Devoirs conjugaux d'un mari encas de crise pandemique.

Sujet initié par Uranie, il y a 5 ans - 2531 vues

Bonsoir Madame, vous êtes en instance de divorce mais vous n’indiquez pas à quel stade. Votre avocat vous répondra sur vos interrogations. Néanmoins, tant que vous n’êtes pas divorcé, les devoirs et obligations du mariage demeurent, précisément le devoir de secours, d’assistance et de fidélité de l’article 212 que vous avez justement pointée du doigt. Parlez en a ce votre avocat pour savoir si vous avez un intérêt ou pas à mettre en avant ces argumentations pour le prononcé de votre divorce. Bien à vous.

Merci, de votre réponse, car mon avocate est injoignable. Je ne sais pas trop à quel stade nous sommes dans notre divorce. Nous avons seulement commencé la rédaction de la convention de divorce et notre maison est toujours en vente. Nous n'avons encore rien signé par rapport au divorce. Et nous ne nous sommes pas encore réunis ensemble avec nos avocats.
Pour l'instant aucun papier officiel.
Et monsieur a quitté le domicile conjugal depuis le mois de juin.
Je n'ose plus trop solliciter mon avocate car elle me facture en plus à chaque fois et augmente le pourcentage qu'elle va prendre sur la pension compensatoire. J'ai l'impression qu'elle ne me conseille pas comme il faut.
Cordialement.

Bonjour Madame,

J'espère que vous avez déposé une main courante pour acter la date de son départ du domicile.

Enfin, la relation avec votre avocat est ce que l'on appelle 'intuito personae". Vous avez une liberté de choix, si vous sentez que la communication est difficile, vous avez la liberté de la changer car une procédure de divorce c'est long...

A partir du moment où vous n'osez pas appeler votre avocat, cela pose un véritable problème pour les échanges.

NB : vous indiquez ne pas vous être réunis ensemble, cela n'est possible que si vous entendez divorcer par acte d'avocats ce qui signifie à l'amiable, or, dès lors que vous reprochez une faute à votre époux la négociation sera presque impossible et vous passerez devant un juge, en contentieux classique.

Bon courage.

Bien à vous.

Je vous remercie grandement pour vos réponses.
Je reconnais que les relations avec mon avocate, ne sont pas comme il le faudrait, mais le problème est que je n'ai pas tellement de moyens, j'ai déjà commencé à la payer et si je veux changer, l'argent que je lui ai versé sera perdu.
En fait, oui, nous sommes partis sur un divorce à l'amiable car, je n'ai pas eu trop le choix.
Mon futur ex mari est revenu un jour en me disant qu'il avait contacté un avocat pour un divorce à l'amiable (puisque selon lui, notre couple n'allait plus) qui pourrait nous représenter tous les deux,c'était avant que je découvre l'existence d'une autre femme avec ses factures de téléphone (que bien sûr j'ai photocopiees).De là, la tentions est montée à la maison, puisque je ne comprenais pas et un jour, je suis tombée sur ses factures téléphoniques qui révélaient l'existence d'une copine(selon lui). Puis quand je lui en ai parlé, il a dit que nous avions besoin de prendre du temps pour réfléchir et il est parti pour quelques temps vivre(normalement) dans un appartement que son père possède près de chez nous, mais n'est jamais revenu. C'est au bout de quelque temps que j'ai effectivement déposé une main courante pour l'abandon de domicile et j'ai également des attestations de voisins. Puis comme les choses n'évoluaient pas et que je restais sans réponse, c'est là que je me suis décidée à contacter un autre avocat, qui dans un premier temps me laissait entendre qu'elle allait m'aider et nous avons continué le divorce dans une démarche d'amiable en pensant que tout irait bien. Mais, dès l'instant où mon avocate a parlé d'une pension compensatoire (23ans de mariage, je suis en situation de handicap et il y a une différence de revenus). Les choses se sont compliquées du côté de monsieur et je trouve que mon avocate a changé son comportement. Entre temps, les choses ont été ralenties car hélas, j'ai perdu ma mère et maintenant, nous avons le Covid 19 qui nous empêche d'avancer.

Dès lors que vous parlez de prestation compensatoire à un époux les choses se compliquent bien souvent. Çe n’est pas agréable mais il n’y a rien d’anormal. Après je ne peux juger de votre relation avec ma consœur, c’est tout autre chose, vous devriez en discuter avec elle, c’est mieux que des malentendus : vous avez toujours le choix, vous ne devez jamais vous sentir forcer, donc l’amiable n’est possible que si vous l’acceptez, et vous devez avoir un avocat chacun cela est devenu obligatoire depuis le 1 janvier 2017, même à l’amiable. Toutes mes condoléances pour votre maman. Bien à vous.