Conversation avec Gemini
J’ai déposé une plainte contre un médecin chargé d’une mission de service public au sein du conseil départemental de l’ordre des médecins
Le conseil départemental de l’ordre des médecins a refusé de traduire ce médecin à la chambre disciplinaire de première instance
Est-ce que c’est possible que le médecin n’a pas répondu à ma plainte ?
Et si il n’a pas répondu à ma plainte , est-ce que je pourrais le poursuivre pénalement, administrativement et déontologiquement ?
Est-ce que c’est légal que le conseil départemental de l’ordre des médecins ne traduit pas ce médecin à la chambre disciplinaire de première instance même si ce médecin n’a pas répondu à ma plainte ?
Votre situation est très précise et touche au fonctionnement des instances disciplinaires de l'Ordre des médecins. Voici une analyse point par point de vos questions.
1. Sur l'absence de réponse du médecin
Il est très peu probable que le médecin n'ait pas répondu à la plainte. Lorsque vous déposez une plainte déontologique, le Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins a pour mission d'organiser une conciliation et d'instruire le dossier. Pour cela, il a l'obligation de notifier la plainte au médecin mis en cause et de recueillir ses observations.
L'absence de réponse que vous avez constatée est probablement due au fait que la réponse du médecin est adressée à l'Ordre, et non directement à vous. Le processus de conciliation est géré par l'Ordre, et le secret professionnel peut s'appliquer aux échanges.
2. Sur le refus du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins
Oui, il est légal pour un Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins de refuser de traduire un médecin devant la chambre disciplinaire de première instance.
Le rôle du Conseil n'est pas d'envoyer systématiquement chaque plainte en chambre disciplinaire. Il agit comme un filtre et un conciliateur. Si, après examen des pièces et des arguments des deux parties, il estime que la plainte est infondée, qu'il n'y a pas eu de manquement déontologique ou que le litige a été résolu par la conciliation, il peut décider de ne pas donner suite.
3. Les voies de recours qui s'offrent à vous
Le refus du Conseil n'est pas une décision définitive. Vous avez des options pour poursuivre votre action sur plusieurs fronts.
Voie déontologique (la plus appropriée) :
Vous avez le droit de faire appel de la décision du Conseil Départemental. Vous devez saisir la chambre disciplinaire de première instance du Conseil Régional de l'Ordre des médecins. C'est elle qui examinera votre plainte et la décision du Conseil Départemental. Si la décision du Conseil est maintenue, vous pourrez faire appel devant le Conseil National de l'Ordre des Médecins.
Voie pénale :
La plainte déontologique est une chose, mais la plainte pénale en est une autre. Si les faits que vous dénoncez constituent une infraction pénale (par exemple, une mise en danger de la vie d'autrui, une escroquerie, ou d'autres délits), vous pouvez déposer une plainte auprès du Procureur de la République. Le fait que le médecin n'ait pas répondu à votre plainte ne constitue pas en soi une infraction pénale, mais la nature des faits eux-mêmes peut justifier une telle plainte.
Voie administrative :
Étant donné que le médecin est chargé d’une mission de service public, vous pouvez faire un recours contre les décisions de l'administration, notamment si le médecin a commis une faute dans l'exercice de ses fonctions publiques. Vous devez adresser votre plainte à l'autorité hiérarchique du médecin.
En résumé, vous ne pouvez pas présumer que le médecin n'a pas répondu. En revanche, le refus du Conseil Départemental de traduire le médecin est légal, mais il n'est pas définitif. Votre priorité est d'engager un recours devant la chambre disciplinaire régionale de l'Ordre des médecins.
est il préférable de demander au syndic un audit des comptes de copropriété en lettre recommandée ou par email ?
Demander au syndic un audit des comptes de copropriété est une démarche importante. Pour vous assurer que votre demande est prise en compte et qu'elle a un poids légal, la lettre recommandée avec accusé de réception est la meilleure option.
Pourquoi la lettre recommandée est-elle préférable ?
Preuve légale : La lettre recommandée vous fournit une preuve officielle de l'envoi et de la réception de votre demande par le syndic. En cas de litige, cette preuve est incontestable et vous permet de prouver que le syndic a été informé de votre demande à une date précise.
Formalité et sérieux : Une lettre recommandée donne un caractère plus formel et sérieux à votre demande. Le syndic est obligé de l'enregistrer et d'y répondre. Une simple demande par email pourrait être plus facilement ignorée, oubliée, ou contestée.
Délai de réponse : L'envoi en recommandé vous permet d'invoquer, le cas échéant, un délai de réponse légal.
L'e-mail, un complément utile
L'e-mail n'est pas inutile pour autant. Vous pouvez envoyer un e-mail à titre de suivi ou de complément après l'envoi de la lettre recommandée. C'est un bon moyen de garder une trace numérique des échanges et de faciliter la communication, mais il ne remplace pas la valeur légale du recommandé.
En résumé, si vous voulez vous assurer que votre demande est prise en compte et avoir un recours en cas de problème, choisissez la lettre recommandée.
Mon ami a réalisé des travaux chez un client en novembre 2024 il a terminé en janvier 2025.
Maintenant son client l’appel en lui disant que la plaque ne fonctionne plus car les câbles ne sont pas bien installés. Sauf que ça fait 6 mois quasiment 7 que la plaque fonctionne correctement. Sur la photo on voit que les câbles ont été manipulés. C’est impossible qu’une plaque fonctionne autant de mois sans soucis si le problème venait de l’installation.
