Bonjour,
Ce que vous décrivez semble constituer un congé frauduleux pour vente, interdit par la loi. En effet, si le logement n’est pas vendu mais remis en location — directement ou via un tiers — le congé est réputé nul, et vous pourriez être fondée à demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi (perte du logement, surcoût de relogement, etc.).
Peut-on agir seul ?
Oui, vous pouvez saisir seule le juge, en référé ou au fond devant le tribunal judiciaire du lieu du logement, en fournissant :
•le congé délivré pour vente,
•les preuves de la mise en location postérieure (annonce, capture Airbnb, témoignage…),
•vos justificatifs de relogement provisoire (Airbnb, frais engagés).
Cependant, la procédure peut être techniquement complexe (qualification du congé, preuves, rédaction des demandes chiffrées), et le fait d’être assistée par un avocat augmente considérablement vos chances de succès, surtout si la propriétaire conteste.
➡️ Je vous recommande vivement de prendre rendez-vous avec un avocat en droit locatif, quitte à demander l’aide juridictionnelle si vos revenus le permettent, ou à consulter une association de défense des locataires (type ADIL, CNL, CGL). Vous pouvez aussi demander à ce qu’un avocat prenne le dossier avec un honoraire forfaitaire limité, étant donné que vous avez déjà rassemblé les éléments essentiels.
Merci de confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le BOUTON VERT svp.
Bon courage !
Cordialement,
Me KAYEMBE
Avocat au Barreau de Paris
il y a 16 heures
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus