Bonjour,
Votre situation est très sérieuse. La réponse à votre question est non, il n'est pas trop tard, mais le délai est extrêmement court.
Le délai de prescription pour la diffamation
En droit français, la diffamation est soumise à un délai de prescription très court de trois mois. Ce délai commence à courir à partir de la date à laquelle la diffamation a été rendue publique ou portée à votre connaissance.
Date de votre prise de connaissance : 13 juin 2025.
Date de fin du délai : 13 septembre 2025.
Vous êtes donc encore dans les délais pour agir, mais vous n'avez que quelques jours pour déposer votre plainte.
La force de votre dossier
Votre cas pour diffamation est particulièrement solide pour deux raisons :
L'accusation est manifestement diffamatoire : Accuser une personne d'avoir "proféré des menaces" est une atteinte à son honneur et à sa réputation.
L'absence de preuve : L'aveu officiel de la préfecture, qui a admis ne disposer d'aucun support matériel pour fonder son accusation, est un élément de preuve exceptionnel et irréfutable. Il sera extrêmement difficile pour la préfecture de se défendre en justifiant la véracité de ses propos.
La procédure à suivre en urgence
Contactez un avocat immédiatement : Il est absolument indispensable que vous preniez contact dès aujourd'hui avec un avocat spécialisé en droit pénal ou en droit de la presse. Il n'y a pas de temps à perdre. Il vous conseillera sur la meilleure stratégie (plainte simple, plainte avec constitution de partie civile, ou citation directe).
Rassemblez tous les documents : Préparez tous les documents nécessaires :
Le courrier du préfet daté du 2 mai 2025.
L'e-mail du collaborateur du député daté du 13 juin 2025, prouvant la date à laquelle vous avez eu connaissance de la diffamation.
Le courrier officiel de la préfecture reconnaissant l'absence de support matériel.
Dépôt de la plainte : L'avocat pourra vous aider à rédiger une plainte détaillée adressée au Procureur de la République.
Ne tardez plus, chaque jour compte. L'argument de la diffamation est d'autant plus fort que vous avez une procédure de titre de séjour en cours : les propos du préfet ont clairement pour but de nuire à votre situation administrative.
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Mustapha2 #Numéro de téléphone# 5. |
Maître
Je vous remercie
Cordialement
il y a 22 heures
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