Divorce à l'amiable?

Sujet (Cloturé) initié par Olivier, il y a 5 ans - 2820 vues

Bonjour,
Ma femme m'a annoncé, il y a un peu plus de 2 mois maintenant, vouloir mettre un terme à notre mariage de 20 ans pour reprendre sa liberté, la flamme n'étant plus là.
Décision unilatéral puisque moi toujours amoureux.
Elle dit ne rien vouloir et que cela se passe à l'amiable et a maintenant quitté notre maison pour vivre chez un nouveau compagnon.
Nous avons 2 filles, l'une de 15 et l'autre de 17 ans qui sont actuellement avec moi pour ne pas changer leurs habitudes.
Je ne sais pas quoi faire et suis complètement perdu sur la suite afin de minimiser les dégâts, financiers surtout !
Je voudrai conserver ma maison et racheter sa soulte (si ce n'est pas trop excessif et que la banque me le permet) afin de maintenir une stabilité à ma cadette de 15 ans et ne pas avoir a déménager.
Bien qu’elle ne veuille rien j'ai peur d’avoir a payer une prestation compensatoire, une pension alimentaire et d'y laisser beaucoup de plumes sachant que je n'ai rien à me reprocher n'ayant commis aucun impair si ce n'est être entré dans la spirale de la monotonie de la vie!, mais mon salaire est 2 fois supérieur au sien et je crains le pire.
Le droit ayant changé en 2017, j’ai compris que la présence d’un juge n’était plus nécessaire si accord mutuel mais que cela imposait une entente mutuelle sur tous les points.
Dans ce cas et pour limiter les frais je serai aussi tenté de ne prendre qu’un avocat pour nous 2 et même pourquoi pas le faire par internet !!! Mais ?...besoin de conseils !
Est-ce que le divorce par consentement mutuel est-il fait pour moi ?
D’un autre côté, je ne sais pas si je veux aller sur ce terrain-là mais si j’y regarde de plus près il y a abandon du domicile conjugal et finalement adultère puisqu’elle vit chez quelqu’un d’autre.
Je n’ai pas fait de main courante actuellement, j’attends d’être conseillé, mais si je le fais et qu’elle l’apprend il n’y aura plus de retour possible au consentement mutuel.
En cette période de confinement cela s’avère compliqué, j’ai compris qu’il fallait que je consulte aussi un notaire pour la soulte
A la vue de ces éléments que me conseillez-vous ?
Dois-je faire une procédure de consentement mutuel sachant que ses désirs puissent vite être revus à la hausse et tout perdre ? Son avocat cherchera forcement a ce qu’elle obtienne le maximum !
Ou bien me ‘’battre’’ en arguant l’abandon du domicile conjugal et la vie avec quelqu’un d’autre ?
Je ne cherche pas à lui nuire juste a me préserver…
Merci de vos réponses éclairées.