Bonjour à tous,
Je me retrouve dans une situation délicate et j’aimerais avoir vos avis sur mes droits et les démarches possibles.
Depuis février 2023, j’occupais un poste stable à Marseille. Souhaitant m’installer en Île-de-France pour des raisons personnelles (notamment pour vivre avec ma conjointe), j’ai recherché exclusivement des opportunités dans cette région. J’ai refusé plusieurs offres en dehors de l’Île-de-France car mon objectif était clair : vivre et travailler dans cette zone.
Lors de mes échanges avec mon nouvel employeur, on m’a assuré que l’entreprise avait plusieurs clients en Île-de-France et qu’une mission me serait rapidement attribuée. Sur cette base, j’ai décidé de démissionner de mon ancien poste et de déménager en Île-de-France, ce qui m’a occasionné des frais importants.
Cependant, une fois mon contrat signé, ma date d’intégration a été reportée à deux reprises, d’abord du 3 février au 24 février, puis au 10 mars. Ces reports ont été imposés sans compensation, alors que j’avais déjà quitté mon emploi précédent. Un troisième report au 31 mars m’a été proposé, mais j’ai refusé de signer un nouvel avenant. J’ai donc finalement intégré l’entreprise le 10 mars.
Une fois en poste, aucun client ne m’a été attribué en Île-de-France, contrairement à ce qui m’avait été promis. Lors des points avec mon employeur, il n’y avait aucune opportunité claire pour moi, à part une mission à Marseille, que j’ai refusée car elle ne correspondait pas à mes critères initiaux. Mon employeur a alors commencé à insister fortement sur ma mobilité, alors que ce sujet n’avait jamais été mis en avant auparavant.
Finalement, seulement deux semaines après mon entrée, mon employeur a mis fin à ma période d’essai, officiellement en raison de mon refus de partir à Marseille. Pourtant, ils savaient dès le départ que je cherchais uniquement un poste en Île-de-France. J’ai donc l’impression que mon employeur a utilisé cette absence de mission pour justifier la rupture, alors que la décision était probablement prise en amont.
Je me retrouve aujourd’hui sans emploi, alors que j’avais un poste stable avant d’accepter cette offre. J’ai subi des pertes financières conséquentes (déménagement, perte de salaire, etc.) et un fort stress lié à cette situation.
J’aimerais donc avoir des conseils sur les points suivants :
🔹 Mon employeur a-t-il abusé de la rupture de période d’essai ? Peut-elle être contestée devant les Prud’hommes ?
🔹 L’absence de mission correspondant aux critères évoqués lors de l’embauche peut-elle être considérée comme une faute de l’employeur ?
🔹 Puis-je utiliser les échanges (verbaux, écrits, comptes rendus de réunion) comme preuves de leurs engagements non tenus ?
🔹 Puis-je prétendre à l’allocation chômage, sachant que j’ai démissionné pour ce poste et que j’y suis resté moins d’un mois ?
🔹 Quelle indemnisation puis-je espérer en cas de recours ?
Merci d’avance pour vos retours et vos conseils !
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