Je tiens aussi à préciser que, depuis un moment, il ne communique plus du tout. J’ai envoyé plusieurs e-mails, une lettre recommandée, et je n’ai aucun retour. Je continue à écrire, mais ça reste sans réponse, donc je parle dans le vide.
J’ai même fait la démarche de contacter une médiatrice familiale pour essayer d’avoir un échange neutre. Elle a tenté de le joindre aussi, mais il n’a jamais répondu non plus.
Pendant tout ce temps, j’ai attendu, et en parallèle, j’ai fait ma part : j’ai organisé les vacances des enfants en fonction de leurs besoins. Ce sont des enfants avec un handicap sévère, donc je ne peux pas me permettre d’attendre à la dernière minute qu’il se décide. J’ai dû prévoir leurs activités, séjours, visites en famille, etc. Ça demande une organisation en amont, des délais, et aussi des conditions adaptées.
Je rappelle que quand j’organise mes vacances, les enfants sont avec moi, je les inclus dans tout ce que je fais. Ce n’est pas quelque chose que je fais à la dernière minute, encore moins sans coordination.
Donc à ce jour, j’ai réservé le mois d’août, et je lui ai proposé de choisir une semaine en juillet, puisque je ne pars pas à ce moment-là. J’ai respecté le préavis de deux mois prévu dans le jugement. Lui était parfaitement au courant de ce préavis depuis l’audience du 6 février 2025, puisqu’il a été demandé par les deux avocats et validé par le juge.jugement reçu le 9mai
S’il revient au dernier moment pour me dire qu’il veut prendre une semaine en août, alors que je l’ai relancé à plusieurs reprises sans aucune réponse, je suis dans mon droit de refuser. Le jugement est clair, et j’ai respecté ma part. C’est dans l’intérêt des enfants que les choses soient claires, anticipées et respectées.
Et concernant la demande pour le juge pour ses vacances là ça va être trop tard mais ça sera pour les vacances prochaine. Cependant pour les vacances qui arrive maintenant avec ce que j’ai supposé. Qu’est-ce que je peux faire je suis dans l’obligation d’accepter ce que lui va me demander dernier moment a sa convenance ? Ce que j’ai proposé, est-il convenable et acceptable vis-à-vis du jugement?
il y a 2 jours
En vertu de l'article 373-2-11 du Code civil, le droit de visite et d'hébergement doit être exercé dans le respect des modalités fixées par le juge.
Si un jugement a été rendu stipulant un préavis de deux mois pour l'organisation des vacances, vous avez effectivement le droit de refuser une demande tardive de votre ex-mari, surtout si vous avez respecté ce préavis et organisé les vacances des enfants en conséquence.
Il est essentiel de rappeler que le droit de visite et d'hébergement est un droit accordé au parent, mais il doit être exercé dans le cadre des modalités convenues.
Si votre ex-mari ne respecte pas ces modalités, vous êtes en droit de maintenir votre organisation et de refuser ses demandes de dernière minute.
Dans votre cas, vous avez agi de manière raisonnable en proposant une semaine en juillet et en respectant le préavis de deux mois. Si votre ex-mari ne répond pas à vos relances et ne respecte pas les délais convenus, cela ne devrait pas vous contraindre à accepter ses demandes tardives.
Il serait également judicieux de conserver une trace de toutes vos communications et propositions, car cela pourrait être utile si vous devez saisir le juge aux affaires familiales pour clarifier la situation ou pour toute future demande de modification des modalités de droit de visite.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert.
Cliquez ici pour ajouter un commentaire