cette loi VIGNAL apporte une certaine souplesse et liberté au citoyen quant au choix du nom du requérant qui ne souhaite plus porter par exemple uniquement le nom du père (pour de multiples raisons personnelles relatives à son vécu) et qui veut accoler et/ou substituer le nom de sa mère, un choix qui devient ensuite définitif à l'état civil (après un mois de réflexion) et qui devient transmissible à sa filiation, sans toutefois changer la vraie filiation du requérant qui conserve sur l'acte de naissance les noms de ses deux géniteurs. (Le nouveau nom vient en mention marginale de l'acte).
L'autre catégorie des demandeurs (environ 1500 requérants par an) n'est cependant pas prévue par cette réforme de l'Etat civil votée par les députés LREM le 02/03/2022:
ce sont par exemples les citoyens qui portent un nom péjoratif ou ridicule de leurs deux parents (c’est rare mais cela existe)
qui portent un pseudo artistique dans leur profession pour préserver leur vie privée mais qui souhaitent à un moment donné l'officialiser pour le transmettre,
les binationaux ou les étrangers vivant en France qui veulent franciser leur nom donc solliciter un nouveau nom pour une meilleure intégration.
les enfants nés sous X, adoptés et qui veulent reprendre le nom de leur parent biologique après l’avoir retrouvé,
les déchéances parentales pour motif de condamnation du père ou de la mère (ou des deux),
les homonymes avec une affaire criminelle ou lorsqu’un citoyen ne peut plus porter les noms de ses parents car les noms du père et de la mère lui font grief et renvoient chacun à deux affaires criminelles distinctes et médiatisées (avec un lien de parenté), qu’est-ce qu’on fait ? la situation se complique singulièrement lorsque tous les noms des ascendants du requérant renvoient tous à une affaire criminelle en homonyme (...)
il y a 2 ans
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