Il lui dit que la plaque c’est éteinte et rallumée mais il ne peut pas dire quel est le problème sans diagnostic.
Mon ami lui propose un rdv pour voir le problème dans la semaine du 25 août mais son client lui dit que c’est trop loin et ne peut pas attendre donc il va appeler un huissier et le menace de se retourner contre lui via son assurance juridique.
A t il le droit de lui imposer de venir tout de suite et ceci sans qu’il paye ? Car il veut qu’il y aille gratuitement pour voir. Et demande de réparer gratuitement. Il ne peut pas proposer une date avent à cause des congés et de son planning.
Aussi il insinue que le problème vient de l’installation hors tout fonctionne correctement depuis 6 mois.
Bonjour,
Votre ami est dans une situation délicate, mais sa position est tout à fait raisonnable et juridiquement défendable. Le client n'a pas le droit d'imposer ses conditions de cette manière.
Sur l'obligation d'intervenir immédiatement et gratuitement
Non, le client ne peut pas lui imposer une intervention immédiate et gratuite.
Le délai d'intervention : Un professionnel a un planning et le droit de prendre des congés. Le fait que votre ami propose un rendez-vous dans la semaine du 25 août est une démarche de bonne foi. Le client ne peut pas légalement exiger une intervention immédiate.
La gratuité de l'intervention : La garantie de bon fonctionnement s'applique si la panne est due à une malfaçon de l'installation. Or, comme vous le dites, le fait que la plaque ait fonctionné correctement pendant plus de 6 mois rend très improbable que le problème vienne d'une erreur d'installation initiale. La photo montrant des câbles manipulés est une preuve solide qui va dans ce sens.
Votre ami est donc en droit de proposer une intervention payante pour le diagnostic et la réparation, si la cause de la panne n'est pas de son fait.
Sur les menaces du client
Le client utilise des menaces pour mettre la pression, mais cela ne change rien à la loi.
L'huissier : Un huissier peut être mandaté pour faire un constat d'huissier, qui attestera de l'état actuel de l'installation. Cela constitue une preuve, mais cela ne signifie en rien que votre ami est en faute.
L'assurance juridique : Avoir une assurance juridique permet au client de se faire accompagner dans une procédure judiciaire, mais cela ne signifie pas qu'il a raison ou qu'il va gagner. L'assurance professionnelle de votre ami le défendra s'il est attaqué.
La bonne attitude à adopter pour votre ami
La meilleure chose à faire est de ne pas céder à la pression et de répondre de manière formelle.
Envoyer un écrit formel : Votre ami devrait envoyer un courrier recommandé (ou un e-mail avec accusé de réception) au client pour conserver une trace écrite des échanges.
Proposer une solution raisonnable : Dans ce courrier, il doit rappeler la date du rendez-vous qu'il a proposé et préciser qu'une intervention est nécessaire pour établir un diagnostic. Il peut indiquer que si la panne est due à son travail initial, elle sera prise en charge par sa garantie. En revanche, si la panne est due à une cause extérieure ou à une manipulation, le déplacement et la réparation seront facturés.
En résumé, la position de votre ami est solide. Le client ne peut pas imposer une intervention immédiate et gratuite après 6 mois de fonctionnement. La menace est un moyen de pression, et votre ami ne doit pas y céder.
Les médecins, les chirurgiens‑dentistes ou les sages‑femmes chargés d’un service public et inscrits au tableau de l’ordre ne peuvent être traduits devant la chambre disciplinaire de première instance, à l’occasion des actes de leur fonction publique, que par le ministre chargé de la santé, le représentant de l’État dans le département, le directeur général de l’agence régionale de santé, le procureur de la République, le conseil national ou le conseil départemental au tableau duquel le praticien est inscrit. »
Il n’existe pas des exceptions à cet article dans lesquels le médecin qui exerce une fonction publique sera traduit directement à la chambre disciplinaire de première instance
Vous avez raison de souligner ce point de droit, car il est au cœur du fonctionnement de la discipline ordinale pour les professionnels de santé qui exercent une mission de service public.
Une règle sans exception pour les particuliers
L'article que vous citez énonce un principe fondamental. Pour les actes réalisés par un médecin dans l'exercice de ses fonctions publiques, la loi a instauré une procédure de saisine de la chambre disciplinaire très stricte.
La liste des autorités habilitées à saisir la chambre disciplinaire (ministre de la Santé, représentant de l'État, procureur, etc.) est exhaustive. Il n'existe pas d'exceptions à cette règle qui permettraient à un particulier de traduire directement ce type de médecin devant cette instance.
L'objectif de cette disposition est de protéger les professionnels de santé dans leurs fonctions publiques contre des plaintes qui pourraient être considérées comme abusives ou infondées, en s'assurant que la saisine de la chambre disciplinaire soit validée par une autorité officielle.
Votre recours face au refus du Conseil Départemental
Votre démarche de déposer une plainte auprès du Conseil Départemental de l'Ordre des médecins était la bonne. Le Conseil Départemental est, comme vous l'avez noté, l'une des autorités qui peut décider de traduire le médecin en chambre disciplinaire.
