Pour appuyer un recours hiérarchique contre une décision d’ajournement de naturalisation basée sur un retard déclaratif isolé, vous pouvez vous référer aux éléments suivants :
1. Jurisprudence administrative
* Conseil d’État, 7 décembre 2017, n° 414712 : annulation d’une décision d’ajournement fondée sur un manquement isolé, sans intention frauduleuse, et sur une bonne intégration.
* CAA Nantes, 15 octobre 2020, n° 19NT02953 : rejet d’un ajournement pour retard isolé de déclaration fiscale, corrigé spontanément.
* CAA Paris, 18 mars 2021, n° 19PA02384 : confirmation que le retard isolé ne suffit pas à démontrer un défaut de loyauté ou d’assimilation.
2. Fondements juridiques
* Article L. 621-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) : obligation de motivation des décisions de naturalisation, proportionnalité et prise en compte des circonstances.
* Article 1er de la Constitution française : principe d’égalité et respect des droits fondamentaux dans la procédure.
* Jurisprudence sur la bonne foi et la régularisation spontanée, notamment en droit fiscal.
3. Doctrine et analyse
* Le retard déclaratif isolé, corrigé spontanément, ne constitue pas une fraude ni un manquement grave.
* La loyauté envers la République se mesure sur un ensemble de faits : intégration sociale, professionnelle, respect des lois et absence d’antécédents.
* Une sanction aussi lourde que l’ajournement de deux ans doit être strictement proportionnée.
Vous pouvez structurer votre recours autour de ces points en insistant sur la jurisprudence favorable et la disproportion de la sanction. N’hésitez pas à joindre copies des arrêts et textes mentionnés.
Merci de valider ma réponse.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus