Bonjour,
Mon ex n'a pas voulu le droit d'hébergement au moment du
divorce. Il est resté dans la même ville et a vu notre fils 2 fois par mois. Puis il est parti à 800 km. Il était sans travail et n'en a pas eu davantage à son nouveau lieu de vie. Il n'a pas revu notre fils pendant 6 ans. Il a saisi le juge des affaires familiales en 2016. (Il venait de trouver un emploi). La juge lui a demandé, à ma demande, de venir sur place pour voir notre fils 2 fois 2 jours pour que l'enfant reprenne contact et lui a permis de prendre l'enfant durant 1 mois à partir de 2018 (je suis institutrice). L'enfant n'a éprouvé aucun plaisir à voir son père sur place. Il ne veut pas partir avec lui. Mon avocate me dit que j'ai l'obligation de donner l'enfant (11 ans); si je ne "force" pas l'enfant, je serai jugée et condamnée à une peine de prison, privée de mon emploi puisque mon casier judiciaire ne sera plus vierge etc. Mon enfant est parti ce matin avec son père. Je suis désespérée. Je trouve celà tellement injuste. J'ai tout assumée seule pendant ces 11 ans. Mon ex est Togolais et je pense qu'il a fait cette démarche pour avoir le renouvellement de sa carte de séjour qui sera périmée en 2019. La CAF a règlé la pension alimentaire à la place du père mais depuis qu'il a un travail, il doit rembourser les sommes déboursées à sa place (50 ? par mois). Peut on savoir si cette démarche de renouvellement de carte de séjour coïncide avec ses démarches pour avoir le droit d'hébergement? Je sais qu'il y a un dossier en cours à la préfecture de Bordeaux. Et que l'adresse indiquée à la préfecture n'est pas celle ou il réside avec une concubine. Faut il que je me couvre et comment d'un éventuel enlèvement pour le Togo et de quelle façon pour que celà soit vraiment efficace?