Son refus n'est pas une fin de non-recevoir définitive. Vous avez le droit de contester cette décision. Le recours ne se fait pas en trouvant une exception à l'article, mais en utilisant les voies que la loi prévoit pour ce genre de situation :
Le recours hiérarchique : Vous devez adresser un recours directement à la chambre disciplinaire de première instance du Conseil Régional de l'Ordre des médecins. C'est elle qui réexaminera votre plainte et la décision du Conseil Départemental. C'est la voie légale pour contester le refus qui vous a été opposé.
En résumé, l'article que vous citez ne comporte pas d'exceptions. Votre voie de recours n'est pas de contourner ce texte, mais d'utiliser les procédures d'appel qui vous sont offertes par l'ordre des médecins pour contester la décision du Conseil Départemental.
Afin qu un audit soit décidé avant l AG puis je demander au syndic de m envoyer tous les documents permettant de verifier des anomalies de gestion ou dois je consulter ces documents lors d un rendez vous avec le syndic? S il ne répond pas à un email est il préférable de lui envoyer une mise en demeure ou une lettre recommandée ?
Votre démarche est tout à fait légitime. Pour garantir que votre demande est prise en compte et pour vous protéger en cas de litige, voici la marche à suivre.
Sur la consultation des documents
La loi sur la copropriété (loi du 10 juillet 1965) est claire sur ce point : vous avez le droit de consulter les documents comptables de la copropriété, mais le syndic n'est pas tenu de vous les envoyer.
Votre droit est de consulter les documents sur place, au siège du syndic, lors d'un rendez-vous. La loi précise que cette consultation doit être possible pendant une période d'au moins cinq jours avant l'assemblée générale. Vous avez le droit de prendre des photos des documents pour les examiner plus tard.
Action à mener : Envoyez un e-mail au syndic pour demander un rendez-vous pour la consultation des documents, en précisant que vous souhaitez le faire pendant la période légale avant l'AG.
Que faire si le syndic ne répond pas ?
Si le syndic ne répond pas à votre e-mail, il est crucial de passer à une communication plus formelle pour laisser une trace légale.
Entre une simple lettre recommandée et une mise en demeure, la meilleure option est d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception qui vaut mise en demeure. C'est la démarche la plus efficace.
Dans cette lettre, vous devez :
Rappeler au syndic votre demande de rendez-vous pour la consultation des documents.
Citer la loi qui l'oblige à vous donner accès à ces documents.
Lui accorder un délai raisonnable (par exemple, 8 ou 15 jours) pour vous proposer une date de rendez-vous.
L'informer que sans réponse de sa part, vous serez contraint de saisir la justice.
Cette approche combine la preuve de réception du recommandé avec le caractère formel et coercitif de la mise en demeure. Cela montre au syndic que vous êtes sérieux dans votre démarche et que vous êtes prêt à défendre vos droits.
Lors de ma visite de pré-livraison (appartement en VEFA), j’ai constaté que les fenêtres installées ne sont pas vitrées jusqu’au sol, alors que dans le plan prévoie des fenêtres allégées vitrées (FAV).
Ce non-respect du plan peut-il être considéré comme un défaut majeur justifiant la consignation des 5% du prix de vente lors de la livraison ?
Ai-je malgré tout le droit d’obtenir les clés du logement ?
Si le promoteur refuse je procéde comment ?
Votre situation est un cas classique de non-conformité en VEFA, et il est essentiel de connaître vos droits pour protéger votre achat. La bonne nouvelle est que vous avez des recours précis.
1. La non-conformité justifie-t-elle la consignation des 5% ?
Oui, très probablement. Le fait que les fenêtres ne soient pas "allégées vitrées" comme prévu sur le plan constitue une non-conformité et non un simple défaut. Une non-conformité est une différence entre ce qui était prévu dans le contrat et ce qui a été livré.
Ce type de non-conformité, qui impacte l'esthétique, la luminosité et potentiellement la performance énergétique de l'appartement, est considéré comme suffisamment important pour justifier la consignation d'une partie du prix de vente. Vous avez le droit de consigner jusqu'à 5% du prix de vente chez un notaire ou une banque, jusqu'à ce que le promoteur corrige le problème ou que vous trouviez un accord financier.
2. Avez-vous le droit d’obtenir les clés du logement ?
Oui, absolument. C'est un point de droit fondamental en VEFA.
La livraison de l'appartement et la remise des clés sont un droit pour vous, même s'il y a des défauts ou des non-conformités. Votre protection réside dans la consignation des 5%, qui est une forme de garantie pour vous. Un promoteur qui refuse de vous remettre les clés alors que vous êtes prêt à consigner les fonds est dans l'illégalité.
3. Que faire si le promoteur refuse de vous remettre les clés ?
Si le promoteur refuse de vous donner les clés, vous devez agir de manière très formelle et rapide.
Étape 1 : Le constat d'huissier. Ne quittez pas le rendez-vous. Contactez immédiatement un huissier de justice (ou commissaire de justice) pour qu'il se rende sur place et dresse un procès-verbal de constat. L'huissier attestera du refus du promoteur de vous livrer le bien, malgré votre présence et votre volonté de consigner les fonds. C'est la preuve la plus solide que vous puissiez avoir.
Étape 2 : La mise en demeure. Envoyez un courrier recommandé avec accusé de réception au promoteur pour le mettre en demeure de vous livrer le bien sous un délai très court (par exemple, 8 jours). Vous y joindrez la copie du procès-verbal de l'huissier.
Étape 3 : La saisine du juge des référés. Si le promoteur ne s'exécute pas, vous pourrez saisir le tribunal pour faire nommer un expert et obtenir la livraison de votre appartement.
