Bonjour,
Le fait d'allaiter ne protège pas en soi d'une mesure de licenciement.
Il convient de se référer aux règles de protection de la salariée enceinte et post-grossesse qui sont les suivantes :
Aucun employeur ne peut rompre le contrat de travail d'une salariée en congé de maternité, qu'elle use ou non de ce droit, ou en congés payés pris immédiatement après ce congé maternité.
De même, elle ne peut pas être licenciée pendant les 10 semaines suivant l'expiration de ces périodes. Toutefois, l'employeur peut rompre le contrat s'il justifie d'une faute grave de l'intéressée, non liée à l'état de grossesse, ou de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à la grossesse ou à l'accouchement (C. trav. art. L 1225-4).
Passé ces périodes de protection, la salariée, même si elle allaite, peut faire l'objet d'un licenciement, comme tout salarié.
Toutefois, son licenciement ne peut pas être motivé par le fait qu'elle allaite au travail, cela serait discriminatoire.
Si cela a répondu à votre question, merci d'indiquer que la question est résolue.
Cordialement,
il y a 1 an
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