votre situation est difficile et il est compréhensible que vous soyez en détresse face à une décision que vous jugez injuste. plusieurs éléments méritent d’être soulevés et peuvent fonder un appel :
1. **le déménagement unilatéral** de la mère loin du domicile initial peut être interprété comme un changement important de circonstances. en droit, celui qui change la situation doit en assumer les conséquences. vous pouvez argumenter que le partage des trajets est une mesure d’équité.
2. **la charge financière excessive** : le cumul des 300 euros de pension avec 800 à 900 euros mensuels de trajets est disproportionné au regard de vos ressources. le code civil (article 371-2) impose que la pension soit proportionnée aux facultés contributives du parent. un juge d’appel peut revoir ce montant.
3. **les éléments de preuve ignorés** : si vous avez produit des messages d'insultes et d’instrumentalisation de la mère envers votre fille, l’absence de prise en compte de ces éléments peut être critiquée. vous pouvez en faire état dans votre déclaration d’appel.
4. **l’intérêt de l’enfant** : l’éloignement, les tensions et les empêchements de contact nuisent à la stabilité émotionnelle des enfants. vous pouvez insister sur le fait que les décisions actuelles encouragent la coupure de lien parental.
conseil : faites appel dans le délai d’un mois à compter de la notification du jugement. vous pouvez demander une **exécution provisoire partielle suspendue**, le temps que la cour d’appel statue. appuyez-vous sur votre avocat pour réintroduire tous les éléments (preuves écrites, dépenses, messages) et demander une nouvelle évaluation.
vous pouvez aussi envisager de saisir un médiateur familial, ou proposer à la mère une médiation judiciaire, ce qui peut être favorablement vu par les juges et réduire les tensions.
vous n’êtes pas sans recours. la justice peut se montrer injuste en première instance, mais l’appel permet parfois une réévaluation plus posée.
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