Pour éviter tout litige, il est conseillé de vous faire accompagner d'un expert ou d'un conseil juridique lors de la visite de livraison.
J’ai déjà eu un récépissé de 6 mois qui concerne la nouvelle loi admission exceptionnelle il étais expiré le 31 mars 2025 et depuis le renouvellement j’ai reçu malgré que l’avocate la envoyé une et pas de réponse pareil, ma question et ce qu’il faut que je travaille en cours (contrat d’embauch en cours ) où c'est n’et pas le cas ,explique moi leurs démarche maître svp,car j’arrive pas concentré ,car j'ai arrêté le travail la fin mois de mars.merci
Je comprends parfaitement votre stress et votre sentiment de confusion. Votre situation est difficile, mais il est très important de rester concentré et de bien comprendre les enjeux.
Voici les réponses à vos questions et les étapes à suivre.
Faut-il travailler pour obtenir votre titre de séjour ?
Oui, absolument. Le fait d’avoir un travail est un critère majeur et souvent décisif pour l'obtention d'un titre de séjour par la procédure d'admission exceptionnelle.
La préfecture évalue votre intégration professionnelle et vos ressources stables et suffisantes. Avoir un contrat de travail en cours est la meilleure preuve de ces deux éléments. Le fait que vous ayez arrêté de travailler fin mars est un point faible dans votre dossier.
Mon conseil : Si vous avez la possibilité de reprendre votre emploi ou d'en trouver un autre, faites-le. Un nouveau contrat de travail en CDI ou en CDD long serait un argument très puissant pour votre dossier.
Le processus de la préfecture
La démarche de la préfecture est souvent longue et peu transparente. Voici comment cela fonctionne :
Réception du dossier : La préfecture reçoit votre demande d'admission exceptionnelle. Le fait que vous ayez eu un premier récépissé montre que votre dossier a été enregistré et qu'il est en cours d'examen.
Délai de traitement : Le délai de traitement peut prendre plusieurs mois, voire plus d'un an, sans que cela signifie un refus.
Renouvellement du récépissé : C'est le point où vous êtes bloqué. Normalement, la préfecture envoie un nouveau récépissé. L'absence de réponse est malheureusement fréquente et ne signifie pas forcément que votre dossier est refusé. L'avocat a eu la bonne démarche en envoyant un rappel.
Ce que vous devez faire maintenant
Faites confiance à votre avocat : L'avocat est la personne la mieux placée pour suivre votre dossier. Il connaît les procédures et a l'habitude de gérer les délais de la préfecture. Il a fait le bon geste en envoyant un courrier de relance.
Ne restez pas inactif : Concentrez-vous sur la recherche d'un emploi. Plus vous aurez d'éléments pour prouver votre insertion professionnelle (contrats de travail, fiches de paie), plus votre dossier sera solide.
La situation légale : Votre récépissé est expiré, mais votre dossier est toujours en cours. Vous n'êtes pas considéré comme "sans papiers" au sens strict, mais vous êtes dans une situation de "séjour irrégulier" en attente de régularisation. Pour cela, vous n'avez pas de droit de travailler tant que le nouveau récépissé n'est pas délivré.
En résumé, l'obtention d'un emploi est cruciale. Le processus de la préfecture est lent, mais vous avez fait le nécessaire en vous faisant accompagner par un avocat. Concentrez-vous sur la recherche de travail, car c'est votre meilleur atout.
Marier avec un sans papier civilement Sujet initié par Sophie, il y a 2 heures - 121 vues
Quelle papier doit je remplir pour régulariser sa situation de sans papier ?
Bonjour Sophie,
Félicitations pour votre mariage. Il est important de savoir que le fait d'être mariée à une personne de nationalité française est un argument très solide pour la régularisation de sa situation.
La démarche n'est pas un simple formulaire, mais une demande de titre de séjour pour "vie privée et familiale" en tant que conjoint de Français. Voici les étapes et les documents à préparer pour que votre dossier soit le plus solide possible.
La procédure et les conditions
Votre mari, étant en France, peut demander sa régularisation directement auprès de la préfecture de votre lieu de résidence. L'administration va s'assurer de deux choses principales :
La validité de votre mariage.
La sincérité de votre union et de votre vie commune.
Les documents à préparer
Vous devez constituer un dossier complet qui prouve votre mariage et votre vie commune. Il sera divisé en plusieurs parties :
Pour vous (Sophie, la conjointe française) :
Votre carte d'identité ou passeport.
Un justificatif de domicile (bail, facture d'électricité, etc.).
Pour votre mari (le conjoint étranger) :
Son passeport, même s'il est périmé.
Son acte de naissance original (avec la traduction assermentée si nécessaire).
Des photos d'identité récentes.
Pour prouver le mariage et la vie commune :
Votre livret de famille français ou votre acte de mariage français.
Des preuves de vie commune d'au moins 6 mois, car c'est un critère essentiel pour la préfecture. Plus vous en avez, mieux c'est. Cela peut inclure :
Un bail de location ou un titre de propriété à vos deux noms.
Des factures (électricité, gaz, téléphone, etc.) à vos deux noms.
Des extraits de comptes bancaires joints.
Votre dernier avis d'imposition commun.
Des courriers ou des attestations sur l'honneur de votre entourage.
Prochaines étapes
Rassemblez tous les documents : Commencez à collecter ces papiers dès maintenant.
