Bonjour,
Oui, une mise à pied conservatoire suivie d’un licenciement est fréquente en cas d’accusation de violences sexuelles sur le lieu de travail, même en l’absence de condamnation pénale. L’employeur agit pour protéger l’entreprise et éviter tout risque, sur la base du principe de précaution.
Si une plainte pénale a été déposée, il est possible que l’employeur en ait été informé par la plaignante, ou indirectement via un signalement interne. La mise à pied peut donc faire suite à ce dépôt, même sans information officielle des autorités.
Enfin, être relaxé ou blanchi plus tard n’annule pas automatiquement le licenciement. Le juge prud’homal appréciera si l’employeur avait des motifs sérieux et objectifs au moment de la décision, indépendamment de l’issue pénale.
Merci de confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le BOUTON VERT svp.
Bon courage !
Cordialement,
Me KAYEMBE
Avocat au Barreau de Paris
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