Bonjour Lilou,
Je comprends votre inquiétude. En droit français, un bien acquis par votre fille avec des fonds provenant d'un héritage ou d'une assurance-décès entre dans son patrimoine propre. Sauf clause de retour dans l'acte de donation ou condition expresse prévoyant que le bien revienne à la famille d'origine, il n'existe pas de "succession anomale" permettant de l'extraire de sa succession simplement parce qu'il a été financé avec l'héritage de son père biologique ⚠️.
Après son adoption, votre fille est devenue héritière de son père adoptif et réciproquement. À son décès, sa maison fait partie de sa succession, à partager entre ses héritiers légaux (conjoint, enfants adoptifs) selon les règles du Code civil. Les soeurs biologiques ne peuvent revendiquer un droit de retour que s'il existe une clause de retour conventionnel ou si le bien a fait l'objet d'un apport en nature dans une donation ; à défaut, il reste dans la masse successorale 📌.
Compte tenu de la complexité (fonds propres, adoption, droit de retour...), il est indispensable de faire examiner les actes (vente, succession du père, adoption) par un notaire ou un avocat spécialisé en successions afin de préserver vos droits. Cette réponse est générale ; un professionnel pourra vous accompagner et défendre vos intérêts ✅.
Merci de confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le BOUTON VERT svp.
Bon courage !
Cordialement,
Me KAYEMBE
Avocat au Barreau de Paris
Merci pour votre réponse qui n est pas celle que j esperais mais qui confirme celle du notaire qui est chargé de la succession.🙏
il y a 11 jours
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