être revendiquée, même par des descendants.
Procédure de demande : Pour revendiquer la nationalité française par filiation, le descendant doit justifier formellement de la qualité de Français du parent (acte de naissance, certificat de nationalité française, etc.) et faire la démarche devant le tribunal judiciaire compétent ou l’administration.
Descendance indirecte (grand-parent, arrière-grand-parent) : Il n’existe pas de transmission automatique de la nationalité au-delà du lien parent-enfant, sauf dans des cas très encadrés et spécifiques (par exemple, par procédure de naturalisation pour ascendant âgé résidant en France depuis 25 ans, etc.), mais jamais pour un descendant vivant à l’étranger qui n’a jamais eu de lien administratif avec la France.
En résumé : Un descendant peut revendiquer la nationalité française si l’un de ses parents est ou était Français, mais pas simplement sur la base d’un ancêtre plus éloigné, sauf à pouvoir prouver la possession d’état de Français et une continuité concrète du lien avec la France.
Merci d'indiquer que j'ai répondu à votre question.
Cordialement.
il y a 4 heures
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