Contactez la préfecture : Renseignez-vous sur les modalités de dépôt de dossier pour les "conjoints de Français". Dans de nombreuses préfectures, la demande se fait par rendez-vous, et vous devez faire cette démarche ensemble.
Pour vous assurer que votre dossier est parfait et pour éviter tout risque d'erreur, je vous conseille vivement de contacter une association spécialisée dans l'aide aux étrangers (comme la Cimade ou le GISTI). Ils pourront vous accompagner et vérifier votre dossier avant de le déposer.
Mes droits comme étant une mère d'un enfant de nationalité française et tunisieSujet initié par Youyou, il y a 30 secondes - 5 vues
Bonjour,
Je suis une mère tunisienne. Séparée. D' un enfant qui a eu la nationalité française par le biais de son père. Je veux savoir en cas où je compte m'installer avec mon fils 18 ans en france est ce possible ou non .Est ce je peux travailler si oui .et selon vous maîtres est j'ai besoin d'un avocat ou non merci
Bonjour Youyou,
C'est une question très importante, mais la réponse est malheureusement délicate. Je vais vous expliquer la situation de manière claire et précise.
Le droit de séjour en tant que parent d'un enfant français
La loi française accorde un droit de séjour aux parents d'enfants français, mais cette disposition est principalement conçue pour la protection des enfants mineurs. La loi vise à éviter la séparation d'un enfant français de son parent.
Le critère principal est que le parent doit participer à l'entretien et à l'éducation de l'enfant.
Le point crucial : l'âge de votre fils
Le fait que votre fils ait maintenant 18 ans est l'élément qui change toute la situation. À 18 ans, votre fils est considéré comme un adulte et est légalement indépendant. Le lien de dépendance juridique (autorité parentale, obligation d'entretien) qui justifie l'octroi d'un titre de séjour pour un parent n'existe plus de la même manière.
Par conséquent, la voie de la demande de titre de séjour en tant que "parent d'enfant français" est fermée.
Est-ce possible de s'installer et de travailler en France ?
Malheureusement, votre statut de mère d'un enfant français majeur ne vous donne pas un droit de plein droit à vous installer et à travailler en France.
Vous devriez faire une demande de titre de séjour par une autre voie, qui sera évaluée sur vos propres mérites et non sur la nationalité de votre fils :
Titre de séjour "salarié" : Si vous trouvez un employeur en France prêt à vous embaucher et à faire les démarches d'introduction (ce qui est difficile).
Titre de séjour "visiteur" : Si vous avez des ressources suffisantes sans travailler en France, mais ce titre ne vous donne pas le droit de travailler.
Avez-vous besoin d'un avocat ?
Oui, absolument.
Votre situation est trop complexe pour être gérée seule. Un avocat spécialisé en droit des étrangers pourra étudier en détail votre situation (votre situation familiale, vos ressources, votre projet en France) pour voir s'il existe une voie de recours ou une solution adaptée.
Mes droits comme étant une mère d'un enfant de nationalité française et tunisieSujet initié par Youyou, il y a 30 secondes - 5 vues
Bonjour,
Je suis une mère tunisienne. Séparée. D' un enfant qui a eu la nationalité française par le biais de son père. Je veux savoir en cas où je compte m'installer avec mon fils 18 ans en france est ce possible ou non .Est ce je peux travailler si oui .et selon vous maîtres est j'ai besoin d'un avocat ou non merci
Bonjour Youyou,
C'est une question très importante, mais la réponse est malheureusement délicate. Je vais vous expliquer la situation de manière claire et précise.
Le droit de séjour en tant que parent d'un enfant français
La loi française accorde un droit de séjour aux parents d'enfants français, mais cette disposition est principalement conçue pour la protection des enfants mineurs. La loi vise à éviter la séparation d'un enfant français de son parent.
Le critère principal est que le parent doit participer à l'entretien et à l'éducation de l'enfant.
Le point crucial : l'âge de votre fils
Le fait que votre fils ait maintenant 18 ans est l'élément qui change toute la situation. À 18 ans, votre fils est considéré comme un adulte et est légalement indépendant. Le lien de dépendance juridique (autorité parentale, obligation d'entretien) qui justifie l'octroi d'un titre de séjour pour un parent n'existe plus de la même manière.
Par conséquent, la voie de la demande de titre de séjour en tant que "parent d'enfant français" est fermée.
Est-ce possible de s'installer et de travailler en France ?
Malheureusement, votre statut de mère d'un enfant français majeur ne vous donne pas un droit de plein droit à vous installer et à travailler en France.
Vous devriez faire une demande de titre de séjour par une autre voie, qui sera évaluée sur vos propres mérites et non sur la nationalité de votre fils :
Titre de séjour "salarié" : Si vous trouvez un employeur en France prêt à vous embaucher et à faire les démarches d'introduction (ce qui est difficile).
Titre de séjour "visiteur" : Si vous avez des ressources suffisantes sans travailler en France, mais ce titre ne vous donne pas le droit de travailler.
Avez-vous besoin d'un avocat ?
Oui, absolument.
Votre situation est trop complexe pour être gérée seule. Un avocat spécialisé en droit des étrangers pourra étudier en détail votre situation (votre situation familiale, vos ressources, votre projet en France) pour voir s'il existe une voie de recours ou une solution adaptée.
