Bonjour,
Je suis victime de violences conjugales, en particulier de violences psychologiques. Il y a déjà eu de agressions mais je n’ai pas porté plainte car je n’avais ni preuves ni traces.
Il y a un an et demi j’ai eu un déclic et compris qu’il fallait que je parte. M. Refuse un divorce, une séparation. Nous avons deux garçons de 15 et 17 ans et le domicile familial appartient à M. Je suis à la recherche d’un emploi et sans revenus.
Je consulte avec une association cdiff et suis allée à la médecine légale qui va établir, après x consultations, un certificat médical pour déterminer un taux d’ITT.
J’ai pris un rdv vers une avocate en lui exposant ma situation et le refus de séparation de M.
Lui ai fait part des éléments qui, par les conseils d’un juriste de l’association, pourraient être reconnus dans le cadre d’une procédure civile (sms+certificat médical). Le médecin m’a dit que je pouvais faire valoir cet élément pour le civil... ? Côté pénal je n’ai pas porté plainte car les seuls témoins sont mes garçons.
M’a découragée de faire un
divorce pour faute, que le jaf, n’en faisaient pratiquement plus, que pour les éléments ce n’était pas assez, que je n’avais pas de marques, ni déposé de plainte, et qu’au final, elle pourrait ni plus ni moins faire une procédure où je pourrais obtenir « une pension alimentaire ».
Lui ai demandé si je pouvais faire une séparation de corps rapide pour obtenir une séparation de bien : si M. ne veut pas non... Ça va durer 2/3 ans !
Comprenez bien ma situation : je veux partir et la pension alimentaire pour le moment je m’en moque. Pour moi but n’est pas de condamner M., je veux justifier mon départ pour obtenir « un logement », me reconstruire, travailler etc. Ma priorité pour lancer une procédure est de savoir que lorsque la non conciliation sera là c’est de savoir que je vais pouvoir avoir un toit.
Comment je peux justifier de me prendre un logement et d’obtenir des aides si la liquidation n’est pas faite ?
Comment puis-je lancer une procédure alors je ne sais pas où je vais ? M. exulte en me rappelant dès qu’il le peux que si je parle je risque de me retrouver sous les ponts.
Dès lors que je vais enclencher ce processus je veux pouvoir avoir une adresse de replis...
Merci pour vos réponses c’est un très long combat et je suis fatiguée de battre le pavé et découragée, n´ayant plus d’argent, de creuser un découvert pour continuer de payer des consultations.
Il n’y a pas longtemps une amie m’a dit « tu n’es pas contrainte» alors pourquoi tu ne pars pas ? Pour aller où lorsqu’on est seule et responsable de ses enfants, de leur éducation, scolarité...?
Bon dimanche.
Merci de vos réponses