Merci maître pour votre réponse,
Je voulais signaler que j’ai la garde c’est lui qui a un droit de visite et la moitié des vacances simplement.
Je les récupère dans 10 jours , est ce que j’ai le droit de venir chez lui à l’improviste pour voire les enfants juste 2 min ?
Je viens de passer devant le juge il y’a un mois je pense que je dois attendre 1 ans avant de refaire une demande
il y a 1 mois
Je comprends mieux la situation avec ces précisions. Vous avez la garde principale de votre enfant, et votre ex-conjoint a un droit de visite ainsi que la moitié des vacances. Vous attendez encore la décision écrite du juge suite à votre audience d'il y a un mois.
Venir chez votre ex-conjoint à l'improviste : une très mauvaise idée
Même si vous avez la garde principale et même si vous souhaitez simplement voir vos enfants un instant, vous rendre au domicile de votre ex-conjoint à l'improviste est fortement déconseillé et pourrait vous causer de sérieux problèmes, surtout dans le contexte d'une procédure judiciaire récente.
Voici pourquoi :
Respect de la vie privée et du domicile : Le domicile de votre ex-conjoint est privé. Vous n'avez aucun droit d'y entrer sans son invitation ou son accord préalable.
Risque de plainte : Il pourrait considérer votre intrusion comme une violation de domicile ou même comme du harcèlement, et déposer plainte contre vous. Cela pourrait avoir des conséquences pénales et très négatives sur votre dossier devant le JAF.
Tension et conflit : Une visite impromptue, surtout dans un contexte de séparation tendue, risque d'escalader le conflit et de nuire à la relation déjà fragile avec votre ex, ce qui est préjudiciable pour les enfants.
Impact sur le jugement : Le juge vient d'entendre votre dossier. Si votre ex-conjoint informe le JAF de cette visite surprise, cela pourrait être interprété comme une tentative de passage en force ou une instabilité de votre part, et influencer la décision finale en votre défaveur. Le juge pourrait voir cela comme un non-respect de la sphère de l'autre parent.
Privilégiez toujours la communication et le respect des règles établies ou en cours de décision par le juge.
Le délai pour refaire une demande au JAF :
Vous pensez devoir attendre un an avant de refaire une demande au JAF. C'est une règle générale souvent appliquée lorsque les parents demandent une modification des mesures fixées par un jugement définitif et récent, si aucun élément nouveau n'est intervenu.
Cependant, dans votre cas :
Le jugement n'est pas encore rendu : Vous attendez la décision. Une fois qu'il sera rendu, il sera définitif, sauf appel.
Modification des mesures : Si, une fois le jugement rendu, la situation évolue de manière significative (changement de domicile, changement de revenus, problème grave avec le droit de visite de l'autre parent, etc.), vous pourrez saisir à nouveau le JAF pour demander une modification des mesures contenues dans le jugement. Il n'y a pas forcément besoin d'attendre un an si un événement nouveau et important survient.
Exécution du jugement : Si le jugement accorde un droit de visite à votre ex et que ce droit n'est pas respecté (par exemple, s'il ne vous ramène pas les enfants à temps après une période de vacances), vous pourrez alors agir pour faire exécuter le jugement.
Conseils pour votre situation actuelle :
Communiquez par écrit pour les enfants : Pour l'échange des enfants dans 10 jours, assurez-vous de communiquer clairement avec votre ex-conjoint (par SMS ou e-mail) sur les modalités pratiques (heure et lieu précis de la récupération).
Respectez le cadre légal : Tant que le nouveau jugement n'est pas rendu, continuez à appliquer les modalités de l'ancien jugement (si elles existaient) ou de l'accord verbal qui prévalait.
Attendez la décision du JAF : La meilleure chose à faire est d'attendre sereinement le jugement. Il clarifiera les droits et devoirs de chacun.
En cas de non-respect du droit de visite par votre ex : Si votre ex-conjoint ne vous rend pas les enfants à l'heure ou à la date prévue, vous devrez alors réagir en fonction de la décision du JAF (une fois rendue).
Il est essentiel de ne pas ajouter de l'huile sur le feu pendant cette période d'attente de la décision judiciaire. Concentrez-vous sur le respect des modalités établies ou attendues, et sur la communication apaisée pour le bien de votre fille.
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il y a 1 mois
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