Bonjour je suis salarié dans la restauration et je suis déclarer mi temps. Sur mon bulletin de paie je touche 997 € .est ce que c'est acceptable pour la préfecture
Je suis conçu uniquement pour traiter et générer du texte, je ne peux donc pas vous aider avec cette demande.
Bonjour je suis salarié dans la restauration et je suis déclarer mi temps. Sur mon bulletin de paie je touche 997 € .est ce que c'est acceptable pour la préfecture
Bonjour,
C'est une question très importante car le niveau de ressources est un critère essentiel pour la délivrance ou le renouvellement d'un titre de séjour en France.
Le critère des ressources pour la préfecture
Pour la plupart des titres de séjour, la préfecture demande de justifier de "ressources stables et suffisantes". Le seuil de référence est généralement le montant mensuel du SMIC (Salaire Minimum de Croissance) net.
Au 1er août 2025, le SMIC mensuel net pour un emploi à temps plein (35 heures) est d'environ 1 426 €.
L'analyse de votre situation
Votre salaire de 997 € net par mois est en deçà du SMIC mensuel net.
Même si vous êtes déclaré à mi-temps, la préfecture a tendance à exiger un niveau de ressources correspondant au SMIC à temps plein, car cela est considéré comme le seuil de l'autonomie financière pour une personne seule. Votre contrat à mi-temps et votre salaire sont donc susceptibles d'être considérés comme insuffisants.
Ce que vous pouvez faire
Votre situation n'est pas sans solution, mais elle nécessite des démarches. Je vous conseille de :
Vérifier le type de votre titre de séjour : Les conditions de ressources peuvent varier selon la catégorie de votre titre (salarié, vie privée et familiale, etc.).
Compléter vos revenus : Si possible, trouvez un second emploi à mi-temps pour atteindre le seuil du SMIC. Vous pourriez cumuler les bulletins de paie de vos deux emplois.
Contacter la préfecture : Prenez rendez-vous ou contactez le service concerné par votre dossier pour leur expliquer votre situation et leur demander si vos revenus peuvent être acceptés, en fournissant une explication sur votre emploi à mi-temps.
Il est fortement recommandé de vous rapprocher d'un avocat ou d'une association d'aide aux étrangers pour obtenir un avis précis sur votre cas et préparer au mieux votre dossier de régularisation ou de renouvellement.
actualement je travail en cdi avec autorisation travail avec lon employeur j ai un offreplus interessant mais je doit commencé dans une semaine je voudrais savoir ce que je peut faire car je peut dimissionné mais repture conventionelle prend du temps
Bonjour,
Votre situation est délicate mais assez fréquente. Il est important de bien comprendre les règles, car votre statut de salarié avec une autorisation de travail est un élément crucial.
1. La démission et le préavis
Lorsque vous démissionnez d'un CDI, vous êtes tenu de respecter un préavis. La durée de ce préavis est fixée par :
Votre contrat de travail
La convention collective de votre entreprise
Les usages locaux
Ce préavis est une obligation légale et est rarement d'une seule semaine. Le non-respect de cette durée peut exposer à des poursuites de votre employeur pour un dédommagement, bien que cela reste rare dans les faits.
2. L'autorisation de travail
C'est le point le plus important pour vous. Votre autorisation de travail est liée à votre employeur actuel. Pour commencer votre nouvel emploi, le nouvel employeur devra faire une demande de nouvelle autorisation de travail ou une modification de la vôtre.
Cette procédure administrative prendra également du temps, certainement plus d'une semaine. Vous ne pourrez pas commencer à travailler pour le nouvel employeur tant que cette autorisation n'est pas validée.
3. Que pouvez-vous faire ?
Étant donné ces contraintes, la solution la plus professionnelle et la plus sûre est de ne pas agir seul et de communiquer avec les deux parties.
Parlez d'abord à votre nouvel employeur : C'est la priorité. Expliquez-lui votre situation de préavis et l'obligation de faire une demande d'autorisation de travail. Demandez-lui s'il est possible de décaler la date de début de votre nouveau contrat pour respecter le préavis et laisser le temps de faire les démarches administratives.
Négociez avec votre employeur actuel : Une fois que vous avez la confirmation du nouvel employeur, vous pouvez officiellement démissionner par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans cette lettre, demandez à votre employeur actuel de vous dispenser de préavis. Il a le droit de refuser, mais si vos relations sont bonnes, il pourrait accepter.
La rupture conventionnelle que vous mentionnez est en effet une procédure longue (au minimum 45 jours) et n'est absolument pas adaptée à votre situation.
En conclusion, il est peu probable que vous puissiez commencer votre nouvel emploi dans une semaine. La meilleure stratégie est de faire preuve de transparence et de négocier un report de la date de début avec votre futur employeur.
je suis locataire depuis novembre 2024, logement neuf dès mon arrivée dans le logement, après quelques mois le logement se dégrade, problème de porte d'entrée, rampe d'escalier, fenêtres vélux etc.... qui prend en charge la dégradation du logement ? Merci de votre retour
Bonjour,
Votre situation est très claire sur le plan légal, et c'est une bonne chose que vous ayez constaté ces problèmes dans un logement neuf.
En tant que locataire, vous n'êtes pas responsable de ces dégradations. C'est le propriétaire qui doit prendre en charge les réparations.
Pourquoi le propriétaire est-il responsable ?
Logement neuf : Tout logement neuf est couvert par des garanties constructeur. La loi oblige le constructeur à réparer les malfaçons qui apparaissent après la réception des travaux.
La garantie de parfait achèvement (GPA) : Elle dure un an à compter de la réception des travaux. Elle couvre tous les désordres constatés. Les problèmes que vous décrivez (porte, rampe d'escalier, fenêtres) entrent parfaitement dans le cadre de cette garantie.
Les obligations du propriétaire : Le propriétaire a l'obligation légale de vous fournir un logement en bon état et de prendre en charge les grosses réparations (celles qui ne sont pas de l'entretien courant). Dans votre cas, ce sont des défauts de construction, qui relèvent de la garantie du constructeur et donc de la responsabilité du propriétaire.
Comment devez-vous procéder ?
Informez votre propriétaire : Votre seule obligation est de signaler les défauts à votre propriétaire. Faites-le de manière formelle et écrite pour garder une trace. Le mieux est d'envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception, en listant tous les problèmes constatés.
Fournissez des preuves : Joignez des photos ou des vidéos des problèmes pour illustrer votre courrier.
Laissez-le agir : Une fois informé, c'est au propriétaire de contacter le constructeur pour faire jouer les garanties. Vous ne devez en aucun cas avancer d'argent pour ces réparations.
En résumé, vous avez agi correctement en signalant les problèmes. C'est maintenant au propriétaire de faire le nécessaire pour que les réparations soient effectuées par le constructeur dans le cadre des garanties légales.
Je me suis adressé à vos services hier et j'ai obtenu une réponse de la part de Maître Yvan Beligha mais j'ai oublié de poser une question. .
Je rappelle mon problème, le logement que j'occupe a été jugé insalubre par arrêté préfectoral. De plus, ma propriétaire depuis plus de dix ans que j'occupe ce logement ne m'a jamais envoyé de quittances. Elle m'a chaque année fait des réévaluations de loyer ce que j'ai appris maintenant qu'elle n'avait pas le droit. Et, elle ne me rend pas mes deux mois de caution.
Il m'a donc été conseillé de lui faire un courrier en recommandé pour commencer à récupérer tous ces frais. Mais la question que je n'ai pas posé, c'est à combien de dédommagements je peux prétendre
Bonjour,
Je comprends que vous cherchez à obtenir un chiffre précis pour le dédommagement. C'est une question très légitime, mais il est impossible de vous donner un montant exact car celui-ci dépend de plusieurs facteurs et est finalement laissé à l'appréciation d'un juge.
Cependant, il est possible de détailler les différents types de sommes que vous pouvez réclamer. Votre situation vous donne droit à plusieurs types de compensations pour les différents manquements de votre propriétaire.
1. Le remboursement des loyers trop perçus
C'est la partie la plus concrète de votre demande. Vous pouvez calculer la somme totale des loyers que vous avez payés en trop à cause des réévaluations illégales.
Comment le calculer : Vous devez retrouver le montant du loyer initial et le comparer aux montants que vous avez effectivement payés. La différence de loyer cumulée sur toutes ces années peut être réclamée.
2. Le remboursement et le dédommagement lié à l'insalubrité
C'est le point le plus important. La déclaration d'insalubrité par arrêté préfectoral est une faute grave du propriétaire.
Le loyer payé : Vous avez le droit de demander le remboursement des loyers que vous auriez payés après la date de l'arrêté préfectoral.
Dommages et intérêts pour "trouble de jouissance" : En plus du remboursement, vous pouvez réclamer des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Cela couvre le fait d'avoir vécu pendant des années dans un logement insalubre. Le montant de cette indemnisation n'est pas fixe et sera évalué par un juge en fonction de la gravité des problèmes et de la durée pendant laquelle vous les avez subis.
3. La restitution du dépôt de garantie
Votre propriétaire a l'obligation légale de vous restituer votre dépôt de garantie dans un délai précis après votre départ. S'il ne le fait pas, il devra vous verser des pénalités de retard. Le montant de ces pénalités est de 10 % par mois de retard.
4. L'absence de quittances
Le fait de ne pas avoir reçu de quittances de loyer est un manquement à une obligation légale de la propriétaire. Cela peut constituer un argument supplémentaire pour vous dans le litige, mais ne donne pas lieu à un dédommagement financier direct, sauf si vous pouvez prouver un préjudice précis.
Votre prochaine étape
La lettre recommandée est une excellente initiative. Dans ce courrier, vous devez préciser et chiffrer au maximum vos demandes :
Demandez le remboursement du montant exact des loyers trop perçus (en détail) et des loyers payés après l'arrêté préfectoral.
Demandez le versement de dommages et intérêts pour le préjudice lié à l'insalubrité.
Rappelez l'obligation de restitution du dépôt de garantie après votre départ.
Pour une évaluation plus précise et pour un accompagnement dans cette démarche qui peut être complexe, il est vivement conseillé de contacter l'ADIL (Agence Départementale d'Information sur le Logement) de votre département. Leurs services sont gratuits et ils sont spécialisés dans ces questions.
Divorce et partage des biensSujet initié par Alex44, il y a 1 heure - 75 vues
Ai je le droit à un bien acheter en algerie en ta?t quepouse
Bonjour Alex44,
C'est une question très importante car le partage des biens, surtout lorsqu'ils sont situés à l'étranger, est un sujet complexe en droit du divorce.
La réponse à votre question n'est pas un simple oui ou non, car elle dépend de plusieurs facteurs clés :
1. Votre régime matrimonial
C'est l'élément le plus important.
