Bonjour,
Mis à pied de façon conservatoire suite à une dispute avec un chef de service, j'apprends que je vais être convoqué en conseil disciplinaire car mon employeur demande un licenciement pour faute simple...
La médecine du travail me dit que je dois aller voir un docteur pour me mettre en arrêt.
Quels sont mes droits si je suis en arrêt de travail du fait que je sois en mise à pied ?
Madame, Monsieur.
J'ai travaillé à la CFE, Caisse des Français de l'Etranger durant dix ans, dans des conditions parfois difficiles, qui ont malheureusement mis ma santé en péril à plusieurs reprises.
Je voudrais savoir ce que vous pensez des éléments évoqués ci-dessous ? Est-ce que vous trouvez cela normal ? Est-ce qu'il y a du harcèlement moral ? Est-ce que ce sont de simples négligences ? Est-ce que ce sont de simples malveillances ? Est-ce répréhensible par la loi ? Qui est responsable ?
J'ai essayé d'être factuel et concis pour décrire les événements qui ont porté préjudice à ma santé et m'ont également entraîné dans une dépression qui a failli m'être fatale.
Vous comprendrez peut-être que je souhaite avoir des explications concernant tout ce qui a porté préjudice à ma santé et à ma vie et qu'il est inconcevable, comme cela m'a été vivement recommandé, de tirer un trait définitivement sur tout cela alors que l'on prétend en plus, qu'il ne s'est rien passé, que je n'ai pas de preuve, que l'on n'était pas là, que l'on ne voyait pas ou que personne n'est responsable.
Les faits sont déjà répréhensibles mais le mépris affiché ultérieurement n'en a été que plus odieux.
Vivre tout ceci a été un calvaire et que ce ne sont pas les "accusations" qui sont graves mais ce qui s'est passé.
J'ai des devoirs en tant qu'employé mais j'ai aussi des droits et si j'ai trop longtemps laissé faire, je suis totalement déterminé à présent, à me faire un devoir de faire valoir mes droits.
Ceci est une synthèse et je tiens à votre disposition, un très grand nombre de détails supplémentaires concernant mes griefs sur un document beaucoup plus complet, accompagné de nombreux éléments de preuves, de photos, documents divers, certificats médicaux, copies d'e-mails, prescriptions médicales, témoignages de collègues durant les périodes difficiles ou alors que l'on me repoussait dans les confins de la dépression en pleine connaissance des problèmes qui avaient entraîné la dégradation de ma santé au point d'en arriver à tenter de me suicider.
Voici la liste "des faits", de mes arguments et des préjudices subis.
Malveillances : La surcharge de la voiture de fonction qui a entraîné l'accident puis cela recommence après.
Me faire porter des cartons de 25 kg dans un nuage de poussière sans protection et avec un dossier RQTH.
M'obliger à conduire un véhicule avec passagers après un malaise.
Manipulations : Avoir fait des copies d'un message posté sur Facebook, l'avoir diffusé et m'avoir fait passer pour
un salaud.
Les propos menaçants tenus lors des deux entretiens d'évaluations négatifs et durant les convocations.
Négligences : Avoir dû faire les scanners à genoux dans le bureau 106 puis, avoir attendu 8 mois pour la
Maintenance de la machine.
Je n'apparais pas sur le planning des agents qui changent de bureau, je n'apparais pas sur le nouvel organigramme,
je n'apparais sur aucun tableau des congés d'hiver 2018, mes chefs n'ont jamais tenu compte de mes activités
qu'elles sont incapables de décrire.
Pressions : On m'a poussé à bout lors d'une convocation dont on a finalement refusé de me donner un compte rendu
et on s'est moqué de ma tentative de suicide.
On a déplacé mon matériel de travail dans un autre bureau alors que je sortais de ma dépression et on m'a méprisé.
Menaces : On m'a plusieurs fois invité à aller chercher du travail ailleurs et menacé de sanctions alors que je ne
demandais qu'à protéger ma santé et à travailler dans des conditions décentes.
Harcèlement moral : On m'a obligé à faire le travail de quelqu'un d'autre tout en me reprochant de ne plus avoir le
temps de faire le mien.
On m'a poussé à bout avec des relances répétitives et contradictoires alors que j'étais sous le coup de la dépression
en me donnant l'ordre de ne faire mes scanners d'archives qu'en cas de réclamations des demandeurs pour faire le
travail d'un autre agent puis l'inverse pour les demandes d'archives de quelqu'un qui était sur place et qui a
beaucoup de temps libre.
On a refusé mes demandes de formations.
On ne m'a pas fait d'entretien d'évaluation entre 2008 et 2013.
On me fait travailler debout avec dossier RQTH, on ajoute une formation puis une seconde, on me convoque et
m'inflige des pressions alors que l'on a totalement ignoré ma chute libre provoquée par des négligences.
On me met à pied suite à des ordres contradictoires et impossible à mettre en pratique en novembre 2018.
Services Généraux et Courrier 2008 à 2013 : Mme Bonche m'avait promis un salaire tenant compte de mes 26 années d'activité professionnelle après ma période d'essai, une fois embauché, elle avait menti et je me suis retrouvé avec le plus bas salaire de la CFE.
Mme Bonche prend les mesures et calcule le remplissage maximum de la voiture de service pour emporter des fournitures à Paris et rapporter les nombreux cartons d'archives, bouchant toute visibilité, au détriment de ma sécurité, la voiture était largement surchargée car Mme Bonche a insisté pour que j'y encastre le maximum de cartons de déménagement de 20 kg dans mes passages aux mutuelles, ce qui a entraîné un accident le 28 04 2009 à Boissise la Bertrand au trajet retour.
Les séquelles sont : Douleurs aux vertèbres cervicales et migraines intenses et récurrentes ainsi qu'un choc émotionnel.
Photos de la voiture après l'accident, disponibles, photos de la voiture à nouveau surchargée après l'accident également disponibles.
Est-ce de la malveillance qui a entraînée cet accident ou simplement le mépris de ma santé de la part de Mme Bonche qui était responsable des Services Généraux et DRH ?
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ? Qui est responsable ?
Mes collègues vont suivre une formation WORD, Mme Bonche s'oppose à ce que j'en fasse parti et elle s'est également opposée à ma demande de formation d'Anglais durant cinq ans.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Mme Bonche décide que je dois faire le chèque pour payer l'amende prise à Paris en janvier 2011 devant les bureaux de La Boétie où on me demandait de me garer pour y monter les nombreux cartons de fournitures.
Photo du chèque disponible. Photos des fournitures et du parcours pour les monter dans les bureaux où la secrétaire insistait pour que je les range alors que la voiture était garée sur la chaussée.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Une ceinture dorsale en résine m'a été prescrite et faite sur mesure à la pharmacie en avril 2012, représailles de Mme Bonche qui me donne l'ordre d'aller déraciner des arbustes le jour ou j'ai commencé à porter cette ceinture pour ma lombalgie.
Photo disponible.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ? Est-ce du harcèlement moral ou simplement un très grand mépris de la santé d'un employé ?
Mme Bonche m'oblige à aller au Trésor Public et emmener Mr Deloisy à la gare un jour ou j'ai eu un malaise causé par un nouveau traitement pour mon dos et mes migraines, elle est allée vérifier sur son ordinateur si les médicaments de ma prescription étaient incompatibles avec la conduite d'un véhicule !
Puis elle m'a obligé à prendre le volant avec deux passagers !
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce du harcèlement moral ? Est-ce de la non-assistance à personne en danger ou juste de la malveillance et du mépris pour la santé d'un employé ? Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ? C'est ignoble !
Mme Bonche, responsable des Services Généraux et des Ressources Humaines, malgré l'accident du 28 avril 2009, provoqué par la surcharge de la voiture de fonction, insiste vigoureusement à nouveau pour un remplissage maximal de cartons de déménagements contenant chacun 20 kg d'archives récupérés dans trois mutuelles par trajet ainsi qu'un passage dans les bureaux de La Boétie, avec un temps chronométré et constamment dévalorisé au détriment de ma santé et des pauses déjeuner.
La voiture était également totalement remplie et surchargée au départ de Rubelles, à l'arrière et aussi sur le siège passager, heureusement, j'ai eu le réflexe d'en prendre des photos.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce du harcèlement moral ? Est-ce de la non-assistance à personne en danger ou carrément de la malveillance et du mépris pour ma santé ? Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ?
Convocation de Mme Bonche le 20 06 2012 après que j'ai pris rendez-vous avec la Médecine du Travail au sujet de ma lombalgie, elle m'invite à aller chercher du travail ailleurs et elle m'interdit de faire des heures supplémentaires pour le service des Prestations en ironisant "c'est pour vos problèmes de santé" alors que j'y travaillais assis tout en insistant pour que je fasse des heures supplémentaires au sous-sol pour remplir des cartons d'archives de la Comptabilité de 25 kg chacun, à mettre sur des palettes de 30 cartons en catastrophe dans un nuage de poussière sans aucune protection car elle avait oublié de faire dégager tous les locaux du sous-sol avant que le gros œuvre des travaux de construction du nouveau bâtiment ne commence.
Mme Bonche prend un rendez-vous pour moi à la Médecine du Travail, après mes horaires de service et refuse à ce que je récupère le temps passé à cette visite de reprise.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce du harcèlement moral ? Est-ce juste à nouveau du mépris honteux pour mes problèmes de santé ?
Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ? Qui est responsable ?
Ordre de remplir puis de porter des cartons de déménagement des archives de la Comptabilité, de 20 à 25 Kg que j'ai dû mettre sur des palettes de 30 cartons le 26 juin 2012, malgré le document de la Médecine du Travail pour port de 10 Kg maximum dont ma hiérarchie avait une copie.
Travail toute la journée au milieu d'un nuage de poussières sans aucune protection au sous-sol durant les travaux de construction du nouveau bâtiment, crachats de sang et dégradation de ma santé, s'en sont suivies une pharyngite chronique et une rhinite chronique toujours présentes en 2018, un arrêt de travail en a découlé et l'archiviste, Madame Rouffinet, a également été arrêtée pour les mêmes raisons !
Photos des locaux en travaux ainsi que des palettes de 30 cartons de la Comptabilité, disponibles.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que la loi condamne ce genre de comportement ? Qui est responsable ?
Mon chef m'a demandé de déplacer des palettes de 600 Kg et de porter 30 cartons de 20 Kg pour sortir des archives demandées par Madame Nodinot et Madame Dupont-Tanguy en octobre et novembre 2012 avec mon dossier RQTH travailleur handicapé N° 10P194016 et port de 10 Kg maximum décidé par la Médecine du Travail.
Témoignages disponibles.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce juste du mépris pour un employé ou de la malveillance ?
Affranchissement à haute cadence des 55000 appels de cotisations debout durant 7 heures par jour pendant une semaine tous les trois mois sur la vieille machine très bruyante et obsolète malgré le dossier RQTH avec "Position debout difficile", douleurs aux lombaires, aux cervicales, migraines intenses et récurrentes, acouphènes, stress et Mme Bonche qui vient en trombe m'annoncer "vous allez passer un test pour postuler au CAI".
Mme Bonche refusait de faire changer cette vieille machine que les techniciens réparateurs qualifiaient de relique.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce de la négligence concernant ma santé ou juste du mépris ? Est-ce du harcèlement moral ou de la simple manipulation d'une personne aux pleins pouvoirs qui se croyait au-dessus des lois ?
Je n'ai jamais eu d'entretien d'évaluation entre 2008 et 2013.
Comment avoir la satisfaction ou la reconnaissance d'un travail bien fait dans ces conditions dictatoriales ? Comment obtenir des points ou de l'avancement dans cet univers de mépris total ?
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce légal ? Qui est responsable ?
Service Prestations 2013 à 2018 : demande d'un simple tabouret auprès de Mme Koniecsni, pour effectuer mes scanners d'archives que je faisais à genoux derrière le bureau d'une collègue, dans un espace confiné et restreint du bureau 106.
La demande n'a jamais abouti, la réponse était toujours la même : "ne t'inquiète pas, on en discute avec Monsieur Cervoni"
Témoignages des agents du bureau disponibles.
Est-ce normal ? Est-ce de la simple négligence ? Qui est responsable ?
Mme Koniecsni s'étonne en février 2015, que je ne fasse pas de remboursements MGEN chaque après-midi, j'explique que mes impressions de documents et les scanners d'archives deviennent de plus en plus importants et que les travaux ajoutés à mes taches normales pour Mme Hoareau prennent un temps considérable et que cela ne me laisse pas le temps d'effectuer des remboursements de décomptes MGEN.
Mme Faucher s'étonne que je ne fasse pas de MGEN, je lui explique le temps que prennent mes activités dont la quantité est beaucoup plus importante qu'à l'époque de l'établissement de ma fiche de poste et je lui propose de lui fournir le détail des travaux que j'effectue chaque jour, ce dont elle n'avait pas connaissance, elle était pourtant chef de service et Mme Gouriou, référente, lui faisait remonter des informations mais visiblement plus fondées sur des ragots et des commérages que sur ma conscience professionnelle.
Convocation de Mme Faucher avec Mme Koniecsni au sujet de la MGEN le 24 juillet 2015, sentiment de trahison de ma hiérarchie avec mes référentes dont Mme Gouriou, qui avaient fait état de temps passé chaque jour sur internet quantifié en heures !? De trop nombreuses pauses, on m'annonce comptabiliser 1h30 de temps libre par jour malgré les documents que j'ai apporté qui prouvaient que les travaux imposés pour Mme Hoareau en plus de mes taches normales, accaparaient un temps considérable !
Les éléments reprochés ne tenaient pas la route car j'ai toujours pris dix minutes de pause le matin et dix minutes l'après-midi, alors que Mme Gouriou avait sous ses yeux, l'agent pour lesquels on me demandait des travaux supplémentaires, qui partait en pause chaque heure.
J'ai servi de bouc émissaire du fait qu'un étudiant, supposé faire de la MGEN, fils d'une collègue, dormait chaque jour dans le bureau et ne faisait pas de décomptes MGEN, il a été de la sorte, plus facile de s'en prendre à moi car on avait pris l'habitude que je fasse toujours plus sans jamais me plaindre.
Quantité grandissante de mails à imprimer et de scanners d'archives à faire, mes référentes étaient au fait des nombreuses demandes annexes plus urgentes les unes que les autres dans ce bureau de 14 personnes.
Mon tord a été de toujours dire oui et d'essayer de satisfaire toutes les demandes supplémentaires de travaux pour au final me retrouver convoqué et trahi par celles qui géraient le service.
D'autre part, suite à une première conversation avec Mme Faucher concernant mes activités dont elle n'était pas au fait, j'ai écrit un message sur Facebook, expliquant mon sentiment d'incompréhension devant les remarques négatives et subjectives dont j'avais fait part car j'ai toujours eu une conscience professionnelle et je me suis toujours démené pour tenter de satisfaire toutes les demandes même celles qui étaient ajoutées à mes taches habituelles.
La seconde partie de cette convocation a d'ailleurs fait l'objet d'un harcèlement moral indigne de responsables de service, on m'a fait passer pour un salaud.
Mme Gouriou et d'autres personnes, ont fait des copies du texte que j'avais écrit sur ma page personnelle de Facebook, espace de liberté d'expression sur lequel je n'ai pas cité de nom puis l'ont largement diffusé auprès de certains agents à qui on a monté la tête en me faisant passer pour quelqu'un que je ne suis pas.
Une copie de ce texte a été lâchement déposée sur le bureau de Mme Faucher, ce qui a entraîné ma convocation, ma condamnation devrais-je dire car j'ai pu dire adieu à mes espoirs d'augmentation ou tout simplement, de reconnaissance pour mon travail.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce de la manipulation ?
Ci-dessous, le compte rendu de cette convocation ainsi qu'un récapitulatif de mon ressenti face à ces accusations.
"Bonjour,
Je fais suite à notre entretien du vendredi 24 juillet 2015 en présence de Gaëlle Koniecsni.
Rappel des faits :
Le 17/07/2015, constatant que vous n’effectuiez aucun remboursement MGEN alors que cette tâche figure sur votre fiche de poste, je vous en demandais la raison. Ce à quoi vous me répondiez que vous n’en aviez pas le temps compte tenu de vos diverses tâches à effectuer.
Je vous demandais alors de me lister vos tâches au quotidien et si possible de les évaluer en temps.
Lors de notre entretien du 24/07/2015, vous m’avez présenté cette liste en précisant qu’il fallait que nous tenions compte qu’en l’absence de Violette Tieulent votre collègue, vous aviez dû également vous charger de l’impression des mails GSIS, et que d’une manière générale il y avait plus de mails et plus de scans relatifs à des demandes d’archives.
En évaluant ensemble la charge de votre activité et en comptant large, nous dénombrons 5h(30) sur une journée de 7h, ce qui laisse à penser que vous auriez au moins 1 heure à consacrer à la liquidation de VDS (MGEN).
Je vous ai également fait part de vos statistiques de production des 3 derniers mois exprimant une moyenne de décompte journalière inférieure à 9.
Vous nous indiquez ne pas comprendre car jamais vous n’avez l’impression d’avoir une heure devant vous. Vous ajoutez que vous comblez votre temps « libre » à la recherche des n° de sécurité sociale pour le pôle VLG.
Nous vous rapportons qu’il nous avait été signalé par vos collègues et référents que vous passiez un temps jugé important sur internet pouvant se quantifier en heure et que c’était, entre autres, la raison pour laquelle nous vous demandions de bien vouloir vous expliquer.
Vous admettez naviguer sur internet une dizaine de minutes par jour et rappelez que vous n’effectuez pas de pauses à outrance comme certaines de vos collègues (problème d’équité).
Par ailleurs, nous actons que vous nous autorisez à vérifier vos connexions internet pour en justifier et contrôler à l’avenir.
Je vous informe que notre entretien donnera lieu à un compte rendu dont une copie sera adressée à la direction.
Vous nous exprimez votre surprise car vous pensiez réellement satisfaire les demandes de vos collègues et l’encadrement.
Ace sujet, j’ai abordé le problème de l’expression sur les réseaux sociaux.
Si vous êtes en droit de vous exprimer, je vous ai signalé que les salariés doivent faire preuve de modération et ne pas oublier qu’ils sont tenus à une obligation de loyauté à l’égard de leur employeur, que vous ne pouvez donc pas critiquer ouvertement votre entreprise, supérieurs ou collègues sans vous exposer à des sanctions disciplinaires voire judiciaires.
Plus que les propos, les images associées aux propos ont été jugées de manière unanime très violentes.
Je vous ai signalé qu’il s’agissait là d’un avertissement qui sera l’unique. S’il devait y avoir de nouveaux propos concernant la CFE ou des employés de la CFE, des sanctions seraient prises.
Vous avez présenté vos excuses admettant qu’il s’agissait d’une réaction maladroite, que vous n’auriez pas du vous exprimer ainsi mais que vivant seul, les réseaux sociaux étaient votre seul moyen d’expression.
Vous avez tenu à ajouter qu’il ne fallait faire aucun amalgame entre l’image de tête de mort et l’état de santé de quiconque ; qu’il s’agissait là de votre état de colère, l’image représentait votre état d’esprit du moment.
Vous regrettez que cela ai pu être mal interprété.
Nous vous faisons savoir que nous regrettons que vous n’ayez pas eu la démarche de venir nous voir pour évoquer le malaise que la discussion du 17/07 avait pu engendrer.
Nous vous avons rappelé que nous étions à votre écoute et que le service avait toujours fait en sorte de vous ménager notamment lors de périodes personnelles difficiles que vous avez pu évoquer par le passé.
En conclusion :
Nous actons que vous vous engagez à ne plus naviguer sur internet durant vos horaires de travail, que vous ne vous exprimerez plus sur la CFE et les employés de la CFE sur les réseaux sociaux.
De notre côté, nous avons pris note qu’un certain nombre de tâches vous étaient réclamées par les différents pôles avec différentes contraintes temps.
Gaëlle Koniecsni se charge de lister les besoins des agents des pôles afin de vous aider à mieux organiser votre travail. Elle doit également vérifier auprès de quelles mutuelles vous devez continuer d’adresser les bordereaux.
Par ailleurs, aujourd’hui l'essentiel de votre travail est représenté par l’impression des mails. Avec la GED, cette tâche est amenée à disparaître. Il faut considérer que vous serez donc également amené à liquider plus dans un avenir proche. Il va falloir que nous prévoyions une formation liquidation Soins France, que vous avez acceptée.
En attendant, nous vous demandons de vous libérer du temps chaque après-midi pour effectuer des remboursements MGEN.
Agnès Fenoll
Responsable de Gestion en charge des Partenariats
Tél ; #Numéro de téléphone#
Mes arguments en défense, face aux accusations de cette convocation :
Ma fiche de poste n'a plus rien à voir avec mes activités actuelles, ma référente vous a fournie des informations qui font abstraction de toute objectivité.
Je vous ai proposé de vous donner la liste exhaustive de mes activités comme vous n'en aviez pas connaissance.
Lors de l'entretien de fin d'année, il a fallu à nouveau expliquer quelles sont mes tâches et le temps qu'elles me prennent et que je ne suis pas le salaud pour lequel on a bien voulu me faire passer.
Une heure trente à me tourner les pouces, renseignez-vous avant de dire des horreurs pareilles.
Les décomptes MGEN étant une activité complémentaire, vous devriez savoir que le reste de mes activités me prend toute la journée.
Pourquoi ma référente n'a signalé qu'en toute fin de son contrat, que l'étudiant qui était supposé faire des décomptes MGEN, dormait tout au long de la journée comme lors de son contrat précédent ? C'était plus facile de s'en prendre à moi qu'au fils d'un autre agent.
Vos comptes ne sont pas du tout en phase avec les détails que je vous ai procuré preuve à l'appui, il s'agit là d'une flagrante mauvaise foi et de basses manipulations pour masquer une certaine ignorance et protéger un agent qui part en pause chaque heure et me donne son travail à faire.
Ayant effectué certaines activités de Mme Tieulent étant en vacances, comme les impressions GSIS, tout en faisant les miennes avec les agents demandeurs qui défilaient dans mon bureau, je ne souhaitais pas de remerciements mais je n'imaginais pas que ce lynchage me tomberait dessus.
J'ai toujours pris 10 minutes de pause le matin et 10 minutes l'après midi comme c'est écrit dans le règlement.
Vous avez transmis tout cela à la Direction et vous avez tenté de monter une partie du personnel contre moi, je n'oublierai jamais.
J'ai été naïf, de nature confiante, je ne pensais pas que l'on pouvait me planter un couteau dans le dos, le fait de travailler dans un univers où les commérages font offices de preuves, remet les pendules à l'heure.
Je ne pensais pas que les commérages étaient des sources d'informations fiables.
De plus, j'ai le droit de m'exprimer et je n'ai aucunement nommé qui que ce soit dans mon texte sur ce réseau social, me menacer de sanctions disciplinaires sur la base de simples commérages de référentes ou de leur entourage qui passent des heures à commenter la vie des autres sur leur lieu de travail est totalement grandiloquent et fait preuve d'un égocentrisme démesuré.
Un avertissement pour avoir fait mon travail du mieux que je le pouvais et le plus rapidement que je le pouvais, plus une partie des activités de ma collègue en congés, c'est trop d'honneurs, j'aimerai savoir le poids que vos menaces de sanctions ont sur un point juridique ?
Merci de me faire passer pour un pauvre demeuré qui vit seul et qui n'a que FaceBook pour s'exprimer.
Il ne s'agit pas d'une image de tête de mort mais d'un drapeau de pirate.
Vos propos aux allures de procès, me font penser à interrogatoire de commissaire de Police.
Il ne s'agissait pas d'une discussion mais d'une condamnation sans argument objectifs et sans se renseigner.
A mon écoute ? Comment venir s'expliquer alors que l'on est pris à contre pied pensant faire le maximum pour satisfaire toutes les demandes et se voyant écrasé par tant d'incompréhension et d'accusations ?
Vous ne mentionnez pas que, souffrant d'une lombalgie chronique, je vous ai signalé lors de votre convocation le 24 juillet 2015, que j'effectuais les scanners de document durant environ une demi-heure quotidiennement depuis fin 2013 sur une machine à hauteur de 60 centimètres posée sur un caisson à roulettes, à genoux, sans siège ou assis sur une caisse de La Poste, ceci dans l'indifférence totale de mes "référentes ou de certains collègues" que vous citez comme vous ayant rapporté des informations négatives à mon sujet.
En ce qui concerne Mme Koniecsni, elle n'a jamais rien fait pour qu'un simple tabouret soit fourni pour que je puisse travailler dans des conditions dignes.
Vous mentionnez les bordereaux mais cette activité est celle qui prend le moins de temps dans l'ensemble des taches que je dois accomplir, je ne comprends pas, vous ignorez l'ensemble de mes activités.
Voila au final, cet aveux de désintérêt total quant à mes activités, rien n'a changé en 2018, même après une convocation durant laquelle j'explique preuve à l’appuie qu'il est pratiquement impossible de faire de la MGEN, j'ai amené un paquet d'éditions conséquent que je garde sous la main toute la semaine pour chercher les numéros de Sécurité Sociale de chaque dossier pour Valérie Hoareau, 180 en gros, je dois en chercher en fin de journée petit à petit quand j'ai un peu de temps et cela m'empêche de faire de la MGEN.
Elles ne savaient soi-disant pas qu'il y avait cela à faire. elles ne savaient soit disant pas qu'il n'y a pas les numéros de sécurité sociale sur les très nombreux documents AWC que j'édite durant deux heure trente chaque matin, ce qui ajoute du temps de recherche avant de les donner à la personne qui gère cette mutuelle.
Elles ne savaient pas et pourtant, elles sont chefs et elles accusent.
La phrase qui résume cinq ans de négligences et de non-sens : "Libérez-vous du temps pour faire de la MGEN".
2015 Activités Laurent à l'époque "des faits"
8h00 Impression des e-mails de AWC + Pièces jointes et sous dossiers.
Trier et ajouter les numéros de Sécurité Sociale
Quand il y en a beaucoup cela prend deux heures et demi...
Trier le courrier et les fax, compter la quantité de feuilles de soins dans les enveloppes si cela n'est pas fait et distribuer aux pôles
Impression des « Maternités » et envoi
Impression des demandes d'archives (+ recherche de numéros de sécurité sociale) qui arrivent tout au long de la journée
Impression et tri des e-mails des Mutuelles : MAI, GESTION VAN
Impression et tri des e-mails VLG puis, ajouter les numéros de Sécurité Sociale, temps considérable
Tri et comptage des rendus puis distribution
Après-midi ôter les agrafes et préparer les archives pour les scanner, faire des photocopies des documents qui ne sont pas au format, scanner puis les envoyer
Activités complémentaires :
Saisie des décomptes MGEN
Envoi de l'enveloppe MGEN
Aller chercher les cartons envoyés par des Mutuelles au service Courrier (avec une lombalgie chronique).
Changer les cartouches d'imprimantes et faire demandes de nouvelles
Scanner et envoyer d'autres documents pour des agents
Congés de Violette : Impression et tri des e-mails de GSIS
Envoyer les Bordereaux aux Mutuelles avant 9h00 et tous les mercredis car elle n'est pas là
Statistiques MGEN en cas d'absence de Sybille
Mon premier entretien d'évaluation avait été positif en 2014, Mme Blois, alors chef du service, était objective et compétente, mon second entretien d'évaluation sur 2015, (il n'y en a jamais eu aux Services Généraux), a montré un profond désintérêt et une méconnaissance insupportable de mes activités, pas le temps de faire de la MGEN et année annoncée comme "décevante en termes d'implication". Je me suis pourtant démené pour satisfaire tout le monde, la convocation a fortement influé sur cette "supercherie".
Formation aux feuilles de soins France en novembre 2015, impossibilité de mettre en pratique la formation du fait de mes activités avec de très nombreuses demandes de scanners d'archives, de l'envoi des bordereaux et de l'impression des mails GSIS à la place de ma collègue, Mme Tieulent qui est absente.
Migraines récurrentes, signe de dépression, douleurs aux vertèbres, perte de concentration, Mme Dupont-Tanguy annonce que j'arrête la formation car les feuilles de soins : "ce n'est pas mon truc".
Mme Dupont-Tanguy s'étonne que je ne fasse pas de MGEN en dehors des heures supplémentaires durant lesquelles je ne dois faire que cela. Je faisais toutes les heures supplémentaire que je pouvais et je tiens régulièrement un récapitulatif détaillé de mes activités, ma hiérarchie n'en a jamais tenu compte du fait que mon travail soit différent de mes collègues qui ne font que des feuilles de soins, on m'a tellement chargé de taches à effectuer qu'il a presque toujours été impossible de faire de la MGEN.
On me dit que je ne fais pas de Production, effectivement, on méprise mes activités qui ont pourtant fortement aidé les autres agents à faire du chiffre, de la Production et qui par la même, ont obtenu de l'avancement, des points, des augmentations tandis que l'on m'avait totalement méprisé lors de la convocation.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Le 12 août 2016, je signale à Mme Dupont-Tanguy la nécessité de maintenance du petit scanner que j'utilise assis pour les demandes d'archives, une pièce va devoir être changée prochainement.
