En effet, suite à mon déménagement debut 2018, il a été convenu que j'avais la garde de mes 2 fils. Le père a un droit de visite et d'hébergement la moitié des vacances de pâques, toussant et noël et la totalité des vacances de février et avril, et 1 week end par mois les mois ou il n'y a pas de vacances scolaires (week end intermédiaires).
Jusque là tous les frais des trajets étaient à ma charge du fait de mon éloignement. J'étais précédemment à Bordeaux. Mon concubin lui travail sur Paris, paye son logement et je réside à Olivet avec mes fils.
En Août dernier, le père n'a pas respecté son droit de visite sur sa période, j'ai donc du trouver une solution pour la garde et centre de loisirs de mes fils. (nous avions une autre procédure pour laquelle il a été condamné à me rembourser la somme de 2000€ pour un prêt d'argent - si je n'annulais pas cette condamnation du tribunal, il ne prenait pas ses enfants ...). Le motif pour ne pas avoir pris ses enfants était le suivant: pbm financiers. Or, en avril 2018 il a pu partir en voyage aux antilles avec sa compagne, en concert sur paris, et même quelques week end dans les gorges du Verdon sur le temps du mois d’août ou il devait avoir ses enfants initialement.
J'ai donc saisi le JAF des affaires familiale demandant l'autorité parentale exclusive, une revalorisation de la pension et que les week end intermédiaires soient à la charge de Monsieur.
Le jugement a été rendu fin 2018: l'autorité parentale reste partagée, la pension n'a pas été revalorisée bien qu'il ai été reconnu que Monsieur vivait avec sa compagne et partageaient donc les frais, et les week end intermédiaires sont maintenant à la charge de Monsieur.
J'ai donc reçu de la part de l'avocate de Monsieur, l'acquiescement du jugement mi-janvier 2019 confirmant qu'il acceptait le jugement rendu. Le 23/01 à la suite d'un mail pour l'organisation des week end intermédiaires, il m'informe qu'après réflexion il ne pourra pas prendre ses fils pour des raisons financière, de fatigue et d'intendance. Sujet qui n'a jusqu'alors jamais été évoqué quand l'ensemble des trajets étaient à ma charge, mais qui apparaît lorsque cette charge s'ajoute pour monsieur, et qui lorsque cette demande a été proposée devant le JAF, monsieur ne s'y est jamais opposé.
Il tente par la même occasion de gérer cette situation à l'amiable afin d'apaiser les tensions. Je reste septique quant à cette volonté d'apaiser mais le fait dans l’Intérêt de mes fils, en leur expliquant qu'il n'iront chez leur père que pendant les vacances et pas les week end intermédiaires. L’aine est déçu, le plus jeune le suit, à juste titre l’aîné fait remarqué qu'il aurait voulu que son père le voit à son activité le samedi et le plus jeune également.
Par la suite, je lui demande son accord pour que l'on signe un mandat d'éducation quotidienne en vue d'une mutation de mon concubin. Afin qu'il puisse lorsqu'il rentre à minima sur ses jours de repos, prendre en charge les enfants pour médecin, école, ou éventuelle urgence médicale, sans que cela ne puisse compromettre la santé de nos enfants. Sa réponse a été claire: NON. Mais pourquoi, tu es en déplacement avec ton travail? Il peut très bien le faire sans avoir ce mandat.
A ce jour, je souhaitais que les tensions soient apaisées et ainsi avancer sereinement pour le bien de mes fils, jusqu'à ce que l'on m'informe que monsieur profite actuellement de vacances à Bali avec sa compagne (enceinte de 2-3 mois probablement - d'où la volonté d'apaiser les tensions je suppose).
Je suis scandalisée par un tel comportement. Ne pas prendre ses enfants les week end intermédiaires parce que financièrement il ne peut pas (mais vit avec sa compagne qui travaille, tout comme mon concubin qui travaille également mais ne vit pas avec nous), mais peut partir à peine quelques semaines après son annonce de renonciation aux week end intermédiaires. Mon fil aîné est tjs dans l'attente de sa "chambre de rêve" comme évoqué par son père, avec télé et d'un lit, il dormait jusqu'à présent sur un matelas et dernièrement sur un lit superposé avec son frère.
Je ne sais pas dans quelle mesure je peux obtenir gain de cause pour l'autorité parentale et faire revaloriser la pension dans la mesure où les difficultés financières évoquées par monsieur pour payer des trajet pou ses enfants, ne l’empêchent pas de partir en voyage avec sa compagne. Pour moi cela équivaut à un désintérêt de ses enfants.
Je ne souhaite en aucun cas priver mes enfants de voir leur père, mais plus le temps passe et plus je m'aperçois qu'il peut être nocif pour ses fils. Il ne respecte pas ce qu'il peut leur dire, l'aîné est systématiquement déçu d'apprendre que leur père profite de voyage sans eux, et va évidemment se sentir trahi par son père lorsqu'il apprendra l'arrivée d'un nouvel enfant (il m'en avait déjà fait part: si un jour papa a un autre enfants, ca sera pire, déjà qu'il s'occupe pas de nous et il préfère partir en vacances en amoureux ...").
Quels sont mes moyens d'action, notamment sur le fait qu'il n'applique pas le jugement défini pour les week-end intermédiaires?
Cliquez ici pour répondre