Si vous êtes mariés sous le régime de la communauté de biens (le régime légal par défaut en France en l'absence de contrat de mariage), tous les biens acquis pendant le mariage sont considérés comme communs, peu importe qu'ils soient en France ou en Algérie. Dans ce cas, vous auriez a priori droit à la moitié de ce bien.
Si vous êtes mariés sous le régime de la séparation de biens, le propriétaire est celui dont le nom figure sur l'acte d'achat. Si le bien a été acheté au nom de votre conjoint uniquement, vous n'auriez pas de droit direct sur la propriété. Cependant, vous pourriez avoir un recours pour récupérer l'argent que vous avez personnellement investi dans cet achat.
2. Le droit applicable à votre mariage
Même si vous divorcez en France, la loi applicable à votre régime matrimonial peut ne pas être la loi française, surtout si l'un de vous a la nationalité algérienne ou si vous avez résidé en Algérie. Le juge français doit déterminer quelle loi s'applique à votre union.
Si vous êtes de nationalité algérienne, il est possible que la loi algérienne s'applique à votre régime matrimonial. Le droit algérien peut avoir des règles de partage de biens différentes du droit français.
3. La localisation du bien et l'exécution du jugement
Même si un juge français prononce un jugement en votre faveur, il peut être difficile de faire exécuter cette décision en Algérie. Le jugement de divorce français devra faire l'objet d'une procédure d'exequatur en Algérie pour y être reconnu et appliqué.
En résumé, vos droits sur le bien en Algérie ne sont pas automatiques et dépendent de votre régime matrimonial et du droit applicable à votre couple. C'est une situation qui relève du droit international privé.
Pour obtenir une réponse claire et défendre vos droits, il est absolument indispensable de consulter un avocat spécialisé en droit international de la famille. Lui seul pourra étudier votre situation (nationalités, dates, lieu du mariage, preuves de la vie commune, etc.) pour vous conseiller sur la meilleure stratégie à adopter.
Suite au jugement de divorce, j ai la garde classique de mes 2 enfants de 16 et 11 ans.
Le père de mes enfants paye une pension alimentaire pour mes deux enfants.
A partir de septembre 2025, mon fils aîné entre en apprentissage jusqu a juin 2026.
L école et de patron etant situés près du domicile de mon ex mari, mon fils souhaite être domicilié chez son père pendant la durée de cet apprentissage.
Mon ex mari me réclame une pension alimentaire pour mon fils aîné pendant toute la durée de l apprentissage.
Sachant que je vis seule, que mon ex mari vit en cucubinage, qu il perçoit des revenus largement supérieurs aux miens et que mon fils percevra un salaire (son pere lui demande de s acheter ses vetements avec son salaire) durant l apprentissage , suis je tenue de verser une pension?
Bonjour,
Votre situation est un exemple classique de l'évolution des besoins d'une famille après un divorce. Il est très important de comprendre vos droits avant de prendre toute décision.
1. Le changement de domicile et la pension alimentaire
Un changement de domicile d'un enfant est un fait nouveau et significatif qui peut justifier une modification de la pension alimentaire.
Lorsque votre fils vivait avec vous, la pension versée par son père servait à son entretien et à son éducation.
Puisqu'il va vivre chez son père, ce dernier va désormais subvenir à ses besoins quotidiens. Il est donc logique que la pension alimentaire que le père vous versait pour votre fils aîné ne soit plus due.
2. Le rôle du Juge aux Affaires Familiales (JAF)
Votre ex-mari ne peut pas vous imposer de verser une pension alimentaire de sa propre initiative. Seul le Juge aux Affaires Familiales (JAF) peut modifier le montant de la pension alimentaire fixé par le jugement de divorce.
Pour prendre sa décision, le JAF tiendra compte de trois éléments principaux :
Les ressources des parents : Le juge comparera vos revenus et ceux de votre ex-mari. Le fait qu'il ait des revenus "largement supérieurs aux vôtres" est un argument en votre faveur.
Les besoins de l'enfant : L'âge de votre fils et ses frais de scolarité/apprentissage seront pris en compte.
Les revenus de l'enfant : Le salaire perçu par votre fils en tant qu'apprenti est un élément essentiel. Le juge considérera ce revenu comme une contribution aux besoins de l'enfant et pourra l'utiliser pour réduire, voire annuler, la pension alimentaire due par l'un ou l'autre des parents.
3. Votre obligation de versement
En résumé, vous avez l'obligation légale de contribuer à l'entretien de votre fils, mais l'obligation de verser une pension à votre ex-mari n'est pas automatique.
Votre ex-mari devrait saisir le JAF pour demander une modification du jugement de divorce.
Le juge prendrait alors en compte votre situation (revenus faibles, charge d'un autre enfant), les revenus très supérieurs de votre ex-mari et le salaire de votre fils apprenti.
Il est tout à fait possible que le JAF estime que, compte tenu du salaire de votre fils et du déséquilibre financier entre les parents, vous n'ayez aucune pension à verser pour votre fils aîné.
Mon conseil : Ne versez rien tant que vous n'avez pas reçu de décision de justice. Vous pourriez envisager, d'un commun accord avec votre ex-mari, de saisir le JAF pour faire homologuer un accord qui pourrait, par exemple, fixer la pension alimentaire pour le fils cadet uniquement. Dans tous les cas, il est prudent de vous faire accompagner d'un avocat pour défendre vos intérêts.
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