Bonjour,
⚠️ Lorsque l'on fait appel d'un jugement rendu par le juge aux affaires familiales, cet appel n'est en principe pas suspensif : tant qu'aucune décision contraire n'a été prise, les modalités fixées par le jugement (droit de visite et d'hébergement) continuent de s'appliquer. La procédure d'appel peut durer plusieurs mois. Votre avocate pourra déposer, si nécessaire, une demande de suspension de l'exécution provisoire devant le premier président de la cour d'appel ou saisir à nouveau le juge aux affaires familiales en cas d'éléments nouveaux.
📍 Si vous craignez un danger pour votre enfant du fait de violences ou d'attouchements présumés, il est essentiel de signaler les faits au procureur de la République et de déposer plainte, comme vous l'envisagez, et de solliciter une mesure de protection (ordonnance de protection, retrait ou encadrement du droit de visite). Un signalement auprès de l'aide sociale à l'enfance ou du juge des enfants peut également être envisagé. Le non-respect d'un jugement sans autorisation peut entraîner des poursuites pour non représentation d'enfant ; il convient donc d'obtenir une modification ou suspension officielle avant d'empêcher les contacts.
✅ La déchéance de l'autorité parentale ne peut être prononcée que par un tribunal dans des situations très graves. Un avocat spécialisé en droit de la famille pourra vous accompagner pour évaluer votre situation et engager les démarches appropriées afin de protéger votre fils.
Merci de confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le BOUTON VERT svp.
Bon courage !
Cordialement,
Me KAYEMBE
Avocat au Barreau de Paris
il y a 2 semaines
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus