Chère madame,
Je comprends parfaitement votre démarche, qui est guidée par le souci de protéger votre fille et de respecter sa volonté. Sur le plan moral, votre action est totalement compréhensible, mais sur le plan légal, elle comporte un risque.
Les risques de votre décision
En droit français, un jugement est une décision de justice qui s'applique tant qu'il n'est pas modifié par un autre jugement. En ne présentant pas votre fille à son père pour les nuitées, vous vous mettez dans une situation de non-représentation d'enfant, même si vos motifs sont légitimes.
Le père pourrait, s'il le souhaite, déposer une plainte contre vous pour non-respect du jugement, ce qui pourrait avoir des conséquences, même si le juge aux affaires familiales prendrait en compte la situation de votre fille.
Ce que vous avez bien fait
Votre démarche est très réfléchie et vous avez pris les bonnes initiatives :
La discussion avec le père : Vous avez essayé de trouver une solution à l'amiable en proposant une alternative (les journées sans les nuitées).
L'avocat : Votre avocat a envoyé un courrier officiel, ce qui montre que votre démarche n'est pas unilatérale et que le père a été informé de la situation.
La main courante : Le conseil de l'AED est excellent. La main courante est la meilleure manière de documenter officiellement la situation (le refus de votre fille, l'inaction du père) sans lancer une procédure judiciaire.
Ce que vous devez faire pour la suite
Dans l'immédiat, l'action la plus importante est de suivre le conseil de l'AED et de faire une main courante. Cela créera une trace officielle qui confirmera la situation pour le juge.
Pour répondre directement à votre question : oui, le fait d'avoir gardé votre fille était la seule solution pour respecter sa volonté, mais il est capital de documenter cette situation pour le procès. La date du 1er octobre est une chance pour vous.
Votre avocat pourra utiliser tous ces éléments (le courrier officiel, la main courante, le témoignage de l'AED si possible) pour démontrer que l'actuel droit de visite et d'hébergement n'est plus adapté à l'âge de votre fille et à sa souffrance. Le juge prendra alors une nouvelle décision qui sera plus conforme à son bien-être.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
Oui pardon le délibéré est le 9 octobre.
Ma fille est angoissée à l'idée d'être seule avec son père et dormir là-bas.
Tout ce que je propose a notre fille j'ai me droit un refus systématiquement de sa part.
Je suis contente d'avoir signé avec l'Aed et l'éducatrice est vraiment bienveillante, elle voit bien que le père est dans le refus.
La juge pourra appeler l'aeed ? L'avocate de monsieur a marquer dans la conclusion impossible de me raisoner et que j'ai refusé l'aed , mon avocat a démenti et montrer la preuve à la juge.
il y a 1 jour
J'ai pris contact avec une médiation familiale rendez-vous le 21 août ? Est-ce que la médiation peuvent écrié et l'envoyer au juge comme quoi notre fille ne veut pas passé de nuité chez son père et si le le père ne vient pas ? J'ai pris la démarche seule pour contacter
il y a 1 jour
Vos démarches sont excellentes et renforcent considérablement votre dossier pour l'audience du 9 octobre. Vous avez agi de la bonne manière pour protéger votre fille et prouver votre bonne foi.
La juge et l'AED
Oui, la juge peut tout à fait demander un rapport à l'AED et peut même la convoquer pour l'entendre. Le rôle de l'AED est de faire un suivi social et éducatif et son rapport est une pièce essentielle et objective pour le juge.
Le fait que l'éducatrice ait constaté que le père est "dans le refus" est une preuve indépendante qui corrobore vos dires. L'affirmation de l'avocate de monsieur selon laquelle vous auriez refusé l'AED s'effondre face à votre collaboration et à la preuve que votre propre avocate a déjà présentée.
Le rôle de la médiation familiale
La médiation est un processus confidentiel. Le médiateur ne peut pas écrire un courrier pour le juge au nom de votre fille. Son rôle n'est pas de témoigner pour l'une des parties.
En revanche, le médiateur peut établir un procès-verbal de non-conciliation ou une attestation si le père ne se présente pas ou s'il refuse de trouver un terrain d'entente. Ce document, qui atteste de l'échec de la médiation, peut être transmis au juge et servira de preuve de la mauvaise volonté ou de l'absence de coopération du père.
Votre initiative d'avoir contacté seule la médiation est un point très positif qui montre votre volonté d'apaiser la situation pour le bien-être de votre fille. La juge le prendra en compte favorablement.
Votre plan d'action
Vous avez déjà pris les meilleures décisions. Il est essentiel de suivre les dernières étapes avant l'audience :
Faites la main courante : Comme conseillé précédemment, si vous ne l'avez pas déjà fait, déposez une main courante pour documenter le refus de votre fille de passer la nuit chez son père.
Informez votre avocate : Tenez votre avocate au courant de chaque détail de la médiation (le rendez-vous, le fait que vous l'avez contactée seule, et si le père ne se présente pas).
Rassemblez toutes les preuves : Fournissez-lui tous les documents que vous avez (lettre du père s'il y en a une, attestations, etc.).
Vous avez fait le nécessaire pour protéger votre fille et pour prouver votre bonne foi. Le 9 octobre, votre avocate pourra présenter un dossier très solide pour que le juge prenne une décision conforme au bien-être de votre enfant.
il y a 1 jour
Le 9 octobre ce n'est pas l'audience mais le délibérer pour avoir un nouveau jugement. Je fais cette démarche au moins si le père de mon enfant fait une plainte où il fait encore de la diffamation à mon encontre et j'aurais au moins essayé de trouver une solution.
il y a 1 jour
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