Bonjour,
La notion de centre des intérêts vitaux n'est pas prévue par le droit interne, mais par le modèle ocde des conventions fiscales.
Il renvoie à la notion des liens personnels les plus étroits, qui peuvent être prouvés par tout moyen. Donc, tous documents utiles peuvent servir à cette démonstration.
Si c'est pas suffisamment déterminable (ce qui pourrait éventuellement être la thèse de votre pays d'origine), les conventions fiscales prévoient généralement une clause prévoyant de rechercher subsidiairement un autre critère.
Vous aurez compris que la notion de centre des intérêts vitaux est sujette à appréciation, selon ce qui arrange l'administration fiscale.
Dans votre cas, il est probable que l'administration française l'attribue a la France. Pour autant, il n'est pas exclu que votre pays d'origine soutienne l'inverse.
Des conflits d'interprétation entre les deux Etats sont malheureusement possibles. Lorsqu'ils surviennent, ils sont censés être résolus diplomatiquement par voie de procédure amiable entre les Etat, ce qui peut aboutir, ou non; et même lorsque cela aboutit, il n'y a aucune garantie que le résultat vous convienne.
L'idéal est donc d'éviter si possible d'entrer dans ce débat avec votre pays d'origine, car il est manifeste que l'administration fiscale française ne lâchera pas l'imposition de vos revenus dans votre cas.
S'agissant de vos éventuels revenus immobiliers hors de France, ils doivent bien entendu être déclarés dans leur pays d'origine. En France, la double imposition est typiquement éliminée par un crédit d'impôt égal à l'impôt français sur ce type de revenu.
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il y a 3 jours
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