Cinq mois plus tard, en janvier 2017, la machine est HS, la pièce n'a pas été changée, je dois faire les scanners debout dans le petit local du photocopieur sans aucun support pour poser et trier les nombreux dossiers, durant une période assez longue avec les autres agents qui venaient faire leurs photocopies, leurs scanners et les impressions qui étaient envoyées en réseau.
J'ai relancé ma hiérarchie, Mme Dupont-Tanguy et Mme Koniecsni ainsi que ma référente, Mme Gouriou, par e-mails, et de façon verbale à de très nombreuses reprises car cette situation devenait très difficile pour mes problèmes de dos, cela provoquait également du stress, des sifflements dans les oreilles, des migraines intenses et récurrentes.
Elles me répondaient : "ne rien pouvoir faire de plus" et partaient boire leur café en me laissant planté là.
La réponse était toujours la même, "on ne peut rien faire de plus, on a envoyé des mails à l'informatique" ou "mon travail a été fait" et cela a duré huit mois !
Une demande de Mme Dupont-Tanguy à l'informatique stipulait que cette situation "gênait les autres agents".
Il aurait peut-être été plus judicieux de tenir compte des problèmes de santé que cela engendrait !
Le pire étant d'avoir été accusé de changements d'humeur par ces personnes qui ont fait preuve de telles négligences et désinvolture concernant ma santé.
"On ne peut rien faire de plus" Qu'avez-vous fait ? Vous n'avez pas agi, vous n'en avez rien eu à faire.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce de la simple négligence ? De l'incompétence ? Du mépris pour la santé d'un agent ?
J'ai du annuler ma participation à un samedi d'heures supplémentaires du fait de la dégradation progressive de ma santé et Mme Dupont-Tanguy m'a dit : "cela va chier des bulles" devant trois témoins puis m'a envoyé un e-mail avec copie à la Direction.
Je lui ai répondu que ma lombalgie et toute cette situation me provoquaient des douleurs importantes et que je souhaitais me reposer.
Copies des mails échangés, disponibles.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
De janvier à mai 2017, Mme Dupont-Tanguy a ajouté deux formations successives, feuilles de soins France et Étrangères à ces conditions de travail difficiles, avec mon travail habituel d'une journée à faire en une matinée puis la pratique des formations l'après-midi.
Le stress, les douleurs aux cervicales et au crane s'en sont trouvés décuplés, une perte de concentration s'en est suivie puis une perte de pied de plus en plus importante accompagnée de crises d'angoisses.
J'ai alerté ma hiérarchie à plusieurs reprises de mes difficultés et beaucoup de collègues que je remercie, ont également fait remonter leurs inquiétudes à mes supérieurs dont Mme Gouriou, qui étaient informés et me voyaient un peu plus chaque jour perdre pied.
J'ai sombré peu à peu dans la dépression, je ne dormais plus, perdais mes repères, mon sens de l'organisation, je ne mangeais plus, je n'avais plus de vie.
Dans les dernières semaines, alors que j'étais devenu méconnaissable, on m'a fait passer les après-midis d'une semaine dans le bureau de Mme Gouriou qui devait m'aider à mettre en pratique les feuilles de soins, le peu que j'arrivais à faire avec ses conseils, me revenait du contrôle comme erronées et à refaire,
Mme Gouriou qui était en face de moi, a affirmé plus tard devant Mr Laurac et deux autres témoins, qu'elle : "ne voyait pas que je n'allais pas bien".
Un écœurant mensonge pour se protéger, je ne saurais jamais oublier cette hypocrisie et ce mépris.
Le 3 mars, Mme Dupont-Tanguy m'a laissé un post-it sur mon bureau avec comme instructions : "50 feuilles de soins ETR par jour et le reste du temps, mon travail habituel", sachant que les impressions des mails AWC se terminaient parfois à 11h30 et que j'avais tous les scanners à faire sur le photocopieur, il était totalement impossible de faire mon travail habituel et encore plus, de mettre en pratique cette demande, le travail d'une journée en une demi-journée, c'est totalement incompréhensible et cela s'appelle du harcèlement moral !
Témoignages de nombreux collègues disponibles.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que le harcèlement moral est répréhensible ?
Mes crises d'angoisses étaient de plus en plus importantes en avril, j'avais peur de perdre mon travail, les archives à scanner dans le local du photocopieur étaient extrêmement nombreuses et les conditions pour les mettre en pratique étaient exécrables.
Mi-mai, arrivé au bout du bout, les nerfs ont lâché et j'ai pleuré devant mes collègues, Mme Vérin qui m'avait dit : "voir que je n'allais pas bien", m'a proposé de prendre rendez-vous chez un spécialiste et de m'y emmener.
Mme Tieulent qui travaillait dans le même bureau que moi, me conseillait de voir un docteur et faisait remonter ses inquiétudes auprès de la hiérarchie.
Je suis allé voir Mme Koniecsni à la fin d'une journée pour lui dire que j'étais arrivé au bout du bout, totalement lessivé, perdu et que j'avais peur de craquer.
Elle semblait prendre à la légère, l'état de perdition dans lequel j'étais et m'a fait part du fait que : "j'étais mal ou alors, que j'étais un très bon manipulateur", ce qui était assez choquant et pathétique compte tenu de cette très longue chute libre que j'ai traversée et de toutes les alertes dont je lui avais fait part !
Elle m'a rappelé que "je serai certainement amené à aller chercher du travail ailleurs en cas d'échec de mes formations sur les feuilles de soins".
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Négligence ou harcèlement moral ?
Visiblement incapable de gérer la situation, elle m'a fait rencontrer Mr Laurac qui venait de prendre ses fonctions à la CFE, je n'arrivais plus à m'exprimer, à articuler, en pleine crise d'angoisse, j'ai essayé de lui expliquer la situation tout en m'excusant de faire sa connaissance dans de telles circonstances, il m'a rassuré sur le fait que je n'allais pas perdre mon emploi et je l'en remercie.
J'en suis arrivé à exprimer mes idées noires et avant de partir, Madame Koniecsni m'a demandé : "on te revoit demain ?" en précisant qu'il ne s'agissait pas d'un éventuel arrêt maladie puis : "tu seras toujours vivant demain ?"
Est-ce normal de m'être retrouvé dans une perdition totale qui a duré huit mois à cause de ces négligences ?
Pourquoi avoir ajouté une formation feuilles de soins Étranger alors que je perdais pied avec celle des feuilles de soins France et que je souffrais dans les conditions déplorables pour faire mes scanners ?
Pourquoi ne pas avoir mis un terme à ma chute libre avant que je ne franchisse un point limite dont je vais devoir subir les conséquences ad vitam aeternam avec suivi et traitements ?
Avec le recul, le fait de m'avoir laissé partir alors que je venais d'exprimer mes idées noires tout en étant dans un état de perdition totale, pourrait s'apparenter à de la non-assistance à personne en danger !
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Au moins là, on ne pourra pas affirmer de façon méprisante que l'on ne voyait pas, que l'on n'était pas là, que l'on ne savait pas.
Les 20 & 21 mai, j'en étais arrivé à souhaiter mettre fin à mes jours et j'ai tenté de me suicider !
Est-ce normal ? Est-ce que vous voyez une relation entre mes problèmes de santé, mon état de perdition et les conditions de travail ?
Est-ce que le fait de nier toute implication, soustrait la responsabilité ?
La Médecine du Travail m'a orienté vers un suivi en juin puis, j'ai pu voir un spécialiste qui m'a prescrit un traitement adapté.
En septembre 2017, ma hiérarchie a décidé d'ajouter l'impression des e-mails de VLG pour Valérie Hoareau à mes taches habituelles alors que je n'avais pas toujours le temps de terminer les nombreux scanners d'archives et que je n'avais encore moins le temps de faire des décomptes MGEN pour lesquels on me demandait de me libérer du temps.
L'impression des mails VLG peut prendre plusieurs heures, ma hiérarchie savait pertinemment que cela serait impossible, je leur avait fait part à de nombreuses reprises des quantités importantes d'archives à scanner et de mails à imprimer mais elles ont préféré privilégier quelqu'un qui prend 8 pauses par jour sans compter la pause déjeuner pour la soulager d'une charge de travail que l'on m'a gentiment ajoutée, cette personne peut ainsi faire du chiffre et obtenir de l'avancement tandis que je reste celui que l'on préfère oublier ou que l'on pousse à bout puis que l'on convoque quand les nerfs flanchent, celui pour qui le matériel n'est pas maintenu et qui a tellement laissé faire.
L'histoire s'est répétée, on privilégie les agents qui font le tour des bureaux avec leur tasse à café plutôt que ceux qui s'investissent dans leur travail.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
J'alerte ma hiérarchie au sujet de la saturation des très nombreux mails à imprimer et des scanners d'archives que je me suis toujours fait un devoir de traiter au plus vite et pour lesquels, il y a de plus en plus de relances et de réclamations des demandeurs mécontents, on me dit que les archives attendront, c'est plus urgent d'imprimer les mails pour Mme Hoareau pour les statistiques.
On me demande de traiter les demandes de scanners d'archives qu'en cas de réclamation, c'est aberrant, j'appelle cela l'excellence de l'insatisfaction du client ! Retour de pressions et de situations stressantes préjudiciables.
Est-ce normal ?
Fin novembre, ma hiérarchie a décidée de délocaliser le scanner que je suis le seul à utiliser, dans un très grand bureau sur un coin de table sur lequel il n'était pas possible de placer mes dossiers et juste à côté d'une chaine hifi dont on m'a hypocritement affirmé que le son était bas, mon ordinateur se trouvant dans un autre bureau, il était impossible de traiter en direct les archives et d'envoyer les plus urgentes, situation très stressante qui a influé sur ma santé, j'en ai informé ma hiérarchie qui m'a annoncé catégoriquement : "qu'il n'y avait aucune possibilité de placer mon scanner sur mon bureau même avec une rallonge". Mon traitement antidépresseur a dû être augmenté et j'en ai informé mes chefs car il était inacceptable de replonger dans la dépression pour des négligences.
Est-ce normal ?
Mme Konieksni m'a convoqué avec Mme Vérin, elle a tenté de me pousser à bout avec des arguments surréalistes concernant la musique alors que j'avais prévenu que cette situation avait entraîné une augmentation de mon traitement antidépresseur et que mes nerfs étaient à nouveau vulnérables.
Atmosphère aux allures de procès, sarcasmes et mépris concernant ma situation de suicide : "je ne comprends pas, tu t'es suicidé ? Tu as commis un suicide ? Tu es passé à l'acte ?"
J'ai répondu que l'on ne rigolait pas avec ce genre de chose !
J'ai voulu m'en aller mais on m'a dit de me rasseoir car la convocation n'était pas terminée.
Mme Koniecsni appelle le service informatique pour me prouver qu'il était impossible de placer le scanner sur mon bureau, on lui répond qu'il y a une solution, elle s'est alors retrouvée un peu gênée.
Elle m’invite à faire le tour de tous les bureaux de la CFE pour en trouver un qui me conviendrait en ajoutant : " ah, non, pas celui-ci, il y a une radio, non, pas celui-là, il y a des gens".
Devant la grandiloquence de ma chef de service et ses propos méprisants, j'ai répondu qu'elles pouvaient me faire travailler dans un placard tant que l'on ne mettait plus ma santé en danger.
On s'est bien moqué de moi et je n'oublierai jamais le mépris affiché alors que je ne demandais qu'à travailler dans des conditions qui ne mettaient pas ma santé en péril.
Je demandais simplement à protéger ma santé et à travailler dans des conditions respectables.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
On m'annonce : "ne pas prendre de sanction contre moi cette fois ci".
J'ai alors, perdu toute considération pour les personnes qui ont une fois de plus, porté atteinte à ma santé et à mon honneur et ai décidé de me défendre.
La menace de sanctions que l'on faisait peser sur moi était assez ignoble compte tenu des circonstances.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce du harcèlement moral ?
J'ai contacté le CHSCT ainsi que Mme Gourvès, DRH et le lendemain, le scanner était installé sur mon bureau avec une rallonge, une simple rallonge, voilà la valeur de ma santé cette fois ci, je n'avais pas contacté le CHSCT plus tôt par respect de ma hiérarchie qui elle, ne s'est pas embarrassée de telles considérations.
En décembre 2017, Mme Gouriou me demande de faire un tableau pour comptabiliser les demandes d'archives toujours plus nombreuses que je n'ai plus le temps de traiter, je lui dis ne pas savoir comment faire un tableau Excel, elle me répond ne pas pouvoir m'aider car : "elle est complètement nulle pour cela" et me dit que je pourrais le faire le lendemain, j'ai essayé d'en faire un chez moi et je l'ai complété au bureau.
Ci-dessous, copie du mail envoyé à ma chef de service, Mme Gouriou, le 18 janvier 2018, quant aux très grandes quantités de mails à imprimer pour VLG et le retard que cela provoque sur mon travail de scanners des demandes d'archives, elle m'avait demandé de lui scanner des documents pour elle.
"Pascale, voici enfin les scanners que tu m'as demandé.
J'ai beaucoup d'archives à scanner ces dernières semaines, les demandeurs commencent à s'impatienter, j'ai pour habitude de traiter les demandes d'archives rapidement. Il me reste des piles d'archives en attente à scanner chaque fin de journée et les impressions de VLG sont très volumineuses, j'ai d'ailleurs une journée de retard pour VLG. Amicalement Laurent"
Mme Gouriou ne pourra plus mentir et prétendre qu'elle ne savait pas.
En janvier 2018, entretien individuel d'évaluation de Mme Gouriou, mon troisième en dix années de CFE.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Mme Koniecsni vient soudainement assister en observateur derrière moi, on me reproche de ne pas faire assez de MGEN, on m'évalue sur une activité que je n'ai l'occasion de mettre en pratique que durant les heures supplémentaires des samedis, cela n'a pas de sens. Je rappelle que je n'ai déjà plus le temps de faire mes scanners d'archives du fait d'avoir une activité supplémentaire imposée pour VLG qui me prend deux heures par jour.
On me reproche des changements d'humeur, je rappelle les circonstances de pressions et de stress qui ont provoqué ces changements d'humeur et le laxisme et les négligences de ma hiérarchie quant à mes problèmes de santé causés par la non maintenance du scanner durant 8 mois et les formations.
Mme Koniecsni perd son sang-froid et s'énerve contre moi à deux reprises devant Mme Gouriou.
Elle a une façon savoureuse de manipuler les gens tout en tournant chaque fait dérangeant à son avantage de manière à faire passer les autres pour des imbéciles.
Je lui rappelle qu'elles auraient pu agir plutôt que de se contenter d'envoyer un mail à l'informatique et elle s'approche de moi en criant violemment, de façon menaçante, me demandant : "qu'est-ce que cela veut dire agir ?".
Elle accepte ma requête d'avoir un compte rendu de la convocation durant laquelle des propos insultants avaient été tenus à mon égard et part en claquant la porte.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Est-ce que les changements d'humeur de mes chefs sont légitimes dans ces circonstances ?
Mr Laurac me convoque avec Mme Koniecsni et Mme Gouriou le 2 février, en présence de Mr Chagot a qui j'ai demandé de m'assister.
On me reproche des sautes d'humeur du fait que le scanner ait été déplacé et on me demande des explications sur les allégations qu'avaient fait remonter ma hiérarchie.
J'exprime mes nombreuses rancœurs concernant les situations qui ont porté préjudice à ma santé et qui auraient pu être évitées, Mme Gouriou affirme : "qu'elles ne voyaient pas que je n'allais pas bien durant ma chute libre".
Il est assez surprenant de constater que mes chefs aient été les seules à ne pas voir mon état de perdition malgré toutes les alertes de mes collègues et les miennes.
Mensonge odieux !
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que les mensonges soustraient la responsabilité des personnes qui les profèrent ?
Mme Koniecsni annonce qu'elle refuse finalement de me donner un compte rendu de la convocation, encore une pirouette pour éviter que l'on sache à quel point ses propos ont été répugnants !
Ses craintes de preuves concernant son attitude et la situation de stress extrême dans laquelle elle m'a poussé durant sa convocation sont évidentes.
Pourquoi refuser subitement ce qu'elle avait accepté lors de l'entretien d'évaluation devant témoin lorsqu'elle a fait preuve de sautes d'humeur ?
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Une parole est une parole mais pour certains, les manipulations sont plus faciles à mettre en œuvre.
Mme Konieczni annonce des chiffres et des dates totalement erronés, preuve de sa méconnaissance et de son désintérêt quant à mes activités, elle insiste sur le fait que la pièce à changer sur le scanner, qui a finalement été commandée au printemps 2017 a été installée dès son arrivée en mars, c'est totalement faux, elle est restée plusieurs semaines au service Informatique et a été remplacée par un étudiant en avril, le service Courrier peut en témoigner.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ce sont de simples mensonges ? Est-ce que ce sont des tentatives de manipulations pour masquer de l'incompétence ?
Mr Laurac me dit que : "je n'ai pas de preuve que mes problèmes de santé soient liés à mon travail".
Je me fait un devoir de lui fournir à l'avenir tous les éléments de preuves pour étayer mes arguments et cela a renforcé ma motivation et mon esprit combatif pour défendre mes droits et protéger ma santé.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Où est l'objectivité ? Est-ce que les intentions étaient simplement de camoufler la vérité gênante ?
Mr Laurac affirme devant trois témoins, que : "la Médecine du Travail ne les a pas contactés après ma visite de mai 2017 et que je n'ai pas de certificat médical de la Médecine du Travail qui prouve que mes conditions de travail ont engendré la dégradation de ma santé".
La Médecine du Travail m'a pourtant affirmé avoir rencontré Mr Tinet !
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Il doit bien savoir que la Médecine du Travail n'a pas vocation à fournir de certificat médical à mon employeur ?
Mr Laurac affirme que : "l'encadrement n'était pas optimum à l'époque", avant qu'il soit là, donc, l'encadrement de l'époque est responsable ou était incompétent ?
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Mr Laurac demande à ce : "qu'un planning soit mis en place concernant mes activités", je réponds que cela fait cinq ans que je tiens des comptes rendus très détaillés de mes activités et que ma hiérarchie n'en a jamais tenu compte puisqu'elle me demande de : "me libérer du temps pour faire de la MGEN" et me demande d'effectuer des travaux supplémentaires pour Mme Hoareau.
Mr Laurac demande à ce que : "l'on tire un trait sur mes rancœurs et tout ce qui s'est passé", je réponds que je ne peux pas tirer un trait si facilement sur tout ce qui a porté préjudice à ma santé et à ma vie, au point d'en arriver par implication dans mon travail, à tenter de mettre fin à mes jours !
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous tireriez un trait sur tous les préjudices subis alors qu'en plus d'avoir porté atteinte à votre santé à plusieurs reprises, on vous pousse encore et encore dans des situations de pressions inutiles, de stress et d'angoisses qui nuisent à votre vie et que l'on vous traite comme un moins que rien ?
On m'invite à voir la Médecine du Travail.
Monsieur Laurac affirme : "Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour vous et plus encore". Qu'avez-vous fait exactement à part me faire replonger dans la dépression et continuer à négliger mes activités que je n'ai plus le temps de mettre en pratique car on m'oblige à faire le travail d'une autre personne ?
Toutes ces situations de pressions, de stress intense dans lesquelles on m'a poussé depuis que vous êtes là, étais-ce bien nécessaire ?
J'ai toujours tenté de faire le maximum dans mon travail et cela, vous ne semblez pas l'avoir vu non plus.
"On ne savait pas" “Vous n'avez pas de preuves" "Nous n'étions pas là" "Je ne veux plus jamais entendre parler de Mme Fénol" "Vous risquez des sanctions" "Nous ne voyions pas que tu n'allais pas bien"
Mensonges, mépris, menaces, manipulations, les nerfs poussés à bout par des pressions et des convocations inutiles.
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
La Médecine du Travail me convoque pour une visite de pré-reprise, je préviens Mme Koniecsni qui me réponds par email : "est-ce que tu sais ce que veut dire visite de pré-reprise ?" J'ai simplement employé le terme décrit par la Médecine du Travail et ma chef m'a une fois de plus affiché un mépris à la hauteur de sa compétence.
La Médecine du Travail m'annonce que : "mon employeur est dans l'illégalité la plus totale du fait qu'il n'a jamais fait de demande de visite de pré-reprise fin juillet 2017".
Je suis supposé être toujours en arrêt de travail. Madame Koniecsni ne devait effectivement pas savoir ce que voulait dire : "pré reprise".
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ? Mon employeur est 'il dans l'illégalité la plus totale ?
On m'annonce être totalement convaincu que : "les conditions de travail ont entrainé ma chute libre".
On m'informe que : "en aucun cas, mon employeur ne peut demander un certificat médical de la Médecine du Travail concernant les dégradations de ma santé du fait du secret médical.
Est-ce normal d'avoir eu une telle remarque de mon employeur ? Qu'en pensez-vous ?
En février 2018, on me donne le compte rendu de l'entretien d'évaluation pour l'année 2017.
On m'y reproche : "des sautes d'humeur" et on me demande : "de me libérer du temps pour faire de la liquidation MGEN".
J'ai exprimé dans les observations de l'évalué, le souhait de rencontrer Mme Gourvès, DRH ainsi que Monsieur le Directeur de la CFE pour expliquer les raisons de l'impossibilité de faire de la MGEN, les problèmes de santé engendrés par les négligences de ma hiérarchie et les nombreuses rancœurs sur lesquelles je ne puis tirer un trait si facilement.
Je n'ai jamais eu de retour concernant cette demande, ni des Ressources Humaines, ni de la Direction.
Est-ce normal ? Ma hiérarchie n'était -elle pas supposée faire remonter cette demande à qui de droit ?
J'ai également exprimé le souhait de participer à une formation WORD ainsi qu'à une formation d'Anglais pour continuer à travailler à la CFE ou ailleurs.
Comment peut-on faire une évaluation quand on néglige totalement les activités d'un agent ?
Est-ce normal ? Qu'en pensez-vous ?
Détails de l'entretien d'évaluation avec mes commentaires en rouge, que j'ai gardé pour moi.
Bilan général de la période évaluée :
"Une année 2017 assez bonne dans l'ensemble.
Vous assurez les tâches qui vous sont confiées consciencieusement.
Cependant, en cas de surcroit de travail, vous vous imposez une pression supplémentaire et cela vous rend parfois irritable.
Merci de tenir compte des conditions de travail imposées lors de la non maintenance du scanner et des deux formations ajoutées à ce problème.
Difficultés rencontrées :
Formation soins étrangers abandonnée suite à des difficultés de compréhension, d'application et de concentration.
Vous avez du mal à prioriser vos tâches et de ce fait, vous ne consacrez pas assez de temps à la liquidation (VDS).
Je n'ai pas abandonné les formations, je les ai suivies autant que faire se peut, par implication dans mon travail et je me suis retrouvé en arrêt de travail car j'en étais arrivé au point de tenter de mettre fin à mes jours.
Technicité : 4 sur 5 Vous effectuez votre travail correctement et avec minutie.
Implication : 3 sur 5 A noter une bonne participation aux heures supplémentaires.
Relationnel : 3 sur 5 Vous savez être un collègue agréable, mais vous êtes aussi d'humeur changeante et vous vous énervez facilement, ce qui peut déstabiliser l'ambiance de votre service.
Vous m'avez poussé à bout à de nombreuses reprises et vous avez vous même fait preuve de changements d'humeur devant témoins et une fois de plus, vous ne tenez pas compte des conditions de travail déplorables dans lesquelles vous m'avez poussé sans jamais faire montre d'intérêt pour ma santé qui se dégradait malgré mes nombreuses demandes et les nombreuses remontées de mes collègues qui voyaient ce que vous affirmez honteusement ne pas avoir vu.
Autonomie : 3 sur 5
Je suis autonome et heureusement car je n'ai jamais pu compter sur ma hiérarchie pour obtenir les conditions les plus basiques pour pouvoir travailler sans que ma santé ne soit mise en péril.
Résultats quantitatifs : 2 sur 5 Vous devez effectuer plus de liquidation.
Dites-moi quand vous souhaitez que je fasse de la liquidation ? Dites-moi si vous connaissez mes activités ?
Résultats qualitatifs : 2 sur 5 Vous devez effectuer plus de liquidation
Comment pouvez faire une évaluation quand vous prétendez ne pas savoir le temps que me prennent mes activités et en m'ajoutant l'impression des mails VLG alors que la responsable de ce pôle a semble 'il beaucoup de temps libre ?
Qualités rédactionnelles / expression : Non évalué.
Capacité d'adaptation : 2 sur 5 Vous rencontrez des difficultés dès lors que l'on vous demande d'effectuer un nouveau travail (liquidation par exemple). C'est dommage.
Avec un matériel qui était HS, mes activités habituelles à faire en une demi-journée, les demandes impressionnantes de scanners d'archives à faire debout au photocopieur et ma santé qui se dégradait sous vos yeux, c'est dommage que vous m'ayez donné de mauvaises informations sur les feuilles de soins qui me revenaient systématiquement à refaire par le contrôle lorsque l'on m'a mis dans votre bureau durant une semaine au cœur de ma dépression.
Priorités et objectifs de la période à venir :
Continuer d'assurer vos travaux actuels.
Optimiser votre temps pour effectuer plus de liquidation.
Cet objectif doit faire l'objet d'une nouvelle étude afin de pouvoir estimer le temps consacré à vos tâches de numérisation, impression, sortie d'archive etc.
Je voudrais que l'on demande officiellement à ma hiérarchie quelles sont mes activités et le temps qu'elles prennent pour les mettre en pratique car après 5 années dans le service, les arguments de cette évaluation sont en inadéquation totale avec la réalité !
Besoins / Demandes de mesures d'accompagnement :
Appréciations globales de l'évaluateur :
Vous assurez les tâches qui vous incombent correctement.
Une bonne année dans l'ensemble.
Le changement de travail semble vous déstabiliser, il faut prendre confiance en vous.
Bilan de la période évaluée :
Vous avez passé une année 2017 difficile et chaotique.
Vous avez rencontré des problèmes de santé, physiques (migraines, douleurs cervicales), et psychologiques, survenus, d'après vos explications, à une maintenance trop longue à arriver pour réparer votre scan.
Vous avez suivi une formation sur la liquidation des soins France et des soins étrangers, et malgré l'aide apportée, vous vous êtes assez rapidement senti perdu. L'encadrement a décidé d'arrêter la formation.
C'est totalement faux, j'ai été jusqu'au bout des formations puis me suis retrouvé en arrêt de travail, quelle façon honteuse de présenter la situation.
Un arrêt de travail de deux mois a suivi cette période compliquée pour vous.
Vous avez repris votre travail avec une aide psychologique et sans stress. Tout s'est bien passé jusqu'à la fin du mois de novembre, moment ou votre scan a dû être déplacé.
Pourquoi avoir fait cela alors qu'une simple rallonge était nécessaire pour que j'ai mon matériel dans un seul bureau pour pouvoir traiter mes scanners et les envoyer aussitôt ?
Conscient de votre état nerveux lié à ce changement, l'encadrement vous a convoqué.
Et il m'a poussé à bout, humilié, méprisé.
Une installation de votre scan directement sur votre poste de travail à été validée (en dépit de certaines règles de sécurité), afin que vous puissiez travailler dans les meilleures conditions.
Seulement du fait que j'ai enfin décidé de me défendre.
Depuis ce changement, vous n'avez rien à signaler sur vos conditions de travail.
Je voudrais savoir si le fait de devoir effectuer une activité supplémentaire pour VLG, correspond à vos yeux, à quelque chose que j'ai signalé sur mes conditions de travail ? Vous semblez omettre ce détail.
Vous avez évoqué les rancœurs que vous nourrissez envers l'encadrement depuis 2015.
Vous souhaitez cependant que 2018 se passe mieux, vous nous avez informé que vous êtes combatif et motivé pour cela.
Février 2018, Mme Gouriou insiste sur la priorité d'imprimer les très nombreux mails de VLG au détriment de mes scanners d'archives, beaucoup de réclamations et relances sont reçues des mutuelles et les piles de dossiers à scanner en retard s'accumulent.
Un agent de April vient me demander ses scanners, je lui explique que je n'ai pas le temps de les faire et je l'invite à aller voir ma chef qui m'a donné comme consigne de faire les impressions VLG et pas les scanners, ma chef me demande finalement après maintes incohérences, de faire les scanners en urgence devant deux témoins.
Le même agent qui est sur place et a visiblement pas mal de temps libre, me transmet une demande pour 36 archives, ce qui équivaut à des heures de travail, elle se plaint le lendemain, à Mme Gouriou qui visiblement, n'a toujours pas idée du temps que ce travail prend à réaliser.
Mme Gouriou vient me relancer, perd ses nerfs et crie devant deux témoins à plusieu