Une plainte pour abus

Sujet initié par Zouzou06, il y a 6 ans - 4663 vues

Samedi 13 octobre,
Bonjour,

Je vous écris afin d’en savoir un peu plus sur mes droits et les cadres légaux.
Je fréquente un homme depuis 5 mois, il était sous CR par les stup de l’évêché à Marseille. Mercredi 10/10 à 6h une perquisition a eu lieu chez lui et quelques uns de ses amis mais monsieur n’était pas là. Moi j’habite à cagnes sur mer je me suis absenté de chez moi de mercredi matin à jeudi au alentour de 15h. Je n’étais pas encore au courant puis en rentrant j'apprends que je suis recherché depuis la veille par des hommes cagoulés j’arrive chez moi la porte de mon appartement est troué et il y avait des clous afin de ne pas pouvoir y rentrer, ils ont dit à la propriétaire qu’il y avait du bruit chez moi et la clef derrière la porte... ils ont forcé au bélier et bien sur chez moi personne, pas de clefs, fenêtre fermé de l’intérieur tout était propre et rangé des voisins en sont témoin. Ça s’est passé mercredi au alentour de 20h.

Jeudi 11/10 15h30 je me rend à la police municipale qui n’est au courant de rien, ils contactent la police nationale qui leur dit que ça ne les regarde pas. Énervée je me rend à la police nationale je pousse la voix contre un policier qui avait l’air d’être au courant a cause de son comportement et aussi j’ai pu remarqué qu’il était gradé. Après avoir insisté je lui dis que je veux porter plainte contre la police pour ma porte il rit et me dit de patienter.
A 16h45 je suis placé en garde à vue par un genre de civil qui m’a dit être au courant de tout et d’avoir été présent à la perquisition. Je devais attendre les personnes de Marseille il m’apprend que je suis impliqué sur une enquête de trafic de stupéfiants je me retrouve perdu et surtout que mon copain a un restaurant qui marchait bien et aucune preuve n’a été retrouvé..
J’ai jamais eu de gros problèmes avec la justice, ça allait être ma première garde à vue. A 21h les personnes de Marseille arrivent (j’habite à 1h40 de Marseille) et me ramènent à Marseille on arrive à 23h puis audition jusqu’à minuit et demi, jusque là tout va bien. Ils font leur travaille ils pensaient que je savais ou il était j’ai donné ma version des faits.

Arrivée en cellule de l’évêché je suis calme car je sais que je ne risque rien et que je vais sortir dans moins de 4 jours. Puis je commence a voir des rats des cafards et le cauchemar a commencé ! De environ 1h du matin jusqu’à 8h j’ai senti une torture psychologique énorme je criait et j’ai une voix forte je pleurais debout sur le petit matelas je faisais signe à la caméra et personne n’est venu, certains prisonniers me disait de me taire.. J’ai du fermé les yeux à peine 2h j’ai passé le reste du temps à attendre que le soleil se lève, il y avait une fenêtre ouverte en face de moi j’avais très froid. Dans ma cellule il y avait des toilettes ce qui a favorisé la présence des rats j’avais un plat de couscous qui sentait aussi top pour les cafards. Moi je prend vraiment ça pour une pression psychologique on m’a ignoré alors que je voulais au moins changer de cellule sans les toilette pour ne plus voir de rats sortir du trou des wc « à la turc « et surtout qu’on m’enlève le plat de nourriture que je n’ai même pas touché, d’ailleurs pendant plus de 24h j’ai rien mangé, de mercredi soir à vendredi après midi.
Après mon interrogatoire de 8h du matin en pleure et tellement fatiguée ils m’ont gardé dans une cellule près des policiers et qui ne sentait pas tellement mauvais comparé à où j’avais passé la nuit... je leur dit qu’à 14h je veux un avocat s’il ne me relâche pas ce jour, vendredi 11/10 (ce qui ne m’avait vraiment pas semblé nécessaire la veille). J’ai été relâché vers 11h30 j’ai du me débrouiller pour rentrer à cagnes me débrouiller pour ma porte j’ai tout dévissé et me suis débrouillé pour qu’elle se referme j’ai caché les trous avec un grand sac cabas...
cette nuit j’ai eu du mal à dormir j’ai beaucoup pensé à ma précédente nuit. Aujourd’hui j’apprends que les réparations de ma porte vont s’élever à minimum 1500e ! Mur fissuré, remplacement de porte, de serrure, main d’œuvre...
Cette histoire me coûte de l’argent car j’ai acheté une voiture en 2 fois à un ami de mon copain (2 x 1000€), j’ai déjà donné 1000e il y a un mois et j’ai redonné 1000e mardi 9/10 a mon copain donc la dernière fois que je l’ai vu. Informations vérifiables par les enquêteurs grâce aux écoutes et je leur ai dit mais ça a été ignoré car la seule chose qu’ils ont trouvé à son domicile c’est 1800€...
Aujourd’hui personne n’est en garde à vue tout le monde a été relâché et mon copain est en fuite... Notre relation n’etait pas sérieuse et les enquêteurs le savent.

Conclusion j’ai 3 questions :

- Quels sont mes droits pour la pression morale que j’ai subis et que je ressens encore ?
- Quels sont mes droits de remboursement pour ma porte d’entrée ?
- Mes droits pour récupérer l’argent de ma voiture ou qu’ils soient donné au jeune homme qui n’a rien à voir avec l’enquête ?

Respectueusement et en vous remerciant d’avance pour votre réponse.