Bonjour
Votre situation est extrêmement grave, et vos démarches jusqu’ici ont été rigoureuses et courageuses.
Vous pouvez envisager d’engager :
Une procédure pénale pour violences volontaires aggravées, en particulier avec usage d’une arme (bâton, gaz),
Une plainte pour harcèlement en réunion et menaces réitérées (article 222-33-2-2 du Code pénal),
Une plainte pour mise en danger de mineurs, ce qui est lourdement réprimé si les enfants sont régulièrement exposés à un danger psychologique ou physique.
Ces faits peuvent être qualifiés de délits voire de crimes s’ils causent une ITT (incapacité totale de travail) importante ou durable.
Même en dehors d’un cadre conjugal, vous pouvez demander une ordonnance de protection si vous prouvez des actes de violences récurrentes, ou un danger grave et actuel.
Elle peut être demandée au juge aux affaires familiales, et permet notamment d'éloigner les auteurs de violences du domicile ou du voisinage, Interdire les contacts physiques ou numériques, Et protéger les enfants mineurs.
Je vous recommande de :
Contacter le procureur de la République en urgence avec un dossier complet : plaintes, certificats médicaux, témoignages, constatations policières,
Déposer une requête en référé civil ou administratif pour obtenir des mesures conservatoires (sécurité, éloignement),
Et si besoin, alerter le procureur pour mise en œuvre d’une enquête approfondie et éventuelle comparution immédiate en cas de récidive.
En résumé :
Oui, vous avez la possibilité de renforcer vos actions sur le plan pénal, civil, et même administratif,
Oui, une ordonnance de protection est envisageable au vu de la gravité répétée des faits,
Et oui, il existe des procédures d’urgence pouvant être enclenchées auprès du parquet ou du juge.
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il y a 1 jour
Merci beaucoup, vous avez répondu à ma question.
il y a 21 heures
Merci beaucoup, pour votre réponse, vous avez bien répondu à ma question.
il y a